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King Crimson › Lizard
- 2000 • EG records CDVKCX3 • 1 CD
cd • 5 titres • 42:28 min
- 1Cirkus6:27
- 2Indoor games5:37
- 3Happy family4:22
- 4Lady of the dancing water2:47
- 5Lizard23:15
informations
Wessex Sound studio, Londres, Angleterre, 1970
Troisième réédition pour King Crimson, cette fois en HDCD et sous pochette carton (miniature vinyle) en tirage limité
line up
Mel Collins (flûte, saxophone), Nick Evans (trombone), Robert Fripp (guitare, mellotron, piano électrique), Gordon Haskell (basse, chant), Peter Sinfield (parolier), Keith Tippett (piano, piano électrique), Andy McCulloch (batterie), Robin Miller (hautbois, cors anglais)
Musiciens additionnels : Jon Anderson (chant 5 (Prince Rupert's Lament))
chronique
- symphonique
C'est resté longtemps un des albums les plus controversés du groupe. Robert Fripp lui-même, à la veille de ces remastérisations, avouait son détachement le plus total au sujet de cette production. Même si je ne peux que m'aligner sur cette déclaration, avouez que ce détail est amusant ; n'oublions pas qu'à la publication de ce disque, une année à peine après l'incroyable "In the Court", la destinée de King Crimson ne repose déjà plus qu'entre les mains de Pete Sinfield, sa plume, et Robert Fripp, son guitariste. On ne connaîtra jamais le fin mot de l'histoire... Quoi qu'il en soit, même s'il a clairement joué la carte du chantage affectif pour finalement libérer la cabine du capitaine, Fripp a bel et bien fini par s'approprier la paternité du groupe, délivrant au final un disque qu'il répudie aujourd'hui alors que, et c'est là toute la beauté du paradoxe, il doit en assumer la plus grande part de responsabilité. Si l'album comporte, bien sûr, des moments forts ("Cirkus", le coda de "Lizard" et sa guitare pétrifiante de perfidie), l'environnement sonore, renforcé par la présence exceptionnelle - et donc historique dans toute la carrière du groupe - d'un synthétiseur, s'éloigne à vrai dire des canons esthétiques autrefois érigés par le Roi Pourpre. Sa mélancolie tourmentée et passionnelle à laquelle le groupe nous avait déjà habitué est, en dépit des apparences, magnifiée, en dépit de ses problèmes internes, mais en choisissant délibérément le parti pris de l'extrême ; rococo, baroque, pompeux, classieux à souhait, autant de définitions qui collent à la peau de "Lizard", et qui en font un des favoris toute période confondue de l'élite progressive. Un paradoxe de plus pour ce groupe qui, bien qu'étant malgré lui l'instigateur de ce courant, n'aura de cesse, dans toute son histoire, le besoin de s'en défaire pour mieux l'outrepasser.
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notes
Note moyenne 55 votes
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commentaires
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
C'est le seul qui me manque sur la période des 70's, j'en ai jamais fait une priorité et il faut avouer que c'est celui que j'écoute le moins souvent... Alors qu'il y'a Keith Tippett au piano quand même !
Message édité le 29-08-2024 à 20:57 par SEN
- Note donnée au disque :
- Dun23 › Envoyez un message privé àDun23
M'a échappé pendant longtemps celui là, je ne sais pas pourquoi, pour l'heure, j'aime bien, c'est pas parti pour être mon préféré, je vois pas ce qui peut battre la période bénie Wetton-Bruford, mais c'est gouleyant, j'aime bien.
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Toujours pas vraiment, celui-là. Fripp se perd un peu dans son propre labyrinthe. Ça donne du prog-collage par moments, fort joli mais qui, finalement, tombe dans l'écueil du genre plus souvent qu'il n'en faut. Le reste est pas follement inspiré, non plus, tout en jouant correctement sa partition. Le Comfort Pourpre, paradoxe non stimulant.
- Note donnée au disque :
- Cinabre › Envoyez un message privé àCinabre
Fast clap
- Note donnée au disque :
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Note un peu sévère du chroniqueur pour un album que je trouve bien meilleur que son prédécesseur. A la réécoute (du mix de Seven Wilson), je dirais même qu'il n'a pas à rougir dans cette première partie de carrière du Roi Cramoisi
- Note donnée au disque :