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King Crimson › Live at the Zoom Club 1972
- 2002 • Discipline global mobile CLUB20 • 2 CD
10 titres - 115:03 min
- 1/ Larks' Tongues in Aspic Part One (8:22)
- 2/ Book of Saturday (3:16)
- 3/ Zoom (22:03)
- 4/ Improv : Zoom Zoom (44:48)
- 5/ Easy Money (4:08)
- 6/ Improv : Fallen Angel (4:12)
- 7/ Improv : Z'Zoom (4:48)
- 8/ Exiles (8:36)
- 9/ The Talking Drum (6:13)
- 10/ Larks' Tongues in Aspic Part Two (8:37)
informations
Zoom Club, Francfort, Allemagne, 13 octobre 1972
line up
Bill Bruford (batterie), David Cross (flûte, violon, mellotron), Robert Fripp (guitare, mellotron), Jamie Muir (percussions), John Wetton (basse, chant)
chronique
Cela démarre dans le même brouhaha qui avait fait craindre le pire sur le "Live in Plymouth". Mais rapidement, guitare et violon viennent dominer l'audience, la contraignant au silence. Un ovni approche : c'est l'indomptable "Larks' Tongues in Aspic Part One". Pas encore dans sa forme aboutie, mais aux contours déjà définis. Après le déjà providentiel enregistrement au Beat Club de Bremen, voici, à ma connaissance, le deuxième témoignage en concert du crucial apport de l'ex-percussionniste de la Music Improvisation Company, Jamie Muir, à l'architecture polymorphe du nouveau King Crimson. Encore un fabuleux document. Et encore un enregistrement dont la qualité laisse à désirer. Un bourdonnement omniprésent rend le son compact, touffu, presque impénétrable, et noie par moment les différentes sources sonores dans un vrombissement continu, annihilant tout discernement souhaitable. Passé le cap difficile où l'oreille doit s'habituer à cet environnement particulier, il nous reste à dresser un portrait de ce généreux set de deux CD. King Crimson était ce soir là complètement fou et impétueux pour se produire sur scène sans avoir préparé la moindre playlist, avec l'insolente volonté de ne pas concéder le moindre centimètre au répertoire du passé. King Crimson plonge ici dans l'inconnu et nous emmène avec lui dans de folles improvisations ("Zoom Zoom" fait 44 minutes, vous voyez le genre ?) dont seront extraits ultérieurement des titres comme "Lament" ou "Fallen Angel". Tout ici n'est qu'à un stade d'ébauche ("Easy Money" et "Exiles" recouvrent une autre dimension de par l'apport du mellotron). Et c'est précisément ce qui rend l'aventure passionnante à décortiquer. Paradoxalement, le rôle concret du percussionniste se fait moins entendre que sur les bandes du Bremen Beat Club. Mais l'esprit du danger est là, et bien là. Ce "Live at The Zoom Club", la première apparition scénique de la seconde mouture du groupe, est aussi historiquement important que "Live in Hyde Park", "Live in Central Park" et "Discipline : Live at Moles Club". Les amateurs s'accommoderont sans trop de problèmes aux défauts inhérents à ces bandes de qualité discutable.
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