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Tangerine Dream › The Dream Mixes

cd 1 • 10 titres • 67:11 min

  • 1Little Blond In The Park Of Attractions (Thai Dub)7:17
  • 2Rough Embrace5:30
  • 3Touchwood (Forest Mix)7:00
  • 4Jungle Journey (Reptile Mix)6:20
  • 5Virtually Fields6:50
  • 6Firetongues (Break Freak Mix)6:18
  • 7San Rocco7:17
  • 8Catwalk (Dress-up Mix)7:49
  • 9Changes of the Gods7:19
  • 10Bride in Cold Tears (Motown Monk Mix)5:31

cd 2 • 6 titres • 51:02 min

  • 1Touchwood (Radio Edit)4:05
  • 2Little Blond in the Park Of Attractions (Radio Edit)4:12
  • 3Catwalk (Black Ink Mix)8:15
  • 4Touchwood (Poison Byte Mix)7:57
  • 5Iowa7:12
  • 6Sojus9:21

informations

Enregistré en Avril 1997 dans les studios d'Eastgate à Vienne

Une 1ière édition à vue le jour sur l'étiquette américaine Miramar en 1995

line up

Edgar Froese (synthés, claviers, guitares, percussions électroniques et FX), Jerome Froese: Synthé, claviers, guitares, percussions électroniques et FX

chronique

Les œuvres du Dream se cramponnent à l’usure du temps. Initialement paru en 1995 sur étiquette Miramar, avec une pochette horrible, et en une version simple CD, The Dream Mixes a connu pas moins de six vies dont la dernière sur le label Allemand Membran avec l’appellation Dream Mixes One. Je vais vous entretenir de l’édition de TDI, parue 2 ans après celle de Miramar et qui comprend 1 CD supplémentaire. Et je vais vous étonner! Moi qui entreprenais la découverte des DM avec de frileuses oreilles, j’ai été agréablement surpris des modifications et des visions créatives que Jerome Froese a pour la musique de son paternel. Principalement décortiqué à partir des albums Tyranny of Beauty, Rockoon, et Turn of the Tides, Jerome Froese apporte à The Dream Mixes une touché technoïde qui s’endure assez bien sur une musique déjà assez fade. Donc, le défi n’avait rien de bien dangereux puisque ses albums ne sont pas ce que TD a pondu de mieux dans ses années Miramar, de ce fait pourquoi pas expérimenter sur des titres à la recherche de noblesse? Cette édition de The Dream Mixes inclut 10 remixes et 6 nouveautés, dont certaines ne sont pas piquées des vers! Titre hyper moelleux et fort mélodieux de Tyranny of Beauty, Little Blond In The Park Of Attractions ouvre les hostilités technoïdes. Il ne s’y passe pas grand choses. Jerome maintient l’enveloppe harmonieuse du titre, ajoutant de lourdes percussions, des cymbales ouatées empruntées à l’univers de Jarre et une forte ligne de basse. Une rythmique lourde divisée entre le tempo cru et l’approche harmonieuse de Little Blond In The Park Of Attractions. Si on me demande, j’aime mieux cette version à celle de Tyranny of Beauty. Clavier aux accords saccadés et tempo très dance-floor, Rough Embrace sort tout droit de l’usine Jerome Froese avec une solide rythmique tracée sur une frénétique ligne de basse et des arpèges qui défilent en saccade. Fracturé, le tempo épouse les frénésies des dance-freaks avec des nappes de synthé tout de même assez éthérées, histoire de faire un lien entre le public du Dream et celui que Jerome s’apprête à conquérir. Si vous aimez, Virtually Fields est dans la même veine, quoiqu’un peu plus robuste. J’ai un peu de difficulté à comprendre différents noms des mixes, comme Forest Mix ou Reptile Mix. Quelle est la signification de ses noms de mixe? Mise à part cela, Touchwood (Forest Mix) présente une belle ligne mélodieuse introductive alors que le titre plonge dans un rythme débridé truffé de bons solos de synthé, des percussions et effets sonores à la Jarre. Je dois admettre que ça donne son effet. La 2ième partie est plus ‘’dance’’ avec une bonne basse et de bonnes percussions qui enroulent Touchwood dans un incessant tourbillon de rythmes. J’aime bien Jungle Journey (Reptile Mix) avec son tempo lourd et langoureux qui s’entortille autour de très bonnes percussions. D’ailleurs le jeu des percussions et des boîtes à rythmes est la force de Jerome Froese. Si les guitares et synthés sont modestes, fiston à le don d’entourer ses reprises du Dream avec de solides percussions et d’ingénieux effets sonores, tout en maintenant les structures légères et harmonieuses des titres originaux. Ainsi, Firetongues (Break Freak Mix), Catwalk (Dress-up Mix) et Bride in Cold Tears (Motown Monk Mix) jouissent tous d’une même approche technoïde où de lourdes frappes de percussions débridées et de bonnes lignes de basses moulent des rythmes artificiels. Mais ça respire un peu mieux que les originaux. San Rocco, autre titre original de fiston, démontre un Jerome Froese qui se cherche avec une approche structurelle très près des harmonies du Dream sur des rythmes déchaînés, un peu comme sur Iowa, où pulsations ventousées, percussions, accords frénétiques et arrangements orchestraux des années disco remplissent un titre qui devient lourd d’insipidité. Le genre de titre qui fait résonner les haut-parleurs tant les pulsations sont incontrôlées. Trop c’est comme pas assez! Autre nouveauté de Jerome; Changes of the Gods est moins lourd et tout aussi efficace avec un très ingénieux jeu des percussions sur une structure hoquetante, avec de bons passages plus pondérés où les solos de guitares marinent avec justesse dans cette océan de rythmes saccadés. Un autre bon titre provenant des manipulations des équipements de studio de Jerome, qui semble fortement inspiré de la période Cousteau de Jean Michel Jarre. Inséré afin de promouvoir les ventes de The Dream Mixes sur l’étiquette TDI, le CD 2 contient des mixes différent de 4 titres du premier CD. Les structures rythmiques sont quelques peu différents, mais pas vraiment pour tenter de nous faire avaler des couleuvres. Si ça se trouve, l’approche éthérée peut paraître plus présente sur des structures plus lourdes et rock que sur l’ensemble du premier CD. Des deux nouveautés, Sojus retient le plus mon attention avec de bonnes percussions bongos qui initient une frénétique ligne rythmique enveloppée d’un bon synthé aux nappes ouatées et une ligne de basse galopante, digne des bons titres de dance-floor. Un long titre où les effluves et approches mélodieuses de Tangerine Dream des années Miramar sont omniprésentes, mais sur des rythmes endiablés qui enlèvent toute ambigüité quand à la direction musicale qu’emprunte Jerome Froese. C’est évident que pour les puristes, la collection des Dream Mixes peut faire suer et je comprends…mais pas tout à fait. Je pencherai bien plus pour le contraire. JF s’est attaqué à des œuvres anémiques du Dream pour se faire les dents et ainsi donner une tournure plus mélodieuse et fortement rythmée à une musique qui manquait déjà d’essence et de subtilité dans son concept original. Je ne dis pas que TD aurait dû emprunter cette tangente. Non! Quand à moi, Edgar aurait dû délaisser le nom de TD et partir ses projets sous un autre nom, mais cela reste un autre débat. Par contre tant qu’a changer de cap musical, pourquoi pas le faire avec plus de mordant?

note       Publiée le mercredi 22 septembre 2010

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