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Iron Maiden › The X factor

11 titres - 71:09 min

  • 1/ Sign of the cross
  • 2/ Lord of the flies
  • 3/ Man on the edge
  • 4/ Fortunes of war
  • 5/ Look for the truth
  • 6/ The aftermath
  • 7/ Judgement of heaven
  • 8/ Blood on the world's hands
  • 9/ The edge of darkness
  • 10/ 2 A.M.
  • 11/ The unbeliever

informations

Enregistré aux Barnyard Studios

line up

Blaze Bayley (chant), Janick Gers (guitares), Steve Harris (basse), Nicko McBrain (batterie), Dave Murray (guitares)

chronique

  • heavy metal

En 1993, Bruce Dickinson annonçait son départ d'Iron Maiden. A partir de là, il faut bien reconnaitre que l'avenir du groupe était fortement compromis. Quelques mois plus tard, on annonçait l'arrivée d'un inconnu en guise de remplaçant, un certain Blaze Baylay, ex-Wolfsbane, alors que de très sérieux clients étaient pressentis, Schappers et Michael Kiske en tête... Enfin voilà, fin septembre 1995 déboule dans les bacs ce "X factor". Autant le dire tout de suite, Blaze Bayley n'a pas les qualités vocales de son prédécesseur. Cependant, l'album est écrit de manière à coller au mieux au chant du nouveau venu. L'atmosphère est alors dorénavant sombre, très sombre, comme jamais avec Maiden. De plus, musicalement, on reconnait la patte Maidenesque avec ses embardées guitaristiques et ses solos si caractéristiques. Le groupe évolue aussi musicalement avec des titres plus longs et des structures plus alambiquées que par le passé et surtout des chansons moins efficaces avec des intros interminables et calmes ("Fortunes of war" est selon moi complètement gâchée à cause de cela...). L'album est aussi long, très long, plus de 70 minutes, ce qui n'aide pas pour digérer le pavé. Bien sûr, il y a quelques excellents morceaux digne du passé comme "Man on the edge" et surtout l'extraordinaire "Sign of the cross", mais il faut bien reconnaitre que Blaze Bayley n'arrive pas à faire oublier Dickinson et que quoi qu'on puisse dire, Maiden a perdu une partie de son style avec ce changement. Comme en plus, l'orientation musicale plus posée et "progressive" accentue cette rupture avec l'ancien Maiden, l'écoute de ce nouvel album est carément déroutante. Et même 8 ans plus tard, on ne peut que remarquer qu'une partie de la magie du quintette, déjà mal en point après le départ d'Adrian Smith, s'est volatilisée. Reste quand même un album écoutable...

note       Publiée le lundi 15 septembre 2003

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Note moyenne        44 votes

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

En train de le réécouter aussi celui-là... Musicalement ça tient la route, mais encore une fois, mon dieu cette voix, je n'y arrive pas :-(

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Ben sans même vouloir faire le vieux, Blaze Bayley avait quand même une voix vachement moins accrocheuse... Sans vouloir taper le vice de me refaire toute la discographie, je sais que j'ai du mal idem après Fear of the Dark (ce fut le tout premier, donc je peux quand même pas trop lui en vouloir à cet album).

taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Mieux que 'Fear of the Dark'... Mais ce n'est plus vraiment Maiden (remarque de vieux con "on")...

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Pat Bateman Envoyez un message privé àPat Bateman

Bayley fait ce qu'il peut, le groupe revient à un format plus "progressif" qui lui avait réussi à l'époque de "Seventh" notamment. C'est plus sombre, plus intimiste aussi, pas très inspiré parfois, un peu balourd, mais pas catastrophique pour autant. Si on parvient à se défaire de l'idée que c'est l'ancien groupe de Di Anno, Smith ou Dickinson que l'on est en train d'écouter, c'est un bon album.

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boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

Le gros blème de cet album, c'est surtout la prod : un son de batterie tout naze et des grattes quasi-inaudibles ou en plastique. Bayley a un timbre particulier pas vilain en soi (que j'aime pas des masses) mais surtout il manque méchamment de coffre ! Question inspiration, j'accroche bien aux morceaux longs, sombres et alambiqués, beaucoup moins aux rapides, bien trop convenus pour espérer sortir du lot. Me donne pas trop envie d'écouter Virtual XI...

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