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Tournée américaine, The Record Plant, New York City, juin 1974
Bill Bruford (batterie, percussions), David Cross (violon, claviers), Robert Fripp (guitare, mellotron), Eddie Jobson (overdubbs violons et claviers), John Wetton (basse, chant)
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
Qu'y a-t-il de fondamentalement nouveau à écrire sur ce disque, "USA", répudié pendant des années par Fripp et dont la republication cd nous avait pourtant été promise depuis 1996 ? Six ans plus tard, et dans l'intervalle de nombreux problèmes, ... Attendez une seconde ! Mais n'ai-je pas déjà débuté une de mes chroniques ainsi ? "USA" et "Earthbound", les deux seuls albums en concert jamais publiés par King Crimson annonçant chacun la fin d'une période (ce n'est pas un hasard si l'on trouve "r.i.p." au dos de la couverture), n'ont jamais été, en soi, ce que le groupe produisit de plus indispensable. Si "Earthbound" pêchait par une trop pauvre production, "USA" souffre exactement de l'effet inverse. Pour publier un produit fini, les parties de violons, voire de piano, de David Cross ont été pour la plupart retravaillées en studio par Eddie Jobson (Roxy Music, Frank Zappa, U.K.) et le son général est polissé à l'envi ; seules quelques interventions choisies du public nous remémorent qu'il s'agit - ou qu'il est supposé s'agir - d'un live. Maintenant que le disque refait à nouveau surface dans le bac des disquaires, on a gonflé le disque de trois inédits : l'intro expéditive et habituelle de leurs concerts d'époque ("Walk On...No Pussyfooting") mais surtout, évidemment, les deux pièces maîtresses que sont "Fracture" et "Starless". Malgré les efforts consentis à la restauration et à la réhabilitation tardive de ce disque, rien n'atteindra jamais plus l'intensité du coffret 4 cd "The Great Deceiver" que je n'aurai de cesse de recommander à ceux désireux de se voir confronter à l'âme turbulente et trouble de King Crimson. Même "The Night Watch - Live at the Amsterdam Concertgebouw" ou, pour ceux qui peuvent se le procurer, le "Live in Central Park, NYC 07-01-74" paru dans le cadre du King Crimson Collector's Club, sont de bien meilleurs et de bien plus fidèles ambassadeurs.
note Publiée le jeudi 5 septembre 2002
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