Iron Maiden › Iron Maiden

Eh bien ! C'est donc à moi (je précise que j'ai lourdement insisté !) que revient la lourde charge d'entamer l'intégrale des chroniques de l'œuvre de ce qui est à mes yeux la plus grande formation de metal des années 80, j'ai nommé : Iron Maiden. Après de nombreux changements de line up depuis la naissance du groupe formé par Steve Harris 5 ans plus tôt, c'est finalement en avril 1980 que débarque la première offrande des Anglais. L'album qui est un énorme coup de pied dans le cul de l'invasion punk de la fin des années 70 va vite devenir un classique du genre ! Mais de quel genre me direz-vous ? Maiden va en effet créer son propre style, un heavy metal qui restera reconnaissable entre mille et dont chaque morceau sera identifiable dès les premières mesures ! Cette galette éponyme nous permet donc de découvrir le chant incisif de Paul Di'Anno, la basse vrombissante de Steve Harris (également principal compositeur du groupe), mais également ce qui sera la marque de fabrique de Maiden tout au long de sa carrière : un duo de guitares dont les effusions s'enchaînent comme autant de réponses, créant ainsi des soli absolument imparables. L'autre grande force des Anglais réside dans le soin apporté à la composition des titres, qui traversent joyeusement les années sans attraper la moindre ride... 4 des 8 morceaux du disque ("Prowler", "Running free", Phantom of the opera" et leur hymne "Iron Maiden") vont devenir des classiques jamais démentis sur scène. Sur les autres titres, le groupe ralentit le tempo avec talent, comme en témoigne l'excellent enchaînement "Transylvania" / "Strange world" qui est pour moi un des grands moments du disque. Alors pourquoi une note de cinq seulement me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que je trouve le dernier titre ("Iron Maiden") en dessous du niveau général de l'album. Néanmoins, à la sortie de cet album, une chose est sûre : le heavy metal à la Maiden a de belles années devant lui ! Un grand classique.