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Reeves Gabrels › The sacred squall of now

11 titres - 50:43 min

  • 1/ 119 Years Ago (6:27)
  • 2/ Say that Now (4:08)
  • 3/ Husnu (5:20)
  • 4/ You've Been Around (2:54)
  • 5/ Thirteen (3:59)
  • 6/ Problem (4:24)
  • 7/ B.M.Y. (5:57)
  • 8/ Firedome (3:40)
  • 9/ Comeback (3:45)
  • 10/ The King of Stamford Hill (4:57)
  • 11/ Bad Moon Rising (5:12)

informations

Playtime Studio, Boston, USA, 1995

line up

Frank Black (chant, guitare), David Bowie (chant), Reeves Gabrels (chant, guitare, banjo, basse), Mike Levesque (batterie), Hunt Sales (batterie), Dan McCarrol (batterie), Milt Sutton (percussions, batterie), Jeffrey Gaines (chant), Gary Oldman (chant), Matt Gruenberg (basse), David Hull (basse), Charlie Sexton (choeurs), Ukis N'Cluess (basse)

chronique

Mais qui est donc ce Reeves Gabrels ? C'est l'homme qui a réussi à faire sortir de son trou ce caméléon de David Bowie, à lui redonner envie de jouer dans ces moments de doute, où il toucha presque le fond ("Tonight" et "Never Let Me Down"). Dans cette perspective, Gabrels est aussi important à l'histoire d'un Bowie qu'un Mick Ronson ou un Robert Fripp dont Reeves Gabrels se veut le savoureux mélange, alliant feeling, technique et inventivité. Il a fallu attendre la sortie du dernier "Heaten" en 2002 pour que David Bowie se passe des services de son allié de l'ombre, après une collaboration qui avait commencé depuis 1987 et qui s'était même poursuivie pendant l'anecdotique épisode Tin Machine. L'épreuve du disque solo allait nous révéler si Gabrels était aussi ingénieux dans un cadre qui ne flirte pas, pour une fois, avec la démesure. Le guitariste n'échappera pourtant pas aux travers des exercices de style des autres requins de studio qui s'y sont collés avant lui, croyant pouvoir voler de leur propres ailes rien qu'à l'huile de bras. Pour se rassurer ou se donner du crédit (ou les deux ?), il convie tout de même Bowie à la fête ("You've Been Around", repris dans une autre version, moins rock, sur "Black Tie White Noise"), Frank Black, des défunts Pixies, et même l'acteur Gary Oldman, sans grand intérêt il faut bien l'avouer. Cette suite de onze titres souffre hélas d'une succession de plages à la réussite en dent de scies. Gabrels se révèle tout de même en chanteur sensible sur "Say That Now", "Problem" ou "Comeback" qu'il est dommage de voir juxtaposés aux côtés des titres franchement dispensables enregistrés en compagnie des invités précités. "Husnu", très Zeppelinien, et les deux autres instumentaux, "Thirteen" et "Firedome" montrent la facette la plus expérimentale et la plus hargneuse de l'axeman, alors que "B.N.Y.", mais aussi la reprise incroyablement pesante de "Bad Moon Rising" du Creedence Clearwater Revival de John Fogerty, sont des blues vaseux et, sans doute aussi, les grands moments de ce premier effort . Avis mitigé, en fin de compte, pour un disque qui l'est tout autant.

note       Publiée le jeudi 27 juin 2002

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