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King Crimson › In the Court of the Crimson King

cd • 5 titres

  • 121st Century Schizoid Man (Including 'Mirrors')
  • 2I Talk to the Wind
  • 3Epitaph (Including 'March for No Reason' and 'Tomorrow and Tomorrow')
  • 4Moonchild (Including 'The Dream' and 'The Illusion')
  • 5The Court of the Crimson King (Including 'The Return of the Fire Witch' and 'The Dance of the Puppets')

informations

Wessex sound studios

line up

Robert Fripp (guitare), Michael Giles (batterie, chant), Greg Lake (basse, chanteur principal), Ian Mcdonald (claviers, chant), Peter Sinfield (parolier, inspiration)

chronique

Cet album est vraiment spécial. C'est un mélange de jazz (pour la technique), d'ambient, d'expérimental et de rock. Toutes les compos sont extrêmement bien travaillées et maîtrisées. Le batteur est magistral. Les ambiances sont excellentes et presque tous les breaks sont d'anthologie. C'est une sorte de Pink Floyd avec une ambiance un peu plus jazzy et un désir permanent d'expérimenter vers des chemins inconnus. Tout est magnifiquement bien construit et interprété. Cet album est purement magique, un chef-d'œuvre sans hésitation.

note       Publiée le jeudi 7 septembre 2000

chronique

1969. Avec ce disque à l'impact visuel détonnant, King Crimson allait écrire en lettres capitales l'avant-propos d'un courant salutaire qui, dans ses premiers balbutiements, fera de la musique pop un art majeur, avant de mourir à petit feu dans sa complaisance et son auto-satisfaction. Ce mouvement, adulé comme décrié, est le rock progressif. Les structures éclatent, sont rallongées. Les mélodies s'imbriquent les unes dans les autres. Du jamais entendu ! La grammaire développée s'inspirera de différents courants musicaux (blues, mais aussi jazz, classique ou contemporain), repoussant toujours plus loin les limites d'une technique jusqu'alors très sommaire. En ce sens, "In the Court of The Crimson King" peut être vu comme l'extrapolation du "Sgt.Pepper's Lonely Hearts Club Band" des Beatles. Aventureux et révolutionnaire. Les cinq titres de cet album sont tous aussi déterminants les uns que les autres ; "I talk to the wind" et "Moonchild" partagent un sentiment de mélancolie irrésistible, alors que ce dernier s'enfonce dans un dédale de parties improvisées démentielles qui tiennent la dragée haute face aux explorations insulaires des chefs de file du jazz en Albion. "Epitaph" et "In the Court of the Crimson King" sont les fers de lance d'un lyrisme inégalé et poignant, souligné par les gammes tendues d'un mellotron grandiloquent, qui feront bientôt des émules partout en Europe. Il ressort de tout cela un magnétisme incroyable qui fait de ce disque un bloc solide à la singularité hors du commun. Enfin, comment ne pas parler de "21st Century Schizoid Man" ? Le titre rock le plus déjanté jamais écrit et qui, encore aujourd'hui, n'a toujours pas trouvé de concurrent à sa hauteur. Si le son est vieillot — diront les mauvaises langues ou les oreilles susceptibles — il contribue dans le même temps à asseoir de manière définitive son aspect le plus intemporel. Appuyé par une brochette de musiciens ultra compétents et visionnaires, le premier album de King Crimson est assurément l'un des disques pop les plus marquants du vingtième siècle.

note       Publiée le mercredi 2 janvier 2002

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Chef d’œuvre schizophrénique du 21ième siècle

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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RIP Ian McDonald...

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

J'aurai bien aimé voir la gueule des mec de Pink Floyd, le jour où ils ont écouté ça : ils ont du sentir comme un petit coup de pression quand même...

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Epitaph...

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Les deux dernières minutes de l'album sont sans doute deux de mes minutes préférées dans l'histoire de la pop.