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Tangerine Dream › Electronic meditation

  • 1970 • OHR ORH OMM 56004 • 1 LP 33 tours

détail des votes

Membre Note Date
brighter_paëlla_now      dimanche 12 décembre 2010 - 01:10
Crime      jeudi 19 avril 2012 - 23:13
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 12:47
oeil de fée      lundi 29 mars 2010 - 08:11
Grandgousier      lundi 23 novembre 2009 - 09:39
snooky      samedi 30 mai 2009 - 19:40
ShaSha      mardi 26 mai 2009 - 20:46
edenbeast      mardi 26 mai 2009 - 10:52
nicola      mardi 26 mai 2009 - 09:47
Demonaz Vikernes      vendredi 21 septembre 2018 - 16:40
PechMayneau      vendredi 16 septembre 2016 - 21:20
Dead26      jeudi 1 septembre 2016 - 11:45
Kronh      lundi 23 novembre 2015 - 17:48
BelleStar      samedi 31 octobre 2009 - 19:02
Coltranophile      vendredi 24 juillet 2009 - 12:17
Sharkan      samedi 20 juin 2009 - 19:08
Thierry Marie      mercredi 29 juin 2011 - 17:27
E. Jumbo      dimanche 25 octobre 2009 - 13:45
claudeorange      mercredi 17 juin 2009 - 21:02
Parabole      jeudi 28 mai 2009 - 22:15

lp • 5 titres • 36:36 min

  • 1Genesis05:57
  • 2Journey Through A Burning Brain12:32
  • 3Cold Smoke10:48
  • 4Ashes To Ashes03:58
  • 5Resurrection03:21

informations

Enregistré lors d'une pratique dans une usine de Berlin. Distribué par Ohr, l'album mettra quelques années avant une distribution plus large avec Virgin.

line up

Edgar Froese (guitares, orgues farfisa et piano), Jimmy Jackson (orgue), Conrad Schnitzler (guitares, violoncelle et effets sonores), Klaus Schulze (Batterie et percussions), Thomas Keyserling (flûte)

chronique

  • progressif psychédélique

Enfin vous allez dire, Phaedream se decide à chroniquer les premières œuvres de Tangerine Dream. Composé dès la formation du Dream, Electronic Meditation est tout, sauf un album électronique. En fait on pourrait le qualifier du premier album électronique punk qui à la base n’était qu’une pure jam session dans une usine désaffectée de Berlin à l’automne 69. Flairant la probabilité d’un Pink Floyd Allemand, les dirigeants de Ohr en ont fait le tout 1ier album de Tangerine Dream.
Un bric-à brac sonore qui se vautre dans un tumulte psychédélique avec d’étonnants passages mélodieux. Orgues déviantes sur percussions aussi aléatoires que célestes, le violoncelle de Schnitzer mord dans l’ouverture très ambiante et flottante de Genesis. Ici, le rythme est absent, la musique abstraite. Un quintet qui se cherche et qui accorde ses instruments avant que l’avalanche de percussion ne percute le rythme ‘’aborigènement‘’ psychédélique de Genesis qui devient plus lourd, malgré la belle flûte de Thomas Keyserling. Journey Through A Burning Brain se met en branle sur le final cacophonique de Genesis. Ici, Edgar explore les sonorités de ses guitares. Titre qui devient plus poétique, à saveur très Floydienne avec un orgue qui se moule aux incisives des cordes de Froese. Hallucinatoire et assez incoercible après un bon pétard. Les sonorités ambiantes oscillent entre les orgues dérapantes qui se redressent en sinuosité fantomatique. Journey Through A Burning Brain s’embrase sur un rythme souple et discordant où les guitares crachent un venin rock sur un jeu de percussions surprenant de Schulze alors que la flûte instaure un climat de jungle. Totalement fou, mais étonnamment attirant, Journey Through A Burning Brain est l’égale des sessions d’Ummagumma de Pink Floyd. Cold Smoke est de la fumée hallucinatoire digne d’une prise de LSD. Intro doucereuse avec une orgue planante, le morceau est constamment abrutissé par des cordes sèches d’un violon délirant et un Schulze démoniaque à la batterie, alors que l’orgue reste toujours placidement en harmonie avec une quête solitaire, exclut de la désharmonie du quintet. Étrange et anti musical, il en reste tout de même de bons passages, surtout lorsque les solos de Froese déchirent un mur d’acier, dans un délire innovateur pré progressif. À apprivoiser tout doucement….Ashes to Ashes est un genre de blues psychédélique, trituré de l’esprit machiavélique de Conrad Schnitzler excellent dans l’art de façonné d’étranges effets sonores. Resurrection boucle la boucle avec une intro très pastorale qui flotte dans des délires vocaux, avant de reprendre une lourdeur sinueuse et paresseuse, moulant l’intro de Genesis.
Electronic Meditation n’est pas un album facile à apprivoiser. On me dirait que c’est une symphonique cacophonique que j’acquiescerais. Par contre on sent clairement l’influence d’un Pink Floyd de l’ère A Saucerful of Secrets et Ummagumma. Mais plus loin dans les détails, on entend clairement les premiers pas de Rubycon et Phaedra. Un gros 4 boules, mais je suis sûr que les fans de la 1ière heure vont rehausser le boulier :-)

note       Publiée le mardi 26 mai 2009

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Un album à part dans la disco de TD, et même si j'apprécie l’expérience, çà n'est pas vraiment l'album que j'ai envie de sortir le plus régulièrement. Une curiosité.

    Note donnée au disque :       
    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    P.S.: C'est évidemment à Electronic Meditation que j'ai attribué 3 boules.

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Pour répondre à Brighter-etc. Si tu aime le "kraut bordel noise", tu dois te procurer le cédé Space Explosion (featuring D. Moebius, M. Neumeier, J. Engler, C. Karrer, Z. Diermeier, J.H. Peron) enregistré en 2 jours en 1997. Un album parmi les meilleurs du genre.

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    brighter_paëlla_now Envoyez un message privé àbrighter_paëlla_now

    C'est excellent, je suis dans une période "ah tiens ouais les 70's" et j'ai retrouvé là dedans le meilleur de ce que j'aime dans ce son et le bordel de la noise dont je raffole.

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    BelleStar Envoyez un message privé àBelleStar

    Ce premier disque de Tangerine Dream, c'est déjà toute une histoire.A l'époque, nul ne peut prédire l'avenir que connaîtront Edgar Froese, le brillant mélodiste,Klaus Schulze le magicien des rythmes et Conrad Schnitzler le décorateur sonore.Trois fortes personnalités, trois "caractères" qui s'affrontent sans le savoir et se frictionnent.La musique elle,plus improvisée que véritablement écrite est à la hauteur de l'événement;un maelström sonore où chacun fourgue ses idées, pêle mêle, à la volée, idées pas forcément inintéressantes mais très brouillonnes.Et ce qui est remarquable,dans le coeur des aficionados de Tangerine Dream, c'est qu'Electronic Meditation aura plus d'impact que l'album suivant Alpha Centaury.Fascinant !

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