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Iron Maiden › Powerslave
- 1984 • EMI records 0777 746045 2 9 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Aces high4.32
- 22 minutes to midnight6.03
- 3Losfer words4.15
- 4Flash of the blade4.05
- 5The duellists6.07
- 6Back in the village5.02
- 7Powerslave7.11
- 8Rime of the ancient mariner13.39
informations
Compass Point, Nassau, Bahamas, 1983-1984
line up
Bruce Dickinson (chant), Steve Harris (basse), Nicko McBrain (batterie), Dave Murray (guitares), Adrian Smith (guitares)
chronique
- heavy metal
Cette pochette de Derek Riggs pour Iron Maiden, c'est celle que je préfère. Elle a quelque chose de monumental (tu m'étonnes...). Et, une fois n'est pas coutume, elle est lumineuse. Deux adjectifs qui prennent tout leur sens à l'écoute du déjà cinquième album du groupe. La formation s'est désormais stabilisée depuis "Piece of Mind" et nos gaillards vont nous en faire voir de toutes les couleurs. Quelle tâche ingrate que celle de commenter "Powerslave"... Tout a été dit sur cet album, et aucun commentaire supplémentaire ne pourra changer la donne ; c'est tout simplement un des albums majeurs du heavy metal, un incontournable, comme le fût pour le hard rock le célèbre "In Rock" de Deep Purple. Le parallèle n'est pas vraiment innocent puisque c'est Martin Birch qui est devenu le producteur attitré de ces deux rejetons de l'école britannique, et en l'occurrence dans le cas qui nous occupe ici, depuis "Killers". Rien d'étonnant dès lors à ce que le groupe gagne en assurance et en prétention. Y a rien de mal à en avoir ceci dit. Il faut en avoir pour oser tenter quelque chose ! Le seul danger, c'est quand cela devient une fin en soi (suivez mon regard). Dans "Powerslave", Iron Maiden forge son album sur les bases d'une ambiance générale, une osmose parfaite, qui lui confère des allures de borne référentielle indétrônable où mégalomanie, mysticisme et mythologie font bon ménage. Tout démarre sur les chapeaux de roues avec "Aces High", encore un classique, suivi de très près par "2 Minutes to Midnight". C'est alors que déboule la diabolique plage instrumentale, "Losfer Words (Big 'Orra)", un autre tour de force où la vierge de fer se montre d'une redoutable efficacité (aaah ces guitares...). Un début tel que celui-là est presque trop beau pour être vrai. La tension va sans doute baisser d'un cran, se dit-on... Oh que non ! S'enchaînent ensuite "Flash of the Blade", "The Duellists"... Avec un Steve Harris au sommet de son art, on se demande si un jour l'inspiration quittera le navire (on le sait maintenant, on aura eu tort de se poser la question). Et Maiden de garder le meilleur pour la fin avec la menaçante plage titre et le gros morceau, peut-être pas leur meilleure compo, mais pour le coup leur tentative la plus impressionnante, et réellement captivante, d'un récit illustré par notre duo de guitaristes ; "Rime of the Ancient Mariner". A la manière de "...And Justice for All" de Metallica quatre ans plus tard, c'est sans doute l'album qui a réussi à s'inspirer de ce qu'il y avait de meilleur dans le progressif, aussi bien dans la forme que dans le fond. Ce n'est pas un critère prépondérant, mais un gage de qualité, de sérieux et du désir du travail bien fait, bien ficelé. "Powerslave" en devient un album savoureux où chacun y trouvera son compte : lyrisme, technique, énergie et profondeur.
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- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Mea culpa, pharaon Bitenfis. Ou plutôt merci à la section rythmique et aux orpailleurs à six cordes. J'ai été trop méchant sneaub. J'ai fini par acheter votre album et je vous dis bravo pour cette pyramide, encore moins historique que celles de Nile et Patrick Laffont mais très PYRAMIDALE. Tagaboing tagada tougoudoum, ça frétille du sceptre et ça virevolte dans les palmiers, c'est méchamment colibrythmé cette affaire, naïf et aventurier comme les Goonies. Flash of the blade !
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- atog meister › Envoyez un message privé àatog meister
Il y a quand même un ventre mou de quelques titres, passés les deux premiers, imparables, et l'instrumental Losfer Words, mais les deux derniers viennent remettre les points sur les i, même si Rime of the Ancient Mariner me semble un peu trop long.
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Le solo du titre épo est hyper méga joli. Flash of the Wesley Snipes et Rime of the Kersauson ont du cachet... Mais bon... Comparé aux deux (trois, quatre) premiers, on dirait le pâté de sable de forme chiadée érigé par un petit merdeux d'enfant unique surdoué qui attend en trépignant la réaction de ses parents, des baigneurs, du vendeur de beignets. Une bonne beigne, ouais.
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- gab › Envoyez un message privé àgab
A voté!
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- Cera › Envoyez un message privé àCera
Je me suis refait l écoute intégrale de leur début (jusqu a 1988). Avec le recul, c était moins désagréable que dans mon souvenir. Si les 2 1ers trônent largement au-dessus , je me suis surpris à apprécier la ringardise qui se dégagent de leur albums. Notamment celui ci. Qui n est pas si loin d être bon a mes oreilles. Ça reste tout de même trop froid/millimétré pour m embarqué pleinement, et la voie de Dickinson ne passe pas.
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