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King Crimson › Live in Heidelberg, 1974
- 2005 • Discipline global mobile CLUB29 • 1 CD
9 titres - 58:05 min
- 1/ Improv : Heidelberg I (2:43)
- 2/ Doctor Diamond (7:03)
- 3/ Exiles (10:04)
- 4/ Improv : Heidelberg II (6:48)
- 5/ Starless (12:46)
- 6/ The Night Watch (4:39)
- 7/ Lament (4:19)
- 8/ Easy Money (6:35)
- 9/ Fracture (3:08)
informations
Konzerthaus Elzehof, Heidelberg, Allemagne, 29 mars 1974
line up
Bill Bruford (batterie, percussions), David Cross (violon, mellotron, piano électrique), Robert Fripp (guitare, mellotron, piano électrique), John Wetton (basse, chant)
chronique
Voilà ! Comment expliquez vous ça ? Dès les premiers instants de ce concert de 1974, l'ombre malsaine du vrai Crimso' plane au dessus de nos têtes sur une courte mais dense improvisation. Moi, j'ai ma petite idée là-dessous, et l'origine de cette différence fondamentale qui, pour une raison que j'ignore, échappe à certains, est multiple : en 1974, cette incarnation-ci a déjà de la bouteille et a eu tout le loisir de roder son matériel. Le Crimson de la précédente édition du Collector's Club (datant de 2000) est encore jeune et pèche par ses approximations. L'autre aspect important à mon avis et que l'on a tort de négliger, c'est l'entente au sein du groupe. Elle est explosive en 1974, pleine de tensions, avec des perspectives de départ, des attentes diverses, des conflits larvés. Elle est bon enfant et amicale en 2000. Bien entendu, il ne s'agit pas là d'un plaidoyer ouvert à ce que tous les groupes se mettent sur la gueule, mais c'est là une loi humaine auquel aucun de nous ne peut échapper : nous produisons le meilleur de nous-mêmes quand les conditions sont difficiles. Un simple exemple : prenez la seconde improvisation de ce disque, et comparez la à celle donnée en 2000 au concert de Varsovie. Il n'en faudra vraiment pas plus pour vous convaincre. Bruford et Wetton ont un groove de la mort qui tue, et Fripp se montre vil et sournois comme une vipère, derrière ce son unique qu'il ne retrouvera plus jamais par la suite, à l'image de Coltrane et son soprano, quelque chose de tellement personnel qu'il finit par ne faire plus qu'un avec son instrument. Un régal pour les oreilles puisque cette prestation comprend aussi quelques pièces incontournables de leur répertoire, comme les trop rares "Doctor Diamond" et "Lament", ou encore "Starless" que Fripp entame de manière erronée sur les accords de "The Night Watch", autre plantage amusant. La prise de son n'est ni excellente, ni exécrable, la voix de Wetton étant mixée fort en avant, camouflant parfois guitare et violon, mais la musique de King Crimson étant avant tout instrumentale, c'est un petit défaut technique dont nous n'aurons pas à pâtir longuement.
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- fracture › Envoyez un message privé àfracture
- Ah dire qu'on est déjà au 32ème KCCC (dont le 30ème est une infâme daube sonore), au 32ème live sur DGMlive, sans compter les 22 à Fripp, il n'y a pas à dire, le Roi pourpre mérite bien son nom de FuCKing Crimson...
- fracture › Envoyez un message privé àfracture
- Je te fais sans prob' une copie du concert de Asbury, Proggy (en format frac-schtroumpf), si tu veux... Tu sais où me contacter. ;oP
- Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago
- "un groove de la mort qui tue"...hum... Il est prêt pour M6 progmonster !
- Progmonster › Envoyez un message privé àProgmonster
- j'attendrais que ce soit en format "frac"... :o))
- Note donnée au disque :
- fracture › Envoyez un message privé àfracture
- Bon maintenant Proggy, il ne te reste plus qu'à chroniquer les 14 live du Crim' dispo en téléchargement sur DGMlive (format Flac). ;oP