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David Bowie › Station to station

cd • 6 titres

  • 1Station to station
  • 2Golden years
  • 3Word on a wing
  • 4TVC15
  • 5Stay
  • 6Wild is the wind

informations

Enregistré aux Cherokee Studios à Hollywood

line up

Carlos Alomar (guitare), Roy Bittan (piano), David Bowie (chant, guitare, saxo, moog, mellotron), Dennis Davis (batterie), George Murray (basse), Warren Peace (chant), Earl Slick (guitare)

chronique

"It's the return of the thin white duke, throwing darts in lovers' eyes". Dès la première phrase de l'album, tout est dit ! Bowie est de retour. Parce que je persiste et signe, "Young americans" était une erreur ! Non, il ne s'agissait pas d'un album de Bowie, c'était un album de soul AVEC Bowie... Nuance... Là, le style est toujours teinté de disco, mais à la différence du précédent LP, Bowie maitrise entièrement ce qu'il crée ! "Golden years" est très proche des morceaux de "Young americans", sauf qu'ici, le titre est bon, inspiré et, surtout, on sent bien la patte et l'influence de Bowie dessus. David a retrouvé sa voix et son style de chant qui manquait à l'album précédent. Le LP dans sa globalité est plus froid et mécanique tout en étant donc très disco. Le titre éponyme (de plus de 10 minutes !) résume parfaitement bien l'album de ce point de vue. On peut dire qu'il s'agit d'un très bon compromis entre rock et disco, avec le retour de guitares légèrement plus agressives par moment. Bowie a aussi très certainement été grandement influencé par son voyage au travers de l'URSS par le Trans-sibérien lors de l'écriture de l'album. En effet, après une expérience traumatisante d'un voyage en avion fin 1971, Bowie décidé de ne plus utiliser ce moyen de locomotion par la suite ! D'où ce voyage sur le célèbre train soviétique pour rentrer du Japon en Europe ! Pour en revenir à l'album, il n'y a pas de mauvais titres, il y en a même d'excellents comme le superbe final "Wild is the wind" où Bowie peut se laisser aller en jouant au crooner, domaine où il excelle. En fait, depuis "Diamond dogs", David Bowie expérimente et change beaucoup de style et ce "Station to station" est une étape dans ses expérimentations et reste vraiment à part dans la discographie de l'Anglais, le son y est vraiment très particulier, et la suite de la carrière du "Thin white duke" ne fera que confirmer ce constat. En effet, quelques temps après la sortie de l'album, Bowie aurait salué la foule de ce qui sera interprété comme un salut nazi ! A la suite de cet incident, l'Anglais partira s'installer à Berlin avec son pote Iggy Pop où il enregistrera son œuvre la plus avant-gardiste et intéressante de toute sa carrière, la légendaire "trilogie berlinoise" ("Low" - "Heroes" - "Lodger"). Alors, ce "Station to station", un album de transition ? Un peu plus que cela même...

Très bon
      
Publiée le dimanche 24 novembre 2002

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notes

Note moyenne        47 votes

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commentaires

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

« Wild is The Wind » est bouleversante. Mais si on l’écoute après la version de Nina Simone, c’est encore plus beau. Et ce disque reste une belle énigme, un truc qui va quelque part sans qu’on sache où. Exquise esquisse.

Note donnée au disque :       
Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Je ne m'en lasse pas (le propre des chefs d’œuvres)

Note donnée au disque :       
Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Richard, complètement...

nicola Envoyez un message privé ànicola
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Avec son sens de l’humour, il aurait pu manquer une carrière de musicien.

Richard Envoyez un message privé àRichard

Pas une semaine sans l'écouter. Bowie me manque. Tout simplement.