Vous êtes ici › Les groupes / artistesAThe Aloof › Sinking

The Aloof › Sinking

cd • 11 titres

  • 1Bittersweet6:43
  • 2Stuck on the Sheck9:50
  • 3Abuse6:11
  • 4Wish You Were Here6:23
  • 5Sinking7:36
  • 6One Night Stand8:58
  • 7Space Dust2:24
  • 8Hot Knives at Lunchtime5:15
  • 9Losing It7:23
  • 10Sunk2:39
  • 11The Last Stand9:06

enregistrement

Sabresonic Studios et Abbey Road Studios, Londres, Angleterre, 1995

line up

Gary Burns (programmation), Ricky Barrow (chant), Dean Thatcher (programmation), Jagz Kooner (programmation), Richard Thair (batterie)

remarques

chronique

Styles
trip hop

Il y a quelques temps déjà j'avais cru saisir au détour de certains commentaires laissés ça et là quelques demandes explicites pour plus de chroniques s'attardant sur la scène trip hop, que d'aucun trouverait sous-représentée sur ce site. Toujours soucieux de rester à l'écoute de nos fidèles lecteurs, c'est avec plaisir que je m'en vais me replonger avec vous dans ce courant musical qui, il faut bien l'avouer, à force de n'avoir plus rien publié de transcendant depuis des lustres, a purement et simplement fini par se faire oublier. Et à l'écoute de "Sinking", second album de The Aloof, on comprend mieux pourquoi. Parce que si ça c'est du trip hop - puisque le groupe britannique se revendique comme tel - alors je suis prêt à revendre illico toute ma collection ! "Sinking" est un album excessivement long qui a l'extrême avantage de paraître chiant au bout des deux premières minutes. Onze titres qui ont pour seule profondeur le vide abyssal de l'éternel ennui qu'ils suscitent. Un enchaînement quasi ininterrompu de beats vaguement éléctroniques dépourvus d'inventivité sur lesquelles viennent se greffer quelques notes de piano électrique obligées et ce sans la moindre conviction. Au mieux, The Aloof sonne comme une version house de New Order, comme l'illustre sa plage titre et le coda "Sunk". "One Night Stand", déjà interminable, est reconduit à l'aide d'une orchestration légèrement remaniée, mais si peu, sous l'intitulé "The Last Stand" ; preuve s'il en est que le groupe est désespérement à court d'idées. Bien que le timbre de voix de Ricky Barrow s'apparente à celui de Horace Andy, l'illusion/allusion Massive Attack ne tient pas au-delà du premier titre, malgré un aspect dub plutôt affirmé. Rien, il n'y a rien à tirer de ce disque poussif au possible. En d'autres termes, "Sinking", c'est le grand plongeon dans le néant absolu. Nul et sans intérêt.

note       Publiée le mercredi 20 juillet 2005

réseaux sociaux

dernières écoutes

  • Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Sinking" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Sinking".

notes

Note moyenne        3 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Sinking".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Sinking".

allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Intéressant les Aloof surtout pour le suivant, total new wave, à la pochette panthère.

Note donnée au disque :       
Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

A moins de ne pas être excité par la perspective d'écouter une version trip hopisée de The Orb avec un cousin d'Horace Andy au chant, je ne vois pas comment on peut détester ce disque (même si la blague sur la pochette m'a fait sourire, sacré Wawass).

Note donnée au disque :       
mandrill Envoyez un message privé àmandrill

C'est vrai qu'il est trop long celui là, mais certains titres s'en sortent mieux si écoutés hors-contexte ( sur compilation ou en shuffle dans le baladeur ) Perso j'ai jamais trouvé que ce groupe faisait du trip-hop, c'est plutôt un genre de "nu-cold-wave" vaguement electro. Encore que le côté cold-wave je le ressens plus sur le suivant "Seeking Pleasure" ( qui comme l'a justement rappelé Galaad, est bien meilleur ) peut-être à cause de l'ajout d'une basse ( lourde et jouée au médiator comme il se doit ) qui apporte un groove qui manque cruellement à Sinking.

Aiwass Envoyez un message privé àAiwass
Putain, mais cette pochette, quoi, merde ! On le dira jamais assez. SUBWATER-PROUT STYLE.
juj Envoyez un message privé àjuj
dans un monde en pleine confusion et perte des valeurs, qu'il est doux de pouvoir se fier à certaines choses, immuables comme les pierres-mêmes