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Compilations - Divers › Electrocity vol.1

cd • 16 titres

  • 1O M D - Electricity 3:26
  • 2Gary Numan - We Take Mystery To Bed 3:37
  • 3John Foxx - Underpass 3:56
  • 4Japan - Taking Islands In Africa 5:07
  • 5Deine Lakaien - Love Will Not Die4:44
  • 6Psyche - The Sundial (Hospital Mix)3:34
  • 7Pankow - Love Is The Biggest Pig5:36
  • 8Tear Garden - Ophelia8:27
  • 9Single Gun Theory - Halo Halo3:53
  • 10The Cassandra Complex - Second Shot6:02
  • 11Clock DVA - Velvet Realm6:47
  • 12Kode IV - Resurrection3:20
  • 13Pink Turns Blue - Michelle (Beyond All This Madness)5:40
  • 14The Normal - Warm Leatherette 3:19
  • 15Human League - Rock'n'Roll3:23
  • 16Trisomie 21 - The Last Song5:00

informations

Compilé par Ecki Stieg

chronique

Dariev Stands était bien boudeur, le jour où Spandau Ballet arriva dans les pages de son site web préféré. Pas gutsien, qu’il paraît – il les a même traités de Spandex Ballot ! Mais toi, lecteur, tu aimes les années 80-90, l’electro-wave et dérivés, mais tu ne sais plus par où commencer dans la pléthore de groupes laqués et synthétiques. Alors imagine quand un DJ de radio, d’un certain programme Grenzwellen, s’est mis en tête de compiler la crème darkwave, synthpop, new wave, rien-que-pour-toi ! Et c’est gutsien, parce que cela va aller chercher loin dans l’obscurité musicale, le tout à l’ère des téléphones à cordons et des New Kids On The Block (non présents ici, malheureusement), donc imaginez le boulot. Sorti tout frais de 1992, voici l’excellente série de compilations Electrocity, que je recommande au moins jusqu’aux volumes 4 ou 5, avant que cela ne tangue dangereusement vers les abysses de l’EBM en toc facon Tyranny Off The Beat. Bon, ‘Electricity’ des OMD qu’on ne présente pas, on ne peut pas dire que ce soit le tube le plus underground qui soit, mais c’est un putain de classique, et surtout, cela fédère et inaugure intelligemment la course de cette série. On enchaîne les hits de Gary Numan et John Foxx, ‘Underpass’ s’approchant dangereusement d’’Electricity’ en terme de simplicité contagieuse. S’ensuit un doublé à la classe inattaquable – Japan en electro sensuelle redoutable, featuring R.Sakamoto lui-même, enchaîné sur ‘Love Will Not Die’ des suaves Deine Lakaien. Rien que sur ces dix minutes, mes cheveux se sont noircis et gominés d’eux-mêmes. Blague à part, les paroles de cette dernière chanson résonnent aujourd’hui plus essentiels que jamais : "You fought in the street: stood up against war / but things became worse / and hope was no more / then all your companions / had left you alone / you'll never give up / you always go on / Don't forget / Love will not die". Psyche clôt la période rimmel plutôt aisément, et Pankow l’enterre définitivement avec un titre bizarre, Prunesien dans l’esprit, mais bien ancré dans leur univers nihiliste. Viennent les Legendary Pink... ah non, c’est Tear Garden ! ’Ophelia’, issu de leur premier EP de 1986, beau, long, angoissant avec ce final abstrus, à la Nurse With Wound... Il y a de quoi confondre, la patte Skinny Puppy étant ici minime. On revient sur ses pieds avec Single Gun Theory, pour un peu de synthpop ma foi plutôt banale, même si entraînante. Cassandra Complex, planant et cold, envoie un tube de son album ’Theomania’ et on reprend son souffle pour l’excellent titre ’Velvet Dreams’ de Clock DVA, à la fois minimaliste, glacial mais épique, comme souvent avec leur période électro. Ou comment faire plus avec moins... ...puis faire moins avec plus chez Kode IV qui nous offre un assemblage ridicule de samples brut de fonderie avec du Carl Orff déchiqueté, qui ne me rappelle qu’une chose : la house music du sketch des Inconnus, avec Didier Bourdon qui nous sort son ”yes come on come on! pow pow! zip zwip zip!” Le groupe a la particularité d’être associé à la scène trance goa, ayant eu comme membre fondateur nul autre que Goa Gil. Mais ceci est une autre histoire, revenons à nos groupes qui savent encore se servir d’une douche : Pink Turns Blue semble ici remixé car je doute que l’original ressemble autant à un titre de Sweet Exorcist. C’est loin d’être un reproche, et ca passe tout seul ! Sans transition, ’Warm Leatherette’ pour les derniers pelés qui ne l’auraient pas encore entendus (en 1992, peut-être), puis Human League limite punk, genre vieux Crash Course In Science. Et en clôture, rien de moins que Trisomie 21, cold à souhait, déchirant adieu à l’auditeur énamouré. Rassurez-vous, la suite est tout aussi émoustillante, on en reparle tantôt.

note       Publiée le mardi 19 juillet 2016

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Pas trop de prise de risque au debut, les grands classiques du genre. J'avoue que les "seconds couteaux" m'ont assez peu interpellé; a part le Pink turn Blue assez sympa. Les deux poulains de Sheffield se partagent la plus haute marche, et nos cocoripouet ne sont pas loin derriere - en parlant de classique. Pas sur que ce soit si connu outre-Manche par contre, j'ai aucune idee. Comment ca je prefere quand il y a toujours un truc qui rocke dans le fond?

    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Je possède le volume 5, sympa ces compilations...J'y ai découvert quelques beaux trucs à l'époque, sans tomber dans le trop pointu.