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Jean-Louis Murat › Le cri du papillon

  • 2003 • Labels 7243 5 53246 0 3 • 1 CD digipack

détail des votes

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cd • 4 titres • 16:19 min

  • 1Le cri du papillon3:11
  • 2Muira4:52
  • 3La Movida5:08
  • 4Bye Bye Calexico (instrumental)3:37

informations

Le CD comprends également la vidéo du clip. Avec Aure Atika et des hérissons.

line up

Jean-Louis Murat (chant, guitares)

Musiciens additionnels : Joey Burns (guitare, basse 4), John Convertino (batterie, percussions 4), Fred Jimenez (basse 1), Stéphane Reynaud (batterie 1), Camille (choeurs 1), China (choeurs 1), Jule (choeurs 1)

chronique

  • racolage pop / décapage folk

A défaut d’autre chose, le single le plus pop de Murat prouve au moins qu’il est aussi capable d’écrire des chansons efficaces à entonner sous la douche, dans la bagnole voire même dans le camping-car. Une autre tentative ratée pour percer dans les rotations lourdes des playlists radio, avec des « ouhhh !!! ahhh !!! » bien putasses au refrain, c’est qu’il faut trouver un moyen de faire chanter les filles dans les concerts. La chanson est par ailleurs vraiment sympatouille, mais à mille lieux de la classe de « L’au-delà », précédente tentative en date. Rétrospectivement, le genre de bidule que Murat se mord encore probablement les lèvres d’avoir pondu, pour somme toute de mauvaises raisons. Avec un clip assez faucheman où Jean-Louis consulte sa carte Michelin au 1/1 000 000 eme assis tranquillou dans son camping-car (ben voilà, je l’avais pas dit ?) et des hérissons mignons qui matent Aure Atika faisant trempette en sous-vêtements dans un lac. La montagne, ça vous gagne. En guise de remplissage, un petit instrumental sorti des archives des sessions de Mustango, qui n’a donc rien à voir avec le reste, le duo Calexico à la barre donc visez l’ambiance de desert-country crépusculaire à la « The Black Light », c’est beau et ça ferait une bonne bande-son pour s’émerveiller devant un coucher de soleil sur un lac de montagne avec Aure Atika qui se sèche à ses berges. Reste Jean-Louis et sa guitare pour deux chansons enregistrées vite-fait bien fait, en façon de blues auvergnat, surtout « La Movida » qui marque le plus par son interprétation à l’arrache, direct des tripes aux cordes, avec sa voix doublée dans l’écho au refrain, une belle complainte urticaire qui n’aurait pas dépareillée sur le single de « L’au-delà » et ses morceaux à la rugosité magnétique. De toute façon, « Lilith » n’était pas un album à single, ce « Cri du papillon » n’était qu’un trompe-couillons pour attirer des hérissons mateurs.

note       Publiée le mercredi 5 septembre 2018

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    Rien à voir avec l'album de James Delleck "Le cri du papillon" sorti la même année donc.