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Compilations - Labels › Wildflowers 2 - The New York Loft Jazz Sessions
informations
Studio Rivbea, 24 Bond Street, New York, États-Unis, 14-23 mai 1976
L'intégralité des cinq disques vynils a fait l'objet d'une réédition en 2006 dans un box 3cds.
line up
Barry Altschul (batterie), Marion Brown (saxophone alto), Stanley Crouch (batterie), Olu Dara (trompette), Anthony Davis (piano), Jack Gregg (contrebasse), Richard Harper (piano), Fred Hopkins (contrebasse), Michael Gregory Jackson (guitare), Oliver Lake (saxophone alto), Byard Lancaster (saxophone ténor), Ken McIntyre (flûte), Don Moye (congas), Jumma Santos (congas), Sonelius Smith (piano), Wadada Leo Smith (trompette), Andrei Strobert (percussions), Andy Vega (congas, percussions), Phillip Wilson (percussions), Anthony Braxton (saxophone alto, clarinette), George Lewis (trombone), Benny Wilson (basse), Harold Smith (batterie), Art Bennett (saxophone soprano), Wes Brown (contrebasse), Paul Maddox (batterie)
chronique
Encore quelques belles pointures sur ce second volume. Mais suivons l'ordre chronologique des évènements ; derrière la formation Flight to Sanity conduite par le batteur Harold Smith, on retrouve entre autres le percussioniste de l'Art Ensemble de Chicago, Don Moye, mais aussi le ténor Byard Lancaster et le trompettiste Olu Dara. Leur titre, "The Need to Smile" est, de fait, un subtil compromis entre jazz modal et freeform, organique comme du Les McCann. Ken McIntyre fait sa seconde et déjà ultime apparition sur "Naomi", pièce bucolique à la flûte qui ne manque pas de souffle. Place à présent aux pièces de résistances qui donnent à ce second volume de la série Wildflowers toute son aura : tout d'abord, Anthony Braxton, à la tête d'un redoutable sextet comprenant Fred Hopkins (Air) à la basse, Barry Altschul à la batterie, le percussioniste Phillip Wilson, le tromboniste George Lewis et enfin le guitariste contrarié Michael Gregory Jackson qui parviendra difficilement à se faire un nom au-delà de ce quart d'heure de gloire publié par le label Douglas fin 1977. "73° Kelvin" est abstrait au possible, ponctué des différentes interventions de chaque soliste, créant une zone flottante de dissonances continues. Marion Brown enchaîne avec "And Then They Danced" ; si on en croit les crédits, l'altoiste disciple de Shepp est accompagné de Jumma Santos aux congas et de Jack Greg à la basse. Mais il est bien le seul à se faire entendre sur cette pièce qui doit être considérée à proprement parlé comme un solo tout en circonvolutions. Wadada Leo Smith referme ce périple free sur une note tout aussi exacerbée, se jouant des espaces par une série d'appoints percussifs grâce aux deux batteurs Paul Maddox et Stanley Crouch. En résumé, le volume 2 des New York Loft Jazz Sessions possède ce côté fondamentalement brouillon qui caractérise l'esthétique free aux oreilles du néophyte, et qui garantit des heures de redécouvertes et de plaisir d'écoute pour les initiés.
note Publiée le samedi 27 juin 2009
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