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Napalm Death › Throes of Joy in the Jaws of Defeatism

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Valsturm      samedi 6 avril 2024 - 19:35
Ultimex      dimanche 15 mai 2022 - 13:34
Kissthecatconcept      mercredi 27 avril 2022 - 14:39
Nokturnus      vendredi 12 février 2021 - 11:50
nicola      mercredi 10 février 2021 - 16:18
Klarinetthor      jeudi 11 février 2021 - 21:36
EyeLovya      mercredi 10 février 2021 - 22:18
Saïmone      mercredi 10 février 2021 - 16:17
Rastignac      mercredi 10 février 2021 - 15:06

cd • 15 titres • 51:13 min

  • 1Fuck the Factoid02:27
  • 2Backlash Just Because02:56
  • 3That Curse of Being in Thrall03:36
  • 4Contagion04:05
  • 5Joie de ne pas vivre02:28
  • 6Invigorating Clutch04:05
  • 7Zero Gravitas Chamber04:03
  • 8Fluxing of the Muscle04:33
  • 9Amoral03:05
  • 10Throes of Joy in the Jaws of Defeatism02:55
  • 11Acting in Gouged Faith03:37
  • 12Feral Carve-Up02:49
  • 13A Bellyful of Salt and Spleen04:36
  • 14White Kross04:06 [Reprise de Sonic Youth]
  • 15Blissful Myth01:52 [Reprise de Rudimentary Peni]

informations

Enregistré, produit, mixé et masterisé par Russ Russell entre aout 2017 et avril 2020 au Parlour Studio, Kettering, Royaume-Uni.

Sorti en CD, cassette, vinyle, fichiers numériques. Illustration par Frode Sylthe. La version chroniquée comporte les trois pistes bonus présentes sur certaines éditions ("Feral Carve-Up", et les reprises de Sonic Youth, et Rudimentary Peni)

line up

Shane Embury (basse, guitare), Mark "Barney" Greenway (voix), Mitch Harris (guitare, chœurs), Danny Herrera (batterie)

Musiciens additionnels : Russ Russell (bruits, effets)

chronique

"Les réfugiés qui sont juste des gens qui fuient des situations vraiment désespérées ou qui espèrent une autre qualité de vie, pourquoi ne le feraient-ils pas ? (…) Les LGBTQ+ (…) : parce qu’ils ont une constitution sexuelle différente en termes d’identité et de genre, il est parfois suggéré que leur biologie est, d’une certaine manière, une menace pour le reste de la population. Tout d’abord, si ça n’était pas aussi sérieux, ça serait un putain de sketch comique. La seconde chose est que ce sont même les gouvernements qui utilisent ce genre de langage et de tactique. (...) Toute l’idée de cet album est d’être l’antithèse, de se lever et dire : « Non, c’est d’un confrère humain dont tu parles et ce n’est pas acceptable de traiter d’autres êtres humains ainsi. »" Cette longue citation est extraite de chez les confrères radiometal, une des interviews les plus complètes de Barney que l’on peut trouver sur la genèse de cet album, sa composition, son enregistrement. Vous êtes donc, d’une certaine manière prévenus, rassurés, ou fachés. Si vous êtes pas d’accord, je dois quand même vous redire que le groupe est traversé par ces thématiques depuis le début des années 1980, et il ne semble pas que ça va changer aujourd’hui ! Enfin, ce qui ne change pas, non plus, c’est leur producteur, ce sont leurs influences (pêle-mêle : Cocteau Twins, Siege, Killing Joke, Celtic Frost, Swans, etc.), et là ça va encore plus sauter aux oreilles déjà prises par surprise sur le single précédent : une reprise de Sonic Youth d’un de leurs morceaux que je préfère du groupe en plus ! Une autre reprise de Rudimentary Peni ! Des hommages directs dans les morceaux créés par eux aussi, ça s'écoutera plusieurs fois sur ces moments, swanesques, K. Jokien, avec une scansion, des riffs Geordie-compatibles, des invectives, hop c’est emballé. Napalm Death reste aussi dans les clous d'un grind death grind bien brutal, dansant, riche et puissant, une musique qui va hurler des slogans, une musique qui est aujourd’hui composée quasi exclusivement par Shane Embury, un groupe qui, par la faute des vicissitudes de chacun n’est plus qu’un trio, même si Harris participera un peu aux guitares ici. Cet album, après quasiment quarante années de carrière est celui où il est confirmé qu’Embury doit être un des musiciens de métal extrême le plus inspiré et productif du moment, que Napalm Death ne piétine pas, toujours actif, à enregistrer par petits bouts encore un bien bel album, entre ouate mille kilomètres de tournées arrêtées aujourd'hui pour cause de pneumopathie mondiale. Enfin, cet album réunira tout ce que vous aimez chez ce groupe dans leurs dernières fournées, avec des incursions de plus en plus insistantes vers d’autres sphères sombres datées comme je vous dis de l’enfance de ND, et tout cela est d'une noirceur et d'une brutalité comme il se doit, mais aussi d’une finesse toujours aussi riche, il y a de quoi trier des notes ici, je vous le dis ! Un album qui, si vous, votre milieu, votre environnement est hostile à tout ce qui est décrit ici saura être joué le plus fort possible, bien entendu.

note       Publiée le mercredi 10 février 2021

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    Valsturm Envoyez un message privé àValsturm

    Celui-ci m'aura demandé une bonne dizaine d'écoutes avant d'être apprécié à sa juste valeur. Au final: il bute bien et avec beaucoup de très bonnes et lumineuses surprises au passage.

    Note donnée au disque :       
    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Oui, huit morceaux pour quand même trente minutes et 11 euroboules, ce n’est pas de la RNAC.

    Message édité le 13-02-2022 à 09:49 par nicola

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Un mini de chutes de studio plutôt non ?

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Tiens, encore un album.

    Note donnée au disque :       
    Kissthecatconcept Envoyez un message privé àKissthecatconcept

    Le garlands de cocteau twins, euh... Bon, si c'est Barney qui le dit.

    Note donnée au disque :