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King Crimson › Three of a Perfect Pair
- 2001 • EG records CDVKCX10 • 1 CD
cd • 9 titres • 68:13 min
- 1Three of a Perfect Pair4:13
- 2Model Man3:49
- 3Sleepless5:24
- 4Man with an Open Heart3:05
- 5Nuages [That Which Passes, Passes Like Clouds]4:47
- 6Industry7:04
- 7Dig Me3:16
- 8No Warning3:29
- 9Larks' Tongues in Aspic Part Three6:05
informations
Londres, Angleterre, 1983
Troisième réédition pour King Crimson, cette fois en HDCD et sous pochette carton (miniature vinyle) en tirage limité. Cette fois avec pas moins de 6 bonus : "The King Crimson Barber Shop" (déjà présent sur le box "Frame by Frame", 3 remix de "Sleepless" et deux impros, "Industrial Zone A" et "Industrial Zone B"
line up
Adrian Belew (guitare, chant), Bill Bruford (batterie électronique), Robert Fripp (guitare), Tony Levin (basse, chapman stick)
chronique
Comme on s'y attendait, Three of a Perfect Pair est bel et bien le dernier volet de la trilogie '80 de King Crimson. Rejoignant "Starless and Bible Black" au titre d'album le plus incompris, il partage avec lui plus d'un point commun : tous deux sont entourés d'une aura malfaisante, tous deux sont partagés. Et même si cette fois, il n'est pas question de boucher les trous avec des titres en concert, la division est encore plus flagrante ici qu'elle ne l'était sur l'album de 1974. Le 33 tours illustrait parfaitement cette dualité ; une face A très (trop ?) pop (pourtant la partition de la plage titulaire est encore d'une complexité inhumaine), ponctuée en bout de sillon par un superbe instrumental, Nuages, qui laissait présager ce qui allait survenir sur l'autre face... L'ombre menaçante du Roi Pourpre s'étend peu à peu. Sa présence, indéniable. Il est temps de poser fébrilement l'aiguille sur son côté pile. C'est alors une face B d'anthologie que l'on écoute, une face B où l'on retrouve ce plaisir malsain à se faire malmener par un King Crimson allant au bout de lui-même. Industry, Dig Me, No Warning s'enchaînent, espacés par de courts silence qui ont un poids colossal. King Crimson n'a jamais sonné si jusqu'au-boutiste. Le rock expérimental futuristico hi-tech qu'ils dressent devant nous a de quoi faire peur. Un ciel bleu apparaît. Le soleil irradie des villes de machines aux contours cliniques, où toute trace d'humanité a irrémédiablement disparu. Une troisième partie au mythique Larks' Tongues in Aspic vient, étonnamment, gâcher la joie des retrouvailles, puisque, sans grande conviction, il vient mettre un point final à l'aventure, malgré une intro à dégoûter à vie ceux qui veulent apprendre la guitare. Disque ambivalent, et ambigu au possible. Du King Crimson pur jus.
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commentaires
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Moi aussi, ça a été pendant longtemps mon préféré de la trilogie 80s, ne serait-ce que pour la face "pop" que je trouve absolument prodigieuse et puis j'ai réécouté "Discipline" (que je n'avais pas réécouté depuis longtemps) il y a peu, je me suis pris "une claque", et maintenant, je ne sais plus trop. En tous cas, quand je veux écouter un album de King Crimson, celui-ci revient très souvent sur ma platine.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
En fait, c'est mon préféré de la trilogie 80s. Pop basique, la première partie? En surface alors. Car si le vernis est impeccablement appliqué, sous la patine, c'est quand même une mécanique bien torturée. Et là où Discipline est juste impressionnant, celui-ci ressuscite bien plus le malaise enivrant des outrages des années 70.
- Note donnée au disque :
- Gros Bidon › Envoyez un message privé àGros Bidon
Effectivement 2 parties qui n'ont rien à voir. Première partie de la pop de seconde zone qui peut être vite oubliée. Deuxième partie, le king comme on l'aime ou l'aimait, inventif, dissonant, brutal et incomparable. Je connais pas bien ce groupe que j'ai perdu de vue après le majestueux "In The Court Of..." Donc je ne m'explique pas ces deux temps de l'album mais c'est très déroutant.
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Purée, 'Man with an open heart'...Clone de Talking Heads mais quel clone !
- Note donnée au disque :
- Consultant en informatique › Envoyez un message privé àConsultant en informatique
Mon préféré des trois 80ies, un peu moins Talking Heads et un peu plus Gang of Four (de Solid Gold). Belew est phénoménal sur celui-là.