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Enregistré au Château d'Hérouville et au Hansa by the Wall
Carlos Alomar (guitare), David Bowie (chant, guitares, basse, harpe, violoncelle, trompette, synthétiseurs, saxophones, harmonica, piano, percussions, vibraphones, xylophones), Dennis Davis (batterie), Brian Eno (chant, harpe, traitements de guitares, chambrelain, piano, synthétiseurs), George Murray (basse), Iggy Pop (chant), Ricky Gardener (guitare), Roy Young (piano, orgue), Mary Visconti (chant), Eduard Meyer (violoncelle), Peter (pianos, harpe), Paul (pianos, harpe)
Bon, comment vous parler de ce... truc ? N'étant pas encore présent en janvier 1977 lors de la sortie de l'album, je ne peux qu'imaginer la tête de ceux qui ont écouté l'album à sa sortie. Parce que c'est sûr, ils devaient en tirer une sacrée tronche à ce moment-là... "C'est quoi ce machin ?", "Ça porte quel nom cette 'musique' ?", "C'est Bowie, ça ?", etc... Bref, après avoir bluffé tout son monde avec "Young americans" deux ans plus tôt, Bowie remet ça ici. Le "thin white duke" est en pleine dépression ("Low") et s'est exilé à Berlin avec Iggy Pop. À partir de là, et avec la précieuse collaboration de Brian Eno, Bowie va donc réaliser ce "Low". Les deux faces du LP sont très distinctes. La première (jusqu'au titre "A new career in a new town") est une succession de petites pièces, de "fragments de morceaux" n'excédant qu'à peine les 3 minutes. La musique est très marquée par l'électronique, les synthés et autres triturations sonores. Déjà là, avec ces sept morceaux, Bowie part dans des directions inconnues tout en gardant une base pop. "A new career in a new town" se présente déjà comme une transition vers la deuxième face de l'album, encore plus déconcertante... Le style devient beaucoup plus ambient et aérien avec en plus ici l'harmonica de Bowie et un côté répétitif. À partir de "Warszawa", les expérimentations et les changements sont encore plus radicaux... La musique devient presque entièrement instrumentales (déjà qu'il n'y avait pas beaucoup de chant....), lente et oppressante. Bowie propose ici de véritables peintures sonores où prédominent les synthétiseurs. L'ambiance est vraiment très très sombre, déprimante. Bowie a rarement été aussi inspiré, chaque seconde de l'album est une réussite totale. Déroutant au premier abord, il devient une véritable perle avant-gardiste au fil des écoutes. Bien que ne comportant aucun tube, ce "Low" fait indéniablement partie des chefs-d’œuvre de Bowie. Et dire qu'il ne s'agit que du premier volet de la trilogie berlinoise...
note Publiée le lundi 9 décembre 2002
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Les originaux sont interstellaires, pour le coup, chez Bowie. ça vaut le billet de 20 boules, voire 30, pour Low (purée, il se serait si mal vendu, celui-là ?). J'avais lu quelque part que un des live était naze en original mais carrément cool enversion double cd deluxe réédité. Je crois que Stage a une amélioration aussi, genre ordre du concert respecté... (et pour répondre à la question: peu écouté les remasters. Pour alladin sane, j'avais rien remarqué de spécial. )
On trouve des remasters post 1999 maintenant... Un remaster 2013 de Aladdin Sane, un remaster 2015 (ou 2016) de Station to Station ; et là, des remasters 2017 de Low, Heroes, Lodger, Scary Monsters, Stage ... Quelqu'un ici en a-t-il écoutés ? L'achat se justifiet-t-il car ces produits seraient très bons, meilleurs que les remasters 1999 ?
Presque une année déjà. A l'image de la quasi totalité de la discographie de Bowie, cet album novateur, excitant est vecteur de mille et une émotions. Unique.
"Sound & Vision" me donne à chaque fois l'impression d'être sur une île en papier canson avec des couleurs claires et bien découpées, bien enfantines, genre la pochette de la compile Boys don't Cry, il y a beaucoup de mélancolie dans cette petite chanson simple, toute happy sautillante (new wave, what else ?) qui m'a toujours troublé, difficile d'exprimer cette émotion mais peu importe, c'est synésthésique, Bowie réussit à nous faire écouter du bleu mer et du jaune soleil, c'est fortiche quand même.
Chez bibi c'est Warszawa. La musique d'un obscur remake polonais de Casualties of War ?