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Compilations - Labels › Tesco Disco: Heavy Electronics II

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Wotzenknecht      lundi 5 avril 2010 - 16:20
zbr      lundi 5 avril 2010 - 15:32

cd • 6 titres • 37:39 min • inade

  • 1Axxiarm Signals5:39
  • 2Zeitenende4:49
  • 3Breaking The Walls4:51
  • 4The Grinding Inside7:32
  • 5In The Drain Of Times11:29
  • 6Under The Light Of Grace3:15

cd • 10 titres • 55:32 min • anenzephalia

  • 1Krankheitseinsicht2:29
  • 2Mind Cancer5:49
  • 3Ultra Fear Perception6:07
  • 4Lie Bombast5:10
  • 5Abiding Broadcast Contamination5:29
  • 6Successive Torture4:34
  • 7Gas Chamber Musik5:41
  • 8Infernal Wake6:49
  • 9Schockwelle5:57
  • 10Regime7:20

cd • 9 titres • 55:13 min • con-dom / the grey wolves

  • 1New Luddites5:47
  • 2Victory Through Violence5:50
  • 3Turning The Tide4:37
  • 4Crawl4:19
  • 5Hate6:36
  • 6Vengeance4:58
  • 7Faith Healer3:04
  • 8Libidomina9:26
  • 9With Extreme Prejudice10:31

cd • 1 titre • 52:11 min • satori

  • 1Haut Bohrung Parts I-IV52:11

informations

Rétrospective du festival Tesco Organisation (13/10/1995 au Ballroom d'Esterhofen et 14/10/1995 au Kasino de Duisburg)

Edition limitée et numérotée à 1000 exemplaires

line up

The Grey Wolves, Satori, Anenzephalia, Con-Dom, Inade, René Lehmann (Inade), Knut Enderlein (Inade), Michael Rief (Anenzephalia), Wilhelm Herich (Anenzephalia), Mike R. Dando (Con-Dom), Dave Padbury (The Grey Wolves), Neil Chaney (Satori), Justin Mitchell (Satori)

chronique

Je n'ai pas résisté en ce lundi de Pâques à l'envie de convertir les plus impies d'entre vous aux vraies valeurs du heavy electronics. J'ai pour ce faire choisi cette rétrospective d'un festival de deux jours organisé par Tesco Organisation, qui réunissait pour l'occasion la crème de la scène de l'époque. Inade ouvre les hostilités avec une ambient glaciale qui porte encore les séquelles de «Burning Flesh», et contient déjà quelques uns des prémisses monumentaux de «Aldebaran». Les drones solennels nous guident à travers une steppe aride, hostile, à fleur de permafrost. Parvenu à destination, dont on ne sait s'il s'agit d'un pic ou d'une abîme, le duo déploie alors un méta-langage qui n'est pas destiné aux simples mortels que nous sommes, mais seulement aux présences divines qui habitent ces lieux. L'appel a déjà commencé ; percussions, pulsations chamaniques et autres trompes rituelles («The Grinding Inside») en dessinent les formules incantatoires. Envoûtant, mystique, total. On poursuit avec Anenzephalia qui vient apporter aux infidèles la preuve que l'indus n'est jamais meilleur qu'en live. Après quelques productions assez moyennes, le groupe se libère et se révèle enfin ! Halléluia ! Cela fait plus de dix ans que je possède ce disque, et plus de dix ans que je me prends la même claque à l'écoute de «Mind Cancer», «Schockwelle», ou encore «Regime». Boucles tranchantes comme des lames de rasoir, chant charismatique démultiplié par le delay, le son du groupe prend enfin toute sa dimension, presque organique et paradoxalement déshumanisé. On n'est plus très loin de la brutalité de Genocide Organ. Extase garantie. On enchaîne avec l'Evangile selon Saint Dave (Padbury, bien sûr), qui vient nous déprogrammer le cerveau à grands renforts de power electronics dégueulasse, vicieux, répugnant de lucidité. «Victory Through Violence» est d'une beauté sans nom, un hymne à la violence inégalé, galvanisant au possible. Gageons que, chauffé à blanc par cette version retravaillée pour l'occasion, vous ne pourrez résister à vos pulsions de meurtre généralisé. Rarement le terrorisme culturel des Wolves aura atteint ce degré d'intensité. Toujours pas convaincu ? Le révérend Dando enfonce le clou avec un sermon dont vous ne vous remettrez probablement pas. Agenouillez-vous devant l'impénétrable mur de son, magnifiquement travaillé de bruit blanc, de boucles bruitistes, de grincements et de modulations. Recueillez-vous lors du prêche le plus lumineux qu'il vous aura été donné d'entendre dans votre insignifiante petite vie d'étron social. Prosternez-vous enfin devant cette éprouvante performance, qu'on devine ultra-physique pour le bonhomme. Hygiénique et indispensable. Un must du genre. Satori, discret et peu prolifique groupe anglais, anéantit pour terminer ce qu'il vous reste de réticence avec un long morceau de noise ambiant, «Haut Bohrung» (traduisez : forage d'enveloppe), admirablement déconstruit. Tout en grondements souterrains, déchirures, sursaturations, déflagrations, bruits morts partant en lambeaux, cette pièce monolithique de près d'une heure vous transportera dans les tréfonds de la terre avec un talent hors du commun. Stand fast – Tesco calls ! Amen.

note       Publiée le lundi 5 avril 2010

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    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Exactement Grisha, tu as tout pigé.

    le_grisha Envoyez un message privé àle_grisha

    En écoute du Satori. Ahhhh c'est carrément jouissif, surpuissant...le son des mystérieux rouages qui tournent depuis des milliards d'années a quelques kilometres sous nos pieds.

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Ca + le premier Heavy Electronics (la face GO sur la troisième cassette, misère) = ORL collectif

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