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Iron Maiden › Somewhere in time

cd • 8 titres

  • 1Caught somewhere in time
  • 2Wasted years
  • 3Sea of madness
  • 4Heaven can wait
  • 5The loneliness of the long distance runner
  • 6Stranger in a strange land
  • 7Deja-vu
  • 8Alexander the great

informations

Produit, enregistré et mixé par Martin Birch aux Compass point studios, Nassau, Bahamas, et aux Wisseloord Studios, Hilversum, Hollande.

line up

Bruce Dickinson (voix), Steve Harris (basse, basse synthé), Nicko McBrain (batterie), Dave Murray (guitares lead et rythmique, guitare synthé), Adrian Smith (guitares lead et rythmique, guitare synthé)

chronique

  • heavy maiden

Que peut-on sortir après le plus grand album de heavy metal pur jamais offert, suivi d’un live d’anthologie témoignant de la grandeur d’un groupe au fait de sa gloire et de sa musique durant la mythique tournée qui suivit le suscité «Powerslave» ? Iron Maiden répond par l’ambition. Malgré l’énorme «Killers», le culte de la bête et le chef-d’œuvre égyptien, Iron Maiden s’apprête à sortir ce qui reste à mes yeux ses deux plus attachantes et magnifiques prouesses. Maiden prend le risque des synthés en nappes, de la production à effets de reverb’, des structures de plus en plus sophistiquées, le risque d’un mélodisme croissant. Il augmente parallèlement la lourdeur de son son et de sa musique, notamment par l’approfondissement exceptionnelle de son travail harmonique, l’enclume de sa caisse claire, la puissance de sa rythmique et de ses riffs… Maiden devient gros, très gros : il invente LE son, il enrichit le style et ses arrangements d’orfèvres joués ici par des maîtres instrumentistes, continue de définir les seuls lois valides du heavy metal comme au premier jour de l’album éponyme… des lois de plus en plus complexes, pour une musique de plus en plus riche, de plus en plus ample. «Somewhere in time» annonce d’emblée un son froid et distant, hautain, des claviers en renfort, un travail des riffs et du double jeu de gratte devenu et resté maître, un McBrain absolument immense de masse comme de finesse, cloche ride qui titille de partout, une caisse claire en bronze, des breaks tous étalons et une grosse caisse surfine… le titre qui ouvre l’album est peut-être, mais il ne saurait y en avoir qu’une, la meilleure pièce de la légende britannique. Des intros de rêve qui vous propulsent directement dans l’espace du grand metal : «Wasted years, Heaven can wait, The loneliness… ou Alexander la sublime et son break digne des dieux.». Des soli entrecroisés qui ne sont pas prêts d’être détrônés de leur sommet au panthéon du mythique… des ponts instrumentaux tout en atmosphères de basses impeccables, de cymbales légères et de guitares subtiles, «Sea of madness, Stranger… », arpèges d’anthologie… une rythmique de basse qui fout la rage dès 90 de tempo. On n’avait jamais entendu ça… on n’avait jamais entendu un son aussi vaste et superbe, des mélodies aussi raffinées dans un monde de sauvage, une hargne aussi puissante et majestueuse balancée avec classe au milieu d’un univers musical, sonore et visuel d’une richesse prodigieuse et d’une très haute technicité. Maiden ne fait plus la loi sur Terre… il l’a quittée. Le quintette dans sa formation la plus accomplie voyage maintenant en plein espace et nous envoie des nouvelles de quelque part dans le temps… des nouvelles incroyables. Là où ils sont ils voient ce que personne d’autre n’a jamais vu… ils sont dans l’inexploré, et la maîtrise absolue… cet album de métal surhumain révèle la véritable dimension de celle qui, pourtant, était déjà reine au-dessus des autres... j’ai nommé la vierge de fer.

note       Publiée le mercredi 2 juillet 2003

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Note moyenne        82 votes

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23

Bradbury Towers, Phantom Opera House, Marquee Club, Ancient Mariner Seafood Restaurant, et puis bon, pour les feignasses: https://www.iheart.com/content/2017-09-28-32-hidden-references-on-iron-maidens-somewhere-in-time-cover/

Message édité le 24-02-2023 à 18:44 par dun23

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Bravo ! Merciiiii !

Note donnée au disque :       
nicola Envoyez un message privé ànicola

Au dos sur le pont, leur petit club de foot fétiche fout une branlée au groupe phare de l’époque.

Message édité le 23-02-2023 à 20:19 par nicola

Giboulou Envoyez un message privé àGiboulou

Du coup, je viens de ressortir mon vieux cd et l'arrière de la pochette est plus évidente: le Aces High Bar, sur un immeuble il y a un homme ailé qui tombe (flight of Icarus), on devine une prostituée (Charlotte & the Harlots?), la pyramide (évidemment), "long beach arena" (live after death "screeeaaam for me long beach!!!")...On peut aussi penser que l'affiche du concert représente la pochette du 1er album. Je poursuis mes recherches...

Message édité le 23-02-2023 à 20:14 par Giboulou

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Merciiiiii c'est toujours ça de pris ! :)

Note donnée au disque :