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King Crimson › The Beat Club Bremen 1972

3 titres - 44:32 min

  • 1/ Improv : The Rich Tapestry of Life (29:49)
  • 2/ Exiles (7:52)
  • 3/ Larks' Tongues in Aspic Part One (6:51)

informations

Bremen Beat Club, Allemagne, 17 octobre 1972

line up

Bill Bruford (batterie), David Cross (violon, mellotron), Robert Fripp (guitare, mellotron), Jamie Muir (percussions), John Wetton (basse, chant)

chronique

L'aventure Collector's Club se poursuit en suivant l'ordre chronologique des évènements. Ce troisième volume est d'une toute aussi grande importance historique (toute proportion gardée bien entendu) que le premier volume de la série. Il s'agit ni plus ni moins du premier témoignage en concert à paraître de la nouvelle phase du groupe, vers 1972, reconstitué autour du noyau Wetton/Bruford/Cross/Muir, celui-là même qui nous livrera l'extraordinaire "Larks' Tongues in Aspic" un an plus tard et qui représente, très certainement, l'incarnation la plus audacieuse et aussi la plus chérie des fanatiques du groupe. Le coffret monolithique "The Great Deceiver" a beau être indispensable, il lui manquait une seule chose : la présence du percussionniste free jazz d'avant garde Jamie Muir, le grand instigateur des errances obliques du groupe qui va pousser celui-ci à flirter perpétuellement avec une certaine idée du danger. Concrètement, il faudra attendre deux minutes trente avant que le groupe ne se décide à rentrer dans le vif du sujet ; on entend d'abord les musiciens faire un dernier check-up sur leur matériel respectif avant de se lancer à corps perdu dans un délire indescriptible... C'est l'improvisation "The Rich Tapestry of Life" ou trente minutes de musique sans filet qui lance les bases des territoires obscurs de notre inconscient dans lequel le groupe va s'engager jusqu'à l'album "Red". Improviser pendant une demie heure induit des moments de flottements auxquels le groupe, malgré sa stature, n'échappe pas. Il n'en demeure pas moins une première prise de contact étonnante avec et entre les musiciens. C'est ici aussi que l'on pourra entendre une première ébauche du thème, clochettes comprises, qui donnera son titre générique à l'album qui cimentera ponctuellement leur union. En ce qui concerne le rendu sonore, il n'y a plus de défauts majeurs à signaler. Excepté le fait que, pour une raison qui m'échappe, l'enregistrement destiné à un décrochage télévisuel est au format mono !

note       Publiée le jeudi 19 décembre 2002

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    gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62

    J'ai découvert la longue impro en images (l'émission musicale allemande du Beat Club Bremen), c'est vraiment excellent de voir Jamie Muir en action. Et puis de cette formation il est vrai qu'il est compliqué d'avoir des traces live, et de qualité sonore correcte (!), du passage de Jamie Muir. Mais je vois qu'un live de cette fin 1972 a échappé à Progmonster, incroyable, celui donné à Oxford fin novembre. Concert incomplet, comme pour le Guildford que je n'ai pas écouté, mais la longue impro "A boolean melody medley" est excellente !

    Note donnée au disque :