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Compilations - Divers › An Anthology Of Noise & Electronic Music : third A-Chronology 1952-2004
cd • 12 titres • 1
- 1Bernard Parmegiani-De Natura Sonorum: Matières Induites 3:44
- 2Hugh Le Caine-Short Presentation Of The 1948 Sackbut: The Sackbut Blues, Followed By A Noisome Pestilence 3:25
- 3Hrvatski-Stereo Music For Serge Modular Prototype 5:30
- 4Ilhan Mimaroglu-The Last Largo 9:33
- 5Michael J Schumacher-Room Pieces: Excerpt 4:41
- 6Justin Bennett-Ovipool 3:25
- 7Lilith-Reciprocal 3:30
- 8Modular-Flume 6:41
- 9Francisco López-Untitled #148 10:03
- 10Zbigniew Karkowski-Execution Of Intelligence 8:20
- 11Merzbow-Birds And Warhorse 11:30
- 12Michel Chion-Requiem: Dies Irae 6:00
cd • 11 titres • 2
- 1Erkki Kurenniemi-Sähkösoittimen Ääniä #4 + #1 5:26
- 2Alva Noto- Time…Dot (3) 4:26
- 3Pita-Early Work 6 3:00
- 4Herbert Eimert & Robert Beyer-Klangstudies II 4:43
- 5Günther Rabl-Eve 6:00
- 6Asmus Tietchens-Teilmenge 35 C 4:40
- 7Michael Rother-Feuerland 7:20
- 8Faust-The Faust Tapes: Untitled #16 + #17 2:55
- 9To Rococo Rot-Contacte 4:30
- 10Rune Lindblad-Till Zakynthos (Op. 205) 13:39
- 11Phauss-Eternal Love #3 13:07
informations
Double digipack + livret 48 pages
line up
Alva Noto, Michel Chion (b. 1947), Faust, Zbigniew Karkowski, Francisco López, Merzbow, Bernard Parmegiani (1927-2013), Asmus Tietchens, To Rococo Rot
chronique
Cette fois, ils ont mis le paquet. Autant le dire d’emblée : ce troisième volume a-chronologique de chez Sub Rosa est aussi le plus hermétique… Au programme : noise, musique concrète et pas grand chose d’autre, contrairement aux autres opus. Ont-ils voulu resserrer les œillères après avoir laissé SPK, Autechre, Sonic Youth ou Captain Beefheart s’y infiltrer ? Cela ne rend pas la compilation moins intéressante même si (à mon humble avis) les musiques électroacoustiques font surtout sens dans leur intégralité et ces extraits ne donnent que peu l’envie de s’y perdre, malgré une excellente qualité générale : Parmegiani, Mimaroglu, Lilith, Chion ; autant de noms étranges pour des musiques qui ne le sont pas moins mais dont les qualités intrinsèques ne se suffisent pas pour se démarquer les unes des autres. Notons tous de même le très beau morceau purement électronique de Hrvatski au son cristallin et celui de Michael J. Schumacher (aucun lien, fils unique) qui rappelle le travail d’Alvin Lucier sur les réverbérations. Côté bruitisme, Laminar ouvre avec un travail électroacoustique de bonne facture avant le minimalisme de Francisco Lopez (aka "n’oubliez pas de mettre votre casque et de fermer vos fenêtres"), toujours de grande qualité. Arrive Zbigniew Karkowski et une atroce pièce de noise digitale franchement gratuite (ralentissement et hachage de bruit coloré…) et un Merzbow dans sa période ‘animaux de la ferme’ (souvenons-nous de Merzbird, Turmeric, Bariken…) assez calme (toutes proportions gardées). Finir le premier disque sur Michel Chion relève un peu de l’hérésie après cette débauche de bruit mais soit, les voies de Sub Rosa sont impénétrables. Arrive Kurenniemi, l’ancêtre de Pan Sonic (avec qui il collaborera par la suite) puis Alva Noto avec un groove de glitches (crépitements électroniques) dans la lignée d’un Goem ou Kinetix. Peter Rehberg alias Pita (patron de Mego) nous sort une expérience de derrière les fagots pour nous montrer que tout petit déjà, il aimait faire du bruit (on s’en doutait, mais était-on obligé de l’entendre ?). Musique concrète, le retour : une pièce électronique de Eimert + Beyer et un travail fort dépouillé d’un certain Gunther Rabl, assez ennuyeux malgré ce qu’en pense le livret. S’ensuit le travail toujours apprécié d’Asmus Tietchens avec ici ce qui semble être un clavier effacé sous une montagne de filtres harmoniques. Mouton noir du disque, Michael Rother (Kraftwerk, Neu!) propose une session instrumentale un brin psychédélique tirée de son premier album (‘Flammende Herzen’, 1977). On aurait espéré la même chose avec Faust mais c’est sans compter qu’ils nous livrent ici un essai plus expérimental et risqué, tout comme To Rococo Rot et son hybridation bioélectrique minimale assez déconcertante. Deux pièces électroacoustiques terminent le disque, l’une plus planante et celle de Phauss dans un registre un brin plus harassant. On ressort assez sceptique à l’écoute de cette troisième offrande ; faut-il les remercier pour cet énorme travail de documentation ou les blâmer encore une fois pour leur bordélisme assumé ?
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- Solvant › Envoyez un message privé àSolvant
- J'hésite entre 'Hyper décevant' et 'De déception en déception'...
- Note donnée au disque :