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Peter Hammill › Chameleon in the shadow of night

8 titres - 50:43 min

  • 1/ German Overalls (7:05)
  • 2/ Slender Threads (5:01)
  • 3/ Rock and Rôle (6:41)
  • 4/ In the End (7:24)
  • 5/ What's It Worth (4:00)
  • 6/ Easy to Slip Away (5:21)
  • 7/ Dropping the Torch (4:11)
  • 8/ (In the) Black Room/Tower (10:56)

informations

Angleterre, 1973

line up

Hugh Banton (claviers), Guy Evans (batterie), Peter Hammill (guitares, claviers, chant), David Jackson (saxophone), Nick Potter (basse)

chronique

"Chameleon in The Shadow of Night" est important à bien des égards. Et d'abord symboliquement. C'est en effet le premier des quatre albums que Peter Hammill publiera pendant le hiatus de quatre ans que s'imposera Van Der Graaf Generator. Cependant, on notera que le nombre des intervenants se limite cette fois au seul groupe, représenté de surcroît au grand complet, au-delà de toute espérance, grâce au bassiste Nick Potter, fidèle parmi les fidèles, que l'on avait perdu de vue depuis sa seule participation à "The Least We Can Do is Wave to Each Other". Important toujours parce que, même si le raccourci peut paraître facile, c'est à partir d'ici que les choses sérieuses vont commencer. Toujours dans le sillage de "Fool's Mate", le second Peter Hammill solo se développe sur base des seuls points positifs de son prédécesseur. Le côté presque nu de l'interprétation est encore davantage accentué ici ; que les membres de Van Der Graaf Generator fassent ou non acte de présence ne change rien à l'affaire. Sur des plages comme, d'une part, "In The End" ou "Easy to Slip Away", axés piano et voix, et d'autre part "Dropping The Torch" et "German Overalls", pour guitare et voix, l'écriture de Peter Hammill trahit l'importance de son rôle capital au sein du groupe. Les incursions timides d'une flûte, d'un mellotron ou d'effets hallucinogènes divers renforcent le côté fondamentalement noir, dramatique et ambivalent qui caractérise l'essence même de l'auteur. Les esprits damnés du générateur pourraient ainsi perdre leur temps à s'imaginer quel aurait été le relief de ces compositions si les arrangements avaient été conçues dans la perspective d'être incorporés par le générateur, mais ce serait alors refuser d'admettre que d'autres perspectives sont possibles. Dans l'absolu, ces titres, bien que dépouillés, ne sonnent pas pauvres du tout ; bien au contraire, la plupart d'entre eux génèrent des climats de tension tout aussi remarquables. Mais les plus récalcitrants à cette approche radicale seront sans doute ravis d'apprendre que la marque de fabrique du groupe s'illustre sur "Rock and Rôle" et plus encore à travers la suite schizophrène "(In the) Black Room/Tower". Van Der Graaf Generator unplugged ? C'est probablement le descriptif qui sied le mieux au contenu de "Chameleon in The Shadow of Night".

note       Publiée le dimanche 30 avril 2006

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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Assez d'accord, 5-
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