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Autechre › Amber

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Kobahlt      mardi 23 mars 2010 - 11:07
Wotzenknecht      mardi 6 octobre 2009 - 17:25
GinSoakedBoy      mercredi 6 mai 2009 - 21:21
theslicker      mardi 13 mai 2008 - 14:48
Reflection      mardi 28 août 2007 - 00:16
Walter Benjamin      mardi 17 avril 2007 - 18:39
Sheer-khan       - :
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Seijitsu      samedi 28 mai 2016 - 14:44
Rodrigayz      dimanche 20 octobre 2013 - 12:22
nowyouknow      mercredi 16 janvier 2013 - 16:17
NevrOp4th      lundi 10 octobre 2011 - 13:41
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Canicheslayer      jeudi 22 avril 2010 - 15:53
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necromoonutopia666      vendredi 17 octobre 2008 - 15:57
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Coltranophile      mercredi 14 mai 2008 - 11:19
Brain damage      lundi 22 janvier 2007 - 19:17
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CeluiDuDehors      samedi 26 août 2006 - 16:04
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Klozer      lundi 15 novembre 2021 - 23:15
zugal21      vendredi 24 septembre 2021 - 21:40
no      samedi 14 octobre 2017 - 16:13
Coste      mercredi 30 septembre 2015 - 23:35
E. Jumbo      mardi 8 septembre 2009 - 16:58
passage      mercredi 30 juin 2004 - 15:58
Wolf666      vendredi 25 octobre 2002 - 15:37

cd • 11 titres

  • 1Foil
  • 2Montreal
  • 3Silverside
  • 4Slip
  • 5Glitch
  • 6Piezo
  • 7Nine
  • 8Further
  • 9Yulquen
  • 10Nil
  • 11Teartear

informations

Autechre production, Booth/Brown

chronique

Je connaîs ce rythme… il me rappelle quelquechose… derrière son heureuse désincarnation on peut encore sentir son origine primitive, c’est un rythme qui ressemble à ceux que l’on jouait, à l’époque, sur la Terre… aujourd’hui, nous, ici, avons compris qu’il n’est plus nécessaire de varier ces temps et contre temps simplement marqués. Il suffit d’en ouvrir ou d’en fermer le son afin de simuler une variation d’espace, et donc de mouvement. Mais là-bas, à cet âge, la musique était jouée par les gens… désormais nous avons atteint le stade de l’expression pure et technologique, libérée du pathos et entièrement consacrée, enfin, à l’interpellation, le saisissement puis la satisfaction des sens… quelle ère formidable nous vivons ici… Cette mélodie au loin, celle-là aussi je la connais… décidément… elle est de celles qui naissaient de nos rêves de paysages, de lointains infinis… mais il fallait bien se soustraire à la notion d’interprétation pour arriver enfin à ces images si pures, se servir des échos pour signifier le loin, étirer nos textures pour tisser sur le fond le sol de ces visions… nous ici, nous le savons maintenant… nous avons compris le sens inexorable de la musique. Pour le bonheur de tous, nous ne surchargeons plus nos compositions d’acoustiques subjectives ou d’arrangements divers, échec à l’essentiel. Dans notre ciel du soir il y a aussi des étoiles, des oiseaux qui s’attardent et sur nos landes arides poussent aussi quelque arbres, certes, et ne les montrons nous pas ? Avant il s’agissait de superposer des mélodies afin de donner l’ampleur verticale nécessaire, dénommée harmonie, aux pièces que l’on jouait. Désormais nous avons su ôter les voiles transfigurants qui s’ajoutent comme des masques car c’est désormais dans le cœur même du son que doivent se développer les variantes dues au temps, pour le plus grand et seul plaisir de nos sens… avant on hurlait ou on sonnait les cloches, alors qu’il est si évident et pur de plonger l’auditeur sous une nappe si profonde, qu’il se met à pleurer… je connaîs cette mélodie, oui, elle dessine au loin sur ce ciel couchant que je regarde du pas de ma porte les contours un peu flous d’une planète ancêtre… appuyé sur le dormant, j’observe la lande sauvage qui s’étale devant moi, tout est calme et tranquille… le soir tombe en douceur… aucun humain en vue, du vent et un peu de sable… j’habite sur la planète Autechre, dans la néo-ville de Amber. D’ici je me souviens de votre musique, une musique qu’il me semble avoir connue. Je la regarde, et je ne la comprends pas…

note       Publiée le samedi 11 mai 2002

chronique

  • ambient

"Amber", de par son titre, de par sa pochette, nous ouvre la voie à un monde délicat. Pour leur deuxième essai, les complices Sean Booth et Rob Brown s'installent derrière leurs machines et autres programmes pour nous concocter un album cotonneux, mais jamais ennuyeux, consistant, et pourtant solidement ancré à l'esthétique ambient. Car, après "Incunabula", plus techno, les deux artistes anglais vont s'engager à faire de leur association un laboratoire sonore passionnant. Avant de verser dans une certaine forme d'abstraction (seule évoquée ici par le titre en clôture, "Teartear") qui nous apportera "Tri Repetae" et "Chiastic Slide", Autechre se propose pour cet essai, et pour cet essai uniquement, de prendre le relais des groupes planants et ambients qui ont fait la renommée du mouvement, de Tangerine Dream à Seefeel inclus. Ainsi, les plages se succèdent, rejoignent les dunes et défilent sur elles comme autant de couleurs qui peuvent jaillir d'un coucher de soleil. Une succession de variations subtiles, presqu'imperceptibles, qui nous invite à jouir de l'instant présent, à chaque instant.

note       Publiée le dimanche 12 mai 2002

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Note moyenne        30 votes

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Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

Toujours utile pour papillonner avec la mélancolie

nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

Ça m'est passé au dessus, comme apparemment pas mal de monde, mais une autre tape "Late 80s Tape" - donc encore plus vieille - circule. J'ai pensé à une blague mais il semble que non. Diffusée aussi lors du Warp 30th years mais contrairement aux deux autres ça n'a pas été rendu disponible en téléchargement sur le site de warp par le groupe (ça se trouve facilement ceci-dit). Y'aurait notamment une version alternative d'un morceau de la réédition Lego Feet. Perso j'ai pas écouté, même pas eu le temps de digérer les deux autres mixtapes mais bon si certains veulent écouter les balbutiements c'est là que ça se passe j'imagine.

Note donnée au disque :       
nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

Le Autechre d'avant Amber n'est pas forcément celui que je préfère, j'aurais été autrement plus excité si ça avait été 95-97 par exemple. Ils ont fait les 20 ans de Lego Feet et dans le cas présent surfé sur les 30 ans de Warp, faudra surveiller les anniversaires à l'avenir. Bref. Lors de leur marathon-interview sur le forum WATMM, ils avaient expliqué qu'Incunabula avait été compilé par Warp, qui avait choisi les morceaux qui collaient le plus à leur esthétique Artificial Intelligence (les plus ambient?). Ça explique peut être le nom de cet album/dossier mais surtout j'y repense parce que le début de la deuxième partie est souvent en plein dans le son Incunabula. Après ça part dans des trucs plus étonnants. Je sais pas pour la première mais là j'ai vraiment pas l'impression qu'ils se cherchent beaucoup et ça me parait très bon pour qui aime cette période.

Note donnée au disque :       
Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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A ecouter distraitement je me dis qu’ils auront bien rentabilisé leur TR-606. Au dela du rythme impeccable c’est encore bien amateur, ce qui me rassure- c’est la premiere fois que je ressens vraiment leur recherche alors que déjà pour Lego Feet (1991) ils avaient une décennie d’avance sur tout le monde.

Note donnée au disque :       
saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Testé, dérouté mais... approuvé. Si on m'avait dit qu'Autechre pouvait sonner aussi 90's (1990 hein, et non pas 2090 comme aujourd'hui)...