Vous êtes ici › Les groupes / artistes › T › This Mortal Coil › It'll end in tears
This Mortal Coil › It'll end in tears
informations
Enregistré aux Blackwing Studios, Londres, sous la houlette de Ivo Watts-Russell.
line up
Gini Ball (violon alto), Howard Devoto (chant), Lisa Gerrard, Brendan Perry (bass drone, tambour), Gordon Sharp, Elizabeth Fraser, Robbie Grey (chant), Simon Raymonde, Robin Guthrie, Martyn Young, Manuela Rickers (guitares diverses), Martin McGarrick (violoncelle), Steven Young, Mark Cox, Martyn Young (claviers divers)
chronique
Ivo Watts-Russell est un petit malin. Fondateur du fameux label 4AD (label des Pixies, entre autres), il a su dénicher des groupes tels que Dead Can Dance, Cocteau Twins, CindyTalk, Xmal Deutschland... Alors, quand en 1984 lui prend l'envie de rendre hommage à quelques artistes qui ont formé son goût musical (Tim Buckley, Big Star, Roy Harper...), il peut se payer le luxe de s'entourer des musiciens de son label et de faire un album qui mêlera des reprises à quelques compositions originales. Ainsi naît le projet This Mortal Coil, qui existera le temps d'une trilogie dont "It'll end in tears", en 1984, est le premier volet. (Suivront "Filigree and shadows" en 1986 et "Blood" en 1990). L'intérêt de ce disque ? Eh bien, outre qu'il offre une synthèse des plus accomplies du "son" du label 4AD, il permet d'entendre, la voix fascinante d'Elizabeth Fraser dans une reprise sublime de "Song To The Siren" de Tim Buckley, qui n'a rien à envier à l'original ; ou celle de Gordon Sharp (chanteur de CindyTalk), sombre et dense, dans une étonnante reprise de Big Star ("Kangaroo"). Mention spéciale aussi au vibrant "Another Day" (composition de Roy Harper), toujours par la chanteuse des Cocteau Twins, qui devrait effectivement vous arracher des larmes si vous êtes dans la disposition d'esprit adéquate.La musique est sombre et dépouillée, parfois aux confins de l'indus ("Fyt") et de l'ambient. Comme on pouvait s'y attendre, c'est une sourde mélancolie qui s'empare de nous à l'écoute de ce disque, sublimée de temps à autres par la voix angélique de Lisa Gerrard ("Waves become wings", et surtout "Dreams made flesh" - toutes deux écrites par la chanteuse de Dead Can Dance). La seule fausse note est "Not Me", de la pop new wave certes pas déplaisante mais en trop net décalage avec le reste de ce très bel album, qui devrait conquérir sans problèmes les amateurs de longue date des groupes suscités, aussi bien que ceux qui veulent découvrir cet univers ténébreux, traversé çà et là par de brillants soleils...
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "It'll end in tears" en ce moment.
notes
Note moyenne 16 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "It'll end in tears".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "It'll end in tears".
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Les 3 "This Mortal Coil" sont incontournables, je les écoutes assez régulièrement depuis plus de 30 ans avec la même dévotion !
- Note donnée au disque :
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Je plussoie. Je pensais pas qu’on pouvait reprendre Buckley. Là c’est parfait!
- allobroge › Envoyez un message privé àallobroge
Song to the Siren, chef d’œuvre absolu d'une Liz magique comme toujours.
- Note donnée au disque :
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Bien vu, je crois que je vais me laisser tenter aussi ^^
- Note donnée au disque :
- Sartoris › Envoyez un message privé àSartoris
Les éditions Allia viennent de publier un livre de quasi 800 pages sur l'histoire du label 4AD ! Vivement les congés que je puisse m'y plonger.