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King Crimson › Beat

cd • 8 titres • 35:19 min

  • 1Neal and Jack and Me04:22
  • 2Heartbeat3:54
  • 3Sartori in Tangier3:34
  • 4Waiting Man4:27
  • 5Neurotica4:48
  • 6Two Hands3:23
  • 7The Howler4:13
  • 8Requiem6:38

informations

Londres, Angleterre, 1982

Troisième réédition pour King Crimson, cette fois en HDCD et sous pochette carton (miniature vinyle) en tirage limité

line up

Adrian Belew (guitare, chant), Bill Bruford (batterie électronique), Robert Fripp (guitare), Tony Levin (basse, chapman stick)

chronique

Tout porte à croire que King Crimson est en train d'écrire une nouvelle trilogie. Même sonorité, même concept graphique. Mais surtout, même line-up ! Chose somme toute banale mais qui a des allures d'événement dans le chef de King Crimson... Ainsi Beat démarre exactement là où "Discipline" nous avait laissé, Neal and Jack and Me sonnant étrangement comme un prolongement de "Discipline", le titre. Les duellistes Belew et Fripp s'en donnent à cœur joie et nous délivrent encore un beau florilège de parties de guitares enchevêtrées, reprenant à leur compte la rhétorique des canons et l'enivrement trouble des expérimentations du minimaliste Steve Reich. Hélas, la force et l'urgence du précédent volume (si, si, y en avait une, je vous jure) ne se retrouvent pas sur l'album présent, qui se perd quelque part dans son désir inavoué d'atteindre un succès commercial (Heartbeat). Concession à l'époque ? Nous sommes en 1982, ne l'oublions pas... Si la saveur pop — en grande partie imputable au talent d'écriture d'Adrian Belew — est omniprésente (Waiting Man, Two Hands, The Howler), et ce au grand dam des conservateurs purs et durs, King Crimson prend tout de même le pari de s'en servir pour l'intégrer dans sa musique sans compromission qui, à y regarder de plus près, n'a strictement rien à faire dans le Top 50. Je reviens là-dessus, mais reprenez Waiting Man et surtout The Howler et tentez d'analyser ce qui s'y passe rythmiquement. Vous m'en direz des nouvelles... Toutefois, des titres comme Neurotica et Requiem sont là pour prouver que le Roi cramoisi n'a pas perdu de sa fougue et de sa sauvagerie, allant même jusqu'à compenser ce défaut en concentrant sur ces deux titres toute la folie absente du reste de l'album.

Moyen
      
Publiée le jeudi 6 décembre 2001

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Note moyenne        34 votes

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Le plus pop, le plus estampillé 80s (Waiting Man qui pourrait annoncer le Flic de Beverly Hills, Two Hands qui me donne envie d’être en costard en lin blanc et mocassins sans chaussettes). La maîtrise et l’élégance enrobent le tout. Et la folie peut toujours ressurgir (ce Requiem parfait pour, en conclusion, nous dire qu’on a pas bien écouté ce que l’on vient d’écouter). Du vice rutilant.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

De la pop certes mais de qualité

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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La Musique du Futur.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Mieux que ça.

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Talking Crimson Heads