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Peter Hammill › Over

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SEN      jeudi 17 juin 2021 - 14:14
kaplan      vendredi 18 mars 2011 - 19:22
Thierry Marie      mercredi 22 décembre 2010 - 17:43
vincenzo      lundi 1 octobre 2007 - 12:36
Coltranophile      mercredi 12 juillet 2023 - 14:25
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torquemada      mardi 2 mai 2006 - 09:29
Progmonster      dimanche 30 avril 2006 - 22:09
Nicko      mardi 29 juin 2021 - 15:58
gibsonbacker      jeudi 19 juin 2008 - 03:15
docteur.justice      lundi 9 octobre 2006 - 16:48

8 titres - 46:27 min

  • 1/ Crying Wolf (5:12)
  • 2/ Autumn (4:13)
  • 3/ Time Heals (8:42)
  • 4/ Alice (Letting Go) (5:33)
  • 5/ (This Side Of) The Looking Glass (6:57)
  • 6/ Betrayed (4:44)
  • 7/ (On Tuesdays She Used to Do) Yoga (3:55)
  • 8/ Lost and Found (7:11)

informations

Foel Studios, Llanffair Caerinion, Pays de Galles, 27 juin - 4 juillet 1976

line up

Guy Evans (batterie), Peter Hammill (guitare, claviers, chant, etc.), Nick Potter (basse), Graham Smith (violon)

chronique

Le temps de conclure la trilogie noire du générateur, pratiquemment deux ans se seront écoulés. "Over" surgit donc du néant en février 1977, baigné d'une lumière blafarde qui cache en réalité bien son jeu. Comme le suggère le titre de l'album, l'auteur s'inscrit une nouvelle fois en totale rupture avec son passé, direct ou indirect. Rupture avec le rock révolté de Rikki Nadir, même si "Crying Wolf" permet à la transition de se faire en douceur. Rupture avec le Van Der Graaf Generator de la vieille époque, réintégrant momentanément Nick Potter et invitant pour la première fois le violoniste Graham Smith, rescapé des String Driven Thing, précédant pour le coup de quelques mois seulement le lifting opéré par Van Der Graaf avec l'album "The Quiet Zone/The Pleasure Dome" ("Time Heals" et "Lost and Found", en écho à "La Rossa"). Rupture affective enfin, puisque, à l'image de "Blood On The Tracks", "Hear My Dear", "Face Value", "Tunnel of Love" ou "Devotion and Doubt", albums qui l'ont précédé ou qu'il précède, "Over" construit lui aussi sa trame narrative au sortir d'une relation amoureuse difficile. L'épure de "Fool's Mate" et "Chameleon in The Shadow of Night" refait donc surface. Mais pas de quoi s'affoler pour autant puisque ici le contexte appele à un tel traitement. Et que rêver de mieux que l'incroyable expressivité dont est capable la voix de Peter Hammill pour parler de peine, de douleur, de rancoeur, d'amertume, de rage et d'ironie dans autant de tableaux qui visitent cette palette de sentiments contrariés ? Les plages pour violon et voix que sont "Autumn" et "Betrayed" sont magnifiques même si les sujets traîtés demandent une approche différeciée. La surenchère dramatique atteint des sommets sur "(On Tuesdays She Used to Do) Yoga", limite inquiétant, ou encore "(This Side Of) The Looking Glass" où les arrangements pour large ensemble de cordes rappelent dans ses passages les plus solennels l'Allegretto de la septième symphonie de Beethoven. Fini. Tout est donc fini. Sans plus attendre, il faut se ressaisir. Et dès maintenant, regarder l'avenir droit dans les yeux.

note       Publiée le dimanche 30 avril 2006

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    Reflection Envoyez un message privé àReflection

    Je confirme... et tu as bien résumé. Étant parfois un peu rebuté par ses "explosions théâtrales" (chez VDG ou en solo) j'apprécie ici ce côté "dépouillé". Pas besoin d'en faire des tonnes : "j'ai bien assez de patos pour vous embarquer avec 3 bouts de ficelles..." j'exagère car il y a de sacrés compos sur celui là... mine de rien... gros coup de cœur du moment.

    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    C'est, en effet, un de ses plus touchants, intimes et déstabilisants. Une confession flamboyante. Il se rapproche un peu de ce que "Again procurait sur "In Camera", en ce sens. "Autumn", "Time Heals", "Lost and Found" pourraient écraser le disque mais aucun titre ne laisse tomber la tension.

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    Reflection Envoyez un message privé àReflection

    (Peter... tu étais abandonné au milieu d'un bac "à 5 euros"... quelle injustice !) Première écoute : un disque qui s'annonce "rock bottomesque"; mais comment fais-tu pour instaurer un tel malaise avec "3 fois rien" (en comparaison avec ce que tu as fait auparavant) ? Quelle voix aussi sur ce disque... du Hammil "3ème distillation". Bon... je vais (ré)ecouter avant de poursuivre...

    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Je me suis laissé tenter par cet album trouvé chez mon disquaire, quelle voix, quel album, j'avais jamais pris la peine de m'intéresser à ce qu'il avait fait en dehors de VDGG et je rejoins un des commentaires précédent : Hammill est un géant !

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    J'aime bien ce statut d'album de la rupture et d'œuvre engendrée dans la douleur, pour un mec qui a jamais trop montré des signes de bien-être ou d'insouciance... "Crying Wolf" on dirait qu'il déboule pour le tube à riff qui tue de l'année 77. C'est comme s'il jouait une version beauf de lui-même, exprès pour mieux te chopper en traître avec sa sale voix de sorcière biscornue ultra-théâtrale. Et après il t'attaque le moral, piece by piece, au candélabre et au chalumeau. Salaud.

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