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Van Der Graaf Generator › The Quiet Zone / The Pleasure Dome

9 titres - 43:20 min

  • 1/ Lizard play (4:29)
  • 2/ The habit of the broken heart (4:40)
  • 3/ The siren song (6:04)
  • 4/ Last frame (6:13)
  • 5/ The wave (3:14)
  • 6/ Cat's eye Yellow Fever (5:20)
  • 7/ The sphinx in the face (5:57)
  • 8/ Chemical world (6:09)
  • 9/ The sphinx returns (1:14)

informations

Londres, Angleterre, 1977

line up

Guy Evans (batterie), Peter Hammill (piano, guitare, chant), David Jackson (saxophones), Nick Potter (basse), Graham Smith (violon)

chronique

"World Record" derrière eux, Van Der Graaf Generator venait de clore un nouveau chapitre important de sa carrière en dents de scie. Et suite au départ de Hugh Banton, un élément essentiel dans l'architecture sonore du groupe - au même titre que tous les autres participants d'ailleurs - il fallait reconsidérer l'approche générale. Rien ne sera tout à fait pareil, mais presque, si bien que le Generator tombe pour laisser apparaître un plus succint Van Der Graaf où l'absence de l'orgue décisif et nuancé de Hugh Banton se voit comblé par les talents du violoniste électrique Graham Smith (transfuge de String Driven Thing). L'instrument survole en effet la majorité des titres avec une maestria assez jouissive qui nous ferait presque penser que le groupe y aurait gagné au change. Les plages sont désormais de longueur nettement plus raisonnables, ou dirons nous conventionnelles, et sous cet aspect chanson, c'est un peu de la carrière solo de Peter Hammill qui reprend ici du poil de la bête. Piano et guitare acoustique apportent en effet cette fraîcheur folk propres aux compositions solitaires du chanteur et le contraste est pour tout dire flagrant. Les envolées sont plus contenues, mais frappent plus vite et passent plus rapidement, comme peuvent en témoigner "Lizard Play", "Last Frame" ou "The Wave". Bien entendu, l'écriture demeure de haute facture même si on s'écarte aujourd'hui plus volontiers des travers de l'ancienne formation auxquelles nous avions fini par devenir complètement accro. Et ce n'est pas la scission faussement conceptuelle des deux faces, finalement fort peu différentes, qui parviendront à donner à "The Quiet Zone/The Pleasure Dome" l'aura progressive peut-être recherchée. Jusqu'ici, le groupe s'est montré tout simplement essentiel.

Bon
      
Publiée le mercredi 26 décembre 2001

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

En découverte de ce disque. J'ai l'impression d'avoir plus affaire à un disque solo de Peter Hammill, ceci dit, je le trouve plutôt bon.

Le Gnomonique Envoyez un message privé àLe Gnomonique

Surement le plus subtil à défaut d'être le plus marquant. Tellement de beaux souvenirs lui sont associés que c'est un peu ma madeleine de Proust. Evans est fabuleux de finesse et de justesse. Hammill atteint probablement son sommet en tant que chanteur et parolier. Même les balades roxent du poney. Last Frame, Chemical World, Yellow Fever… que du bon. Et puis il y a Ship of fools et Door, et puis il y a Vital... J'adore vraiment cette période, tout aussi essentielle à mon avis.

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Khyber Envoyez un message privé àKhyber

Hmmm que ce disque est bon! Des titres au format plus court pour un album merveilleux d'efficacité et de subtilité. Le tandem Evans/Potter plus incisif que jamais, l'arrivée de Graham Smith au violon qui sonne là comme une évidence; et Jackson, doucement en retrait, mais toujours aussi essentiel au son du groupe.. Un sommet

Note donnée au disque :       
mangetout Envoyez un message privé àmangetout

MUSE a du se rassasier de "Cat's eye yellow fever" puis le cloner à n'en plus finir oubliant au passage quelques petites choses (talent, émotion...), surajoutant par contre un chanteur qui n'arrive pathétiquement au final qu'à chatouiller les chevilles de Peter Hammill.

Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago
Ouais, ben pour revenir à la musique, les versions studio de Ship of fools et Door sont un peu décevantes quand on à connu les versions "vital" en premier... Bon oui, je chipote !
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