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Peter Hammill › The fall of the house of Usher

21 titres - 74:14 min

  • 1/ An unenviable role (2:29) - 2/ That must be the House (4:56) - 3/ Architecture (3:40) - 4/ The Sleeper (3:19) - 5/ One thing at a time (2:50) - 6/ I shun the light (3:46) - 7/ Leave this House (5:05) - 8/ Dreaming (3:30) - 9/ A chronic catalepsy (3:16) - 10/ The Herbalist (3:32) - 11/ The evil that is done (3:46) - 12/ Five years ago (3:51) - 13/ It's over now (3:32) - 14/ An influence (3:18) - 15/ No rot (2:27) - 16/ She is dead (3:51) - 17/ Beating of the heart (5:20) - 18/ The Haunted Palace (4:22) - 19/ I Dared not speak (2:57) - 20/ She comes towards the Door (1:07) - 21/ The Fall (3:20)

informations

Terra Incognita, Bath, Angleterre, 1991-1999

line up

Stuart Gordon (violon), Peter Hammill (guitare, claviers, chant), Sarah-Jane Morris (chant), Andy Bell (chant), Lene Lovich (chant), Herbert Grönemeyer (chant)

chronique

  • rock opera

Voici sans aucun doute l'oeuvre la plus déconcertante jamais réalisée par Peter Hammill. Comme d'autres avant ou après lui - je pense à Pete Townshend ou à Roger Waters notamment - notre homme s'essaye lui aussi au rock opera, et Dieu nous préserve, s'il existe, qu'une telle idée puisse émerger un jour de l'esprit de Jimmy Page. Je m'écarte du sujet. Je disais donc opéra rock, mais rock est en fait un bien grand mot. Paraîtrait, à en croire la bio, que Hammill travaillait sur ce projet d'adaptation de la fameuse nouvelle d'Edgar Allan Poe depuis une vingtaine d'année déjà ! Manque de bol, c'est en 1991 qu'il décide de donner le jour à ce projet ambitieux, au sortir d'albums plutôt lamentables comme "Skin" et "In A Foreign Town" dont il va pourtant en partie tirer profit en adaptant, ô malheur, son travail en terme de programmation midi pour le bienfait de l'entreprise. C'est Some Bizarre qui se risque alors à produire et à distribuer la chose, fort mal d'ailleurs. Le disque est un échec. Et je me permettrais de rajouter : à tout point de vue. Cette foutue sonorité synthétique, cette programmation de batterie détestable enfoncent dans le grotesque un projet qui n'en demandait pas tant. Il y a une touche fondamentalement gothique dans "The Fall of The House of Usher", mais ainsi interprétée, elle n'est tout simplement pas crédible. Plus que probablement conscient de tout cela, et vu l'attachement évident que Peter Hammill porte à ce projet, il décida de se remettre au travail et proposa une seconde version huit années plus tard, gommant tous ces éléments kitchissimes qui figaient la version originale dans cette si pitoyable époque ; nouvelles lignes de chant du principal intéressé, plus de guitares, plus de vrais instruments aussi (le violon, bien sûr) mais, à mon grand dam, toujours aucune orchestration véritable. Au final, seules les voix d'origines des acteurs ont été conservées, à savoir celles de Herbert Grönemeyer, Andy Bell (oui, le chanteur de Erasure), l'épatante Lene Lovitch et la moins connue Sarah-Jane Morris. En un mot comme en cent : transfiguration ! La version reliftée de 1999 a de quoi effacer à jamais le mauvais souvenir laissé par l'édition 1991. L'aspect sombre et gothique y est nettement plus accentué et devrait râvir pour le moins les amateurs de Devil Doll. Pour ma part, je passe la main et j'attendrais peut-être pour me prononcer définitivement la version 2011 si jamais elle est inscrite au programme.

note       Publiée le dimanche 30 avril 2006

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    LANARPHABETE Envoyez un message privé àLANARPHABETE
    arf ! en effet album déconcertant que cette chute de la maison Usher, aussi déconcertante que le livre d'ailleurs. Déconcertant mais aussi éprouvant. J'ai essayé de faire écouter ce disque à des copains qui ne connaissaient ni Hammill ni VdGG et le résultat ? Trop atypique, ne ressemblant à rien de connu, à l'instar des oeuvres d'un autre génie, Björk pour ne pas la nommer. Un album indispensable, l'un des deux ou trois que j'écoute et réécoute sans cesse, avec "Rock Bottom" de Robert Wyatt. Merci à ce site très riche !!
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