Vous êtes ici › Les groupes / artistesYYes › Big generator

Yes › Big generator

  • 1987 • Atco 7567-90522-2 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
magnu      lundi 4 mars 2019 - 22:38
Aiwass      dimanche 7 janvier 2007 - 08:02
sergent_BUCK      dimanche 7 janvier 2007 - 02:56
Ultimex      mercredi 8 juin 2022 - 11:24
Ramon      lundi 8 juillet 2013 - 19:52
gibsonbacker      mardi 8 mai 2007 - 10:42
torquemada      samedi 20 mars 2004 - 13:25
passage      dimanche 2 juin 2002 - 18:31
Spotted Tail       - :
Nicko      lundi 2 août 2021 - 23:40
franmart      mercredi 8 juin 2011 - 15:14
reno      lundi 4 octobre 2010 - 15:07
heirophant      mardi 21 février 2006 - 21:08
docteur.justice      lundi 16 janvier 2006 - 11:39
Tango Mago      dimanche 15 janvier 2006 - 18:07
Progmonster       - :

8 titres - 43:14 min

  • 1/ Rhythm of love (4:49)
  • 2/ Big generator (4:31)
  • 3/ Shoot high aim low (7:59)
  • 4/ Almost like love (5:58)
  • 5/ Love will find a way (4:48)
  • 6/ Final eyes (6:20)
  • 7/ I'm running (7:34)
  • 8/ Holy lamb (3:15)

informations

Lark studio, Caramati, Italie / Sarm East & West studio, Londres, Angleterre / Southcombe studio et Sunset Sound studio, Los Angeles, USA, 1987

line up

Jon Anderson (chant), Tony Kaye (claviers), Trevor Rabin (guitare, chant), Chris Squire (basse, chant), Alan White (batterie)

chronique

  • hard f.m.

Janvier 2002. Une nouvelle passionnante page d'histoire de Guts of Darkness était en train de s'écrire. En effet, j'entrepris alors de chroniquer l'intégrale de Yes, et voici les quelques mots - entre autres ignominies - qui me traversèrent l'esprit au moment de m'atteler à la rédaction d'un petit commentaire au sujet de ce fameux "Big Generator" : "1, c'est la seule note que ce disque mérite qui, comme sa pochette, est tout simplement à gerber. Venant du hard FM plutôt conquérant de "90125" (passe encore), Yes s'investit désormais dans le FM pur et dur, et c'est consternant de platitude de la première à la dernière seconde. Que ceux qui défendent bec et ongles cet album essayent de se rendre compte une fois pour toutes qu'ils restent aveuglés par le prestigieux passé du groupe et qu'en aucun cas, ceci devrait servir d'excuse." On ne peut moins lapidaire et sans pitié... Mais, chose amusante, il a fallu trois chroniqueurs (!) pour venir à bout des préjugés et de l'idéalisme bon enfant qui déchirent de l'intérieur la carcasse de ce corps qui finalement n'intéresse plus personne. Oui, pas moins de trois chroniqueurs pour se disputer le droit de parler de ce disque. De quoi se poser des questions et, espérons le, les bonnes ; quel privilège entoure donc ce disque pour que tant d'encre ait coulé, ici comme ailleurs ? "Big Generator", palme du disque le plus mauvais de tous les temps ? Le réel enjeu de ce disque est beaucoup plus terre à terre ; c'est un vaste débat, aux allures de conflit larvé entre deux camps autrefois sous la même bannière, autour de l'identité même de Yes. Tout cela n'a bien entendu plus rien à voir avec la musique qui y est gravée - et finalement ce n'est pas plus mal - mais parfois je me demande si la confrontation des points de vue alimenté par tant de controverses n'est pas elle aussi tout aussi inutile...

note       Publiée le jeudi 3 janvier 2002

chronique

"Big Generator" a le très lourd défaut d'être signé par Yes. La gestation fût très difficile, peu à peu Anderson se retirera des décisions sous la pression de Rabin, guèguères et divergences… à l'arrivée, il faudra attendre trois ans entre l'enregistrement des basses batterie et, finalement, des voix. C'est un album de Trevor Rabin, producteur, dont le processus de mise en place sera si insupportable à Anderson qu'il montera le projet Anderson-Bruford-Wakeman-Howe, toujours à la recherche de Yes… mais sans Squire qui reste avec Rabin. Dire que le seul bien que l'on peut dire de cet album n'est inspiré que par le mythe du nom du groupe, c'est tomber, quelque part, dans le même panneau. Cet album n'horrifie qu'en tant qu'album de Yes. En lui même, il n'est pas mauvais. Dans le genre hit FM "Rythme of love" est une réussite, les voix superposées parfaites de "Love is on the way", puissantes comme des synthés, forcent le respect, même si tout cela, de fait, a la forme d'un poste de radio. On retiendra tout de même l'excellent "Shoot high aim low", à la production parfaite et au pathétisme magnifique. "I'm running" est un bon morceau rock sophistiqué. Non, le problème est ailleurs, il est dans ce nom qui est sur la pochette, qui interdit à la musique qui se trouve dedans de ne parler que le langage des ondes et des jeunes en vacances. Pour que Anderson accepte à nouveau la bannière salie de ce nom qu'il adore, il lui faudra amener avec lui ceux avec lesquels, faute de prendre le nom, il a retrouvé la musique de Yes. Bruford-Wakeman-Howe reviennent ? Ce sera "Union"

note       Publiée le dimanche 14 avril 2002

chronique

Qui peut le mieux peut…le pire. Ainsi pourrait-on résumer cet album qui n’a de Yes que le nom. Un son horrible, propre aux pires horreurs des années 80. Est-ce vraiment Allan White qui tient la batterie, ou est-on en présence d’une boîte à rythme ? on peut se poser la question devant les rythmes si naïfs et stéréotypés dont on a affaire. Surtout le son est particulièrement insoutenable (la caisse claire : au secours !). Ne parlons pas des synthé : Tony Kaye avait pourtant montré toutes ses capacités de création sur le « Yes album », entre autre ; il utilise ici des sons de synthés de style rock FM ou disco, particulièrement impropres au groupe. Où sont passés moogs, B3 et mellotrons ? La 3e grande catastrophe de cet album se situe au niveau des vocaux. Comment aurait-on pu imaginer qu’une splendide voix comme celle de Jon Anderson puisse-t-elle être dénaturée à ce point ? tournée comme le reste à la sauce FM, noyée sous une reverb monstrueusement horrible et des chœurs particulièrement laids, le résultat dépasse la catastrophe. Enfin, concernant Trevor Rabin, il n’y a tout simplement rien à retenir tellement son son est lui aussi vraiment disgracieux, naïf et inutile. Malgré un petit sursaut de créativité sur « I’m running », les compositions sont vraiment mauvaises et dépourvues de toute originalité. Cet album est un parfait exemple des calamités qu’engendre la prostitution musicale. La note que je lui attribue est le corollaire de la splendeur de la plupart des albums de Yes. Pris dans l’absolu, je ne vois de tout façon pas ce qu’il a à faire sur un site de musique sombre et expérimentale.

note       Publiée le lundi 20 mai 2002

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Big generator" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Big generator".

    notes

    Note moyenne        16 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Big generator".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Big generator".

    Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
    avatar

    Je l'aime bien. C'est du hard FM suave et doux aux oreilles, avec un travail d'orfèvrerie dans les arrangements, et un résidu de plans intellos dans la compo sacrément admirables. Tu sens que c'est pas David Lee Roth qui l'a écrit, quoi. C'est sûr que c'est pas Fragile, mais bon, qu'est-ce qu'on en a à branler quand on l'écoute en 2019.

    Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
    avatar

    Laura Powell? Celle qui a vu Bob en Irak?

    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Je te mets un petit Emerson Lake & Powell avec ça ?

    Nicko Envoyez un message privé àNicko
    avatar

    Bordel de merde ! La violence du truc !! On m'avait pourtant prévenu, mais vraiment, là, le niveau est impressionnant ! Je découvre seulement, mais pas besoin de beaucoup d'écoutes pour se rendre compte du vide de l'album ! C'est affreux !! Mais vraiment !! L'incompréhension complète pour le coup !

    Note donnée au disque :       
    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    Voilà ce qui arrive quand on vit avec une paille dans le nez, on ne se contente pas d'accroître la fortune d'Escobar, on risque la sortie de piste à chaque moment.Pourtant Rhythm of Love et Big Generator commencent bien la chose et Holy Lamb la clôt en beauté, mais voilà, c'est entre les deux extrémités que ça coince.

    Note donnée au disque :