Vous êtes ici › Les groupes / artistes › Y › Yes › Relayer
Yes › Relayer
- 1998 • Atlantic AMCY-2738 - limitée à 500 ex. • 1 CD
3 titres - 40:28 min
- 1/ The gates of delirium (21:55)
- 2/ Sound chaser (9:25)
- 3/ To be over (9:08)
informations
Eddie Offord's mobile, Angleterre, aôut - septembre 1974
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Jon Anderson (chant), Steve Howe (guitare, chant), Patrick Moraz (claviers), Chris Squire (basse, chant), Alan White (batterie)
chronique
- symphonique
Rick Wakeman, le claviériste de formation classique, signe ici son premier départ, et l'arrivée de Patrick Moraz (Mainhorse, Refugee et... futur Moody Blues !) va dépouiller Yes de ses prétentions académiques, tout en s'enfonçant d'avantage dans une complexité d'écriture aux frontières de l'impossible. Beaucoup de voix se sont élevées pour dire que "Tales from Topographic Oceans" était l'album de trop. Et pourtant, même si "Relayer" semble plus modeste dans la forme, il enfonce bien plus de portes que son prédécesseur. Adoptant une structure semblable à celle de "Close to the Edge" (une longue suite de vingt minutes, et deux plages deux fois plus courtes, soit dix minutes tout de même...), ce septième album du groupe va se révéler être le point de non retour ; et de fait, quand l'on franchit "les portes du délire", au moment où la rythmique s'emballe pour nous emporter dans un magma sonore d'une rare densité, on ignore si on pourra s'en sortir. Les notes fusent, les rythmiques explosent (la plus belle heure d'Alan White en trente ans de carrière), la folie pure apparaît enfin dans le ciel de Yes et, pour la première fois, sans fausse pudeur. La tempête passée, le calme s'instaure par le biais d'un superbe coda, "Soon", mélodie magique ou injection de Melleril aux effets immédiats, qui reste encore à ce jour un de leurs plus beaux moments. Mais c'est pour repartir de plus belle avec un "Sound Chaser" incendiaire, à l'écriture élastique, clairement d'inspiration jazz sans jamais vraiment l'être, faite d'accélérations et de décélérations qui bluffent complètement l'auditeur, jusqu'à pousser ce travers à la limite du grotesque. "To Be Over" viendra, lui, refermer le livre de manière beaucoup plus apaisée, mais toujours avec ce goût prononcé pour l'étrange. Si vous trouviez impressionnants "Close to the Edge" et "Tales from Topographic Oceans", attendez d'écouter "Relayer". Sur ce disque, dès le départ, Yes avait choisi de ne faire aucun prisonnier et de tout balayer sur son passage. Un album radical. La pierre noire du groupe.
note Publiée le jeudi 3 janvier 2002
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Relayer" en ce moment.
notes
Note moyenne 63 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Relayer".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Relayer".
- Franck Rea › Envoyez un message privé àFranck Rea
Yes a été et reste le premier groupe de prog que j'ai écouté, et reste mon préféré. Et Relayer demeure pour moi mon préféré. Il est quasi parfait. " Tales " en format album simple serait 1 er , mais j'avoue relayer , Tales et thé yes album reste après plus de 30 ans d'écoute mon trio de tête.
Message édité le 22-01-2024 à 14:37 par franck Rea
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Merde, RIP. Ça ne va hélas pas les empêcher de continuer avec des doublures en plus…
- Note donnée au disque :
- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
Alan White est parti rejoindre Chris Squire... RIP
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Sauf qu’on ne va pas le pleurer.
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Y a Charles Pasqua, aussi.
- Note donnée au disque :