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Enregistré au Power Station à New York
Carlos Alomar (guitares), David Bowie (chant, claviers), Dennis Davis (batterie), Robert Fripp (guitare sur les titres 1, 2, 3, 5, 6, 8 et 10), George Murray (basse), Pete Townshend (guitare sur le titre 9), Tony Visconti (chant, guitare sur les titres 2 et 3), Chuck Hammer (guitare sur les titres 4 et 6), Roy Bitten (piano sur les titres 2, 4 et 6), Andy Clark (claviers sur les titres 4, 5, 7 et 9), Lynn Maitland (chant), Chris Porter (chant), Michi Hirota (chant sur le titre 1)
A peine sa trilogie berlinoise achevée que déjà Bowie est de retour en avril 1980 avec un nouvel album sous le bras ! Après ses frasques avant-gardistes, Bowie revient avec un disque plus conventionnel, mais toujours avec un décalage par rapport au reste du monde artistique. En effet, l'album est très déroutant avec toute une tripoté de guest-star de luxe dont Pete Townshend des Who ainsi que Robert Fripp de King Crimson complètement déchainé. Et il faut bien avouer qu'une bonne partie du succès de cet opus vient des guests qui apportent une diversité et un décalage justement nécessaire à Bowie. Il est vrai que la majorité des titres ne sont pas ce que Bowie a réalisé de mieux, surtout sur la deuxième face de l'album (à part le marrant "Because you're young" où figure justement Pete Townshend, tiens tiens...). Ajouté à cela une production très moyenne, très froide, annonçant déjà le son horrible de la pop des années 80... Oui mais voilà, il y a "Scary monsters", "Fashion" et surtout ZE masterpiece, "Ashes to ashes", titre absolument génial, fabuleux, hors des normes de l'époque, qui aura en plus la chance d'être mis en images dans un clip mémorable totalement apocalyptique et déjanté ! L'un des plus grands clip-vidéo de l'histoire, si ce n'est le meilleur... Oui, Bowie peut aussi remercier Fripp de sa collaboration (argh, la guitare complètement folle et délirante sur "Fashion"...), et oui, Bowie réussi à s'en sortir avec un bon album, sauvé par quelques perles éblouissantes de génie au milieu de morceaux limites moyens. Trop inégal cependant pour espérer mériter plus de 4/6...
note Publiée le dimanche 19 janvier 2003
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la face 2 est juste torturée au possible, contrepied avec les deux tubes de la face A... Il faut l'écouter séparément car effectivement, en comparaison c'est poussif à mort (d'ailleurs, c'est poussif à mort). Par contre les paroles sont fabuleuses, en mode paranoïa politique (même came que "The Tower" des pink dots), sur cette face B il fait passer Ian Curtis et Howard Devoto pour de joyeux drilles... Cela dit sans les paroles il faut reconnaître que ça sent la grosse perte d'inspi du Bowie de ces années-là... il a quand même eu une traversée du desert de 10 bonnes années, en fait.
A mes oreilles, ce sont celui-ci et Lodger les disques les plus étranges de Bowie. Quoi d'autre sur celui-ci ? La face 2 est chiante, la face 1 est d'enfer
Je sais, je sais, mais avec des si...Bowie aurait eu aujourd'hui 70 ans...si seulement si...Cet album est une pertinente excuse pour se souvenir que lorsque l'Anglais se veut moins défricheur de territoires inconnus, il est aussi capable de nous proposer avec une insolente facilité une pop classe et qui donne des frissons. Bowie, quoi.
Merci pour cette chronique (d'il y a 13 ans, je sais). Content de lire cela. Je m'y retrouve beaucoup. Une des phrases "bateau" concernant Bowie est de toujours prendre cet album comme point de référence "du dernier bon album". J'ai toujours été surpris de cela. Bien sur, Scary Monsters est mieux que Let's Dance/Tonight/Never let me down. Bien sur "Ashes …" est une perle. Mais c'est loin d'être un album génial. Que de morceaux faibles (surtout la face B).
Non, la fin de l'âge d'or des 70's, c'est Lodger (qui lui est un album original, inspiré et tout aussi déroutant dans son orchestration).
La guitare de Fripp c'est quelque chose quand même !