Vous êtes ici › Les groupes / artistesTTangerine Dream › Rubycon

Tangerine Dream › Rubycon

  • 1975 • Virgin CDV2025 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
In the flat field      dimanche 11 décembre 2022 - 00:36
tritium_v      lundi 9 février 2015 - 14:33
oeil de fée      vendredi 10 octobre 2014 - 16:20
kaplan      jeudi 3 janvier 2013 - 21:25
Gucguck      samedi 8 janvier 2011 - 03:55
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 12:46
AlainTernet      dimanche 24 octobre 2010 - 18:00
Raven      dimanche 17 mai 2009 - 03:14
claudeorange      dimanche 18 novembre 2007 - 21:10
le mourm      samedi 21 avril 2007 - 00:33
gkar02300      vendredi 29 décembre 2006 - 19:08
Brain damage      lundi 23 octobre 2006 - 22:56
systema      samedi 26 août 2006 - 19:23
Glàm Dycinn      vendredi 13 septembre 2002 - 14:58
Venomesque      lundi 11 septembre 2023 - 19:24
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 17:09
Seijitsu      samedi 19 février 2022 - 15:47
merci pour le fusil...      vendredi 14 janvier 2022 - 16:57
adrenochrome      jeudi 6 mai 2021 - 22:31
Aladdin_Sane      dimanche 8 novembre 2020 - 01:42
PechMayneau      vendredi 16 septembre 2016 - 21:22
Dead26      jeudi 1 septembre 2016 - 11:47
zugal21      vendredi 29 novembre 2013 - 23:59
Fryer      vendredi 19 mars 2010 - 10:52
Coltranophile      mardi 4 août 2009 - 10:07
taliesin      lundi 5 février 2007 - 12:12
ForceMajeure      mardi 29 août 2006 - 16:48
CeluiDuDehors      samedi 1 juillet 2006 - 18:54
COLDSTAR      lundi 15 mai 2006 - 21:15
aur      jeudi 4 mai 2006 - 19:38
Flowerking      dimanche 9 novembre 2003 - 15:08
torquemada      jeudi 17 février 2022 - 20:54
Demonaz Vikernes      mardi 27 mars 2018 - 15:25
Parabole      jeudi 28 mai 2009 - 22:26
Logosman      jeudi 12 avril 2007 - 15:12
docteur.justice      mardi 16 mai 2006 - 15:53
Progmonster      jeudi 20 juin 2002 - 16:15

cd • 2 titres • 34:55 min

  • 1Part one
  • 2Part two

informations

Janvier 1975, The Manor, Shirpton on Cherwell

line up

Peter Baumann (orgue, e-piano, ARP 2600), Christopher Franke (double moog, gong, synthétiseur), Edgar Froese (mellotron, orgue, guitare, gong, VC3)

chronique

  • musique Électronique berlin school

Tangerine Dream d’hier n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui, d’il y a un vingtaine d’années. Je dois donner raison à notre internaute ‘’mangetout’’. Vous parler des derniers efforts de TD sans vous introduire à ses premières œuvres c’est manquer de clairvoyance. Mais qui ne connaît pas les premiers opus de TD? Voici donc le début d’une série de chroniques sur la carrière très paradoxale de Tangerine Dream.
Rubycon est le 2ième opus du Rêve Mandarin sur Virgin. Il confirme la nette tendance du trio Allemand de s’injecter à fond dans la Musique Électronique. L’association avec Virgin allait donner des petits bijoux de créations musicales. La folie Dalinéesque de Froese, unie à la docilité et l’ingéniosité de Franke, vont donner place à des kermesses musicales qui trouveront racine chez plusieurs artistes, tant de cette période que de nos jours. Avec Peter Baumann ou Johannes Schmoelling TD alignera une dizaine de chef-d’œuvres purs. Après Phaedra, voici le ténébreux Rubycon.
La 1ère partie démarre sur une séquence spatiale très flottante. Les sens en alerte, nous stagnons dans une atmosphère statique entourée d’effets sonores éclectiques. Sirènes intergalactiques aux choeurs graves, vagues de fond sonores qui font écho sur un mellotron cirant, l’ambiance se matérialise sur un roulement de percussions vaporeuses et le séquenceur embarque. Le rythme devient plus franc sur une bonne ligne basse. Les synthés multiplient leurs chants ambiants sur une cadence qui prend de plus en plus de coffre. Mellotron et percussions hétéroclites glanent le pas à un tempo qui ralentit et se recueille sur une lame plus atmosphérique. Cette douce finale se poursuit sur la 2ième partie où nous pénétrons les portes d’un monastère ambiant. Mais cette tranquillité éthérée est de courte durée. Une grosse ligne séquentielle pave la voie à des rythmes agressifs et désordonnés qui tourbillonnent autour d’effets sonores psychédéliques. Immobiles, nous sommes plaqués aux murs d’un art abstrait qui attire, qui pique l’ouïe. Une mouche qui se débat sur du ruban gommé, c’est un peu l’effet spastique de la partie II de Rubycon. Cette psychose inconséquente se termine aux portes arrières de notre monastère. L’air y est radieux, et sur une ambiance flottante, le mellotron nous flûte dans les oreilles tout le talent qui habite Peter Baumann. Nous venons de pénétrer dans le paradis, l’enfer et le purgatoire musical de la douce nébulosité artistique qui accompagnait Froese Franke et Baumann. Croyez-le ou non, la suite est encore meilleure.

note       Publiée le lundi 15 mai 2006

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Rubycon" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Rubycon".

notes

Note moyenne        37 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Rubycon".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Rubycon".

In the flat field Envoyez un message privé àIn the flat field

Le générique de l'excellente émission L'avenir du futur. J'étais un minot, la première musique sérieuse.

Message édité le 26-06-2022 à 12:03 par In the flat field

Note donnée au disque :       
Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Le passage de la partie qui servait de générique à l'émission "L'avenir du futur" me fascine toujours autant.

Note donnée au disque :       
zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Je dirais que sans être " confortable " , il est plus harmonieux que Phaedra

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Plus abouti que Phaedra, et pourtant pas forcément plus facile d'accès, il este une expérience intéressante même si les passages plus ambiants me déroutent un peu.

Note donnée au disque :       
Reflection Envoyez un message privé àReflection

+1 pour celui la, peut-être mon préféré du groupe. Un grand classique, qui vieillit bien (les sons sonnent assez "physique" je trouve)