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Parkgate, Chappel studios, par Simon Efemey.
Shane Embury (basse), Mark "barney" Greenway (chant), Mitch Harris (guitare), Danny Herrera (batterie), Jesse Pintado (guitare)
Soyons clair et brutaux d'entrée, à l'image du disque : le Napalm Death cru 2002 est grand. Oui grand. Ce groupe est intemporel, traversant les modes, évoluant selon son instinct, à son rythme, et ce, sans jamais commettre d'erreurs... Alors quand en plus cette évolution les amène à sortir à chaque fois un disque encore plus violent et intense que le précédent, on se demande si ND est bien comme les autres. Une chose est sûre, la réponse est non. Napalm Death est unique, le leader incontesté du grind/death et l'on comprend pourquoi. Ce "Order of the leech" (car c'est de lui qu'il s'agit) est énorme. Il n'y a pas d'autres termes. Certains s'amusaient à élire le meilleur disque de death de l'année, pour ma part, je le tiens ici, et il nous est offert par les Anglais. Encore plus violent et intense que "enemy of the music business", il n'en demeure pas moins autant inspiré et transpire une haine que je n'entends dans aucun autre groupe. Barney hurle tel un damné, Danny nous gratifie de blasts formidables, et Jesse, Mitch et Shane nous offre des riffs incroyablement brutaux, destinés à briser bien des cous sur scène. Impossible de détacher un quelconque titre de ce disque, il n'y a que des tueries, celles qui durent 3 minutes en moyenne, mais qui vous ont balancé suffisamment de riffs dans votre tête pour vous faire headbanger 10 minutes encore après la fin du morceau ! (mais écoutez "Forced to fear" !) Personnellement cet album m'a fait penser à un mix entre "Scum" et "Utopia banished" pour l'aspect punk/hardcore hyper speed que dégage l'ensemble... Et si le sentiment de déjà-vu se fait vite ressentir, notamment pour les connaisseurs du groupe, il s'en dégage tout de même un sentiment de pur bonheur défoulatoire pour ces derniers. Rendez vous compte, ils se répètent tout en restant paradoxalement inspirés, quelle maîtrise ! Même si certains passages sont, je pense, des clins d'oeil à leur discographie ("Lowest common denominator" notamment). Toujours est il que "Order of the leech" massacre tout, et je dis bien TOUT. Personne ne sera déçu, et personne ne sera épargné. Napalm Death est grand je vous dis...
note Publiée le jeudi 19 décembre 2002
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Note moyenne 30 votes
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Oh purée, 'the icing on the hate', comme ça bute !
Et bien j'aurai plutôt tendance à le trouver décevant celui là. Je trouve justement que ND a levé le pied, proposant un mix entre Enemy & Utopia. Alors ça reste tr-ès correct, ça sonne Napalm Death, très bien, mais on est loin de la claque Enemy of the Music Business 2 ans auparavant, et loin de la claque The Code is Red... Long Live The Code 3 ans plus tard. encore un disque coincé entre 2 brulots et qui perd de son attrait par son manque de marquage au fer rouge infligé à son écoute.
le terme "monstrueux" est parfois un peu trop galvaudé, de nos jours