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Genesis › Wind and wuthering
- 1996 • Virgin CDSCDX 4005 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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Int | lundi 13 février 2023 - 13:10 | |
magnu | mercredi 30 janvier 2019 - 21:10 | |
no | mardi 28 octobre 2014 - 23:44 | |
Hutz | lundi 2 juillet 2012 - 20:21 | |
franmart | mercredi 8 juin 2011 - 15:03 | |
kaplan | vendredi 18 mars 2011 - 17:15 | |
Hackett | lundi 11 janvier 2010 - 19:49 | |
benni | mardi 13 octobre 2009 - 22:40 | |
daï | samedi 25 août 2007 - 00:15 | |
Logosman | dimanche 29 juillet 2007 - 14:35 | |
Crimson | mercredi 19 juillet 2006 - 16:17 | |
docteur.justice | mardi 17 janvier 2006 - 10:45 | |
vampirenu | dimanche 25 septembre 2005 - 23:12 | |
fracture | vendredi 29 août 2003 - 16:28 | |
torquemada | mercredi 19 juin 2002 - 09:04 | |
Flowerking | mardi 18 juin 2002 - 21:04 | |
Sheer-khan | mardi 18 juin 2002 - 20:04 | |
ProgPsychIndus | mardi 8 mars 2022 - 11:36 | |
Nicko | lundi 3 décembre 2018 - 21:43 | |
SEN | mercredi 26 août 2015 - 08:05 | |
PechMayneau | jeudi 25 juin 2015 - 21:48 | |
Harry Dickson | samedi 8 juin 2013 - 22:26 | |
boumbastik | dimanche 19 mai 2013 - 02:24 | |
Aiwass | vendredi 17 août 2007 - 16:59 | |
JC93 | vendredi 30 juin 2006 - 14:06 | |
LANARPHABETE | mercredi 10 mai 2006 - 20:50 | |
érèbe | mercredi 1 février 2006 - 18:56 | |
Tango Mago | mardi 13 décembre 2005 - 17:54 | |
sog | mardi 22 juillet 2003 - 10:29 | |
passage | mercredi 3 juillet 2002 - 12:14 | |
Progmonster | mardi 18 juin 2002 - 23:10 | |
EyeLovya | mardi 8 février 2022 - 10:28 | |
_Fred_ | jeudi 7 septembre 2006 - 15:58 | |
heirophant | dimanche 20 novembre 2005 - 23:48 | |
Eskhaton | samedi 10 juillet 2004 - 23:42 | |
aur | vendredi 23 janvier 2004 - 10:35 | |
Seijitsu | lundi 20 avril 2015 - 14:02 | |
Ramon | lundi 8 juillet 2013 - 12:13 | |
taliesin | mardi 12 mars 2013 - 14:50 | |
crimson69 | mercredi 27 septembre 2006 - 13:00 |
9 titres - 50:12 min
- 1/ Eleventh Earl of Mar
- 2/ One for the Vine
- 3/ Your Own Special Way
- 4/ Wot Gorilla?
- 5/ All in a Mouses's Night
- 6/ Blood on the Rooftops
- 7/ 'Unquiet Slumbers for the Sleepers...
- 8/ ...In that Quiet Earth'
- 9/ Afterglow
informations
Enregistré aux Relight Studios, Hilvarenbeek, Hollande, novembre 1976 Co-Produit par David Hentschel et Genesis.
Ce disque est une merveille de production. Il est fortement conseillé de privilégier les remasters qui, pour le coup, justifient largement leur existence.
line up
Tony Banks (Steinway grand piano, ARP 2600 et Pro-Soloist synthétiseurs, hammond, mellotron, Roland string synthesiser, fender rhodes piano, etc...), Phil Collins (voix, batterie, cymbales, percussions), Steve Hackett (Guitares électriques, guitare classique, 12 cordes, kalimba, auto-harp), Mike Rutherford (Basses, 4, 6 et 8 cordes. Guitare électrique, 12 cordes, Bass pedals)
chronique
«Vent et hurlevent…» … après le solaire «Trick of the tail», la magie Banks s’obscurcit des brumes torturées Hackettiennes. Un album au son hallucinant, extrêmement détaillé, une musique étincelante, un délice de contrastes aux angles parfois ardus. Nous sommes fin 1976 et Genesis accède à une richesse et une précision sonores jusqu’ici inédites, en dépit des folies des autres ténors du mouvement ; l’ouverture, puis le déroulement de la pièce progressive et martiale «Eleventh earl of mar» en font l’incontestable état. Rythmiques impitoyables, basse gonflée à bloc, chatoiement des claviers qui allient rutilance, acoustique et blizzards, et le retour leader en tête des atmosphères du chat-hûlant Hackett. Après ces 8 minutes à la structure renversante on se demande ce qu’il va advenir de cet album qui semble s’ouvrir sur sa pièce maîtresse… «One for the wine» et ses 9 minutes nous le disent alors : il n’y a pas, dans ce recueil, de pièce maîtresse. Conduite de main de maître par le piano de Banks, la délicatesse profonde et néanmoins rythmée du morceau nous ravie, nous comble… sa fabuleuse instrumentale médiane est une prouesse épique, et narrative. Pas de pièce maîtresse mais un creux : «Your own special way», composition simple et acoustique de Rutherford que le groupe tente sans doute de mener sur les chemins prog-atmosphérique des «Ripples» récentes ou «Blood…» à venir, mais c’est à la fois trop simple, et impitoyablement terni par la proximité des susdites, «Entangled» et autres «Afterglow». Mais avec l’instrumentale qui suit et annonce avec brio les splendeurs terminales de l’album on retrouve pour ne plus les quitter ce gros son harmonique et cette luxuriance qui hissent «Wind and wuthering» aux sommets du rock progressif. «All in a mouse’s night», dont la structure hasardeuse et trop serrée tombe à plat ne dépareille pas pour autant, grâce à l’impact mélodique et sonore intact de chacune de ses parties. Sonore… encore ce mot. Toute la brillance et la richesse de «trick… », ses guitares acoustiques, ses cordes, ses voix d’anges, piano et hautbois, mais «Wind and wuthering» est en plus illuminé d’éclats d’orgues scintillants, de cris de guitares noires, et parcouru comme une plaine des souffles de l’hiver et des vents de la nuit. «Blood on the rooftops», la plus belle pièce d’Hackett, sur le pont du départ, à l’intro acoustique fragile, s’ouvre à l’arrivée de Banks, telle une fenêtre sur un pays de neige ; un couplet guitaristique d’une douceur nuageuse, pour un refrain de pur hiver. Quant à l’indivise trilogie finale, elle relève tout simplement, pour reprendre l’expression idéale de la bête noire du progressif, de l’ «orgie instrumentale». La fébrile «Unquiet… » n’est déjà plus faite de 12 cordes, de cymbales aux balais et de claviers, mais de lune, d’apaisement et de vent dans les arbres, et du chant feu follet d’une scie musicale… cette brumeuse entrée dans la nuit n’est, en fait, que l’antichambre d’un véritable sabbat, un son et lumière flamboyant, ou nos quatre compères réunis sous les étoiles et «sur la terre tranquille» se mettent tous ensemble pour nous présenter les thèmes les plus brillants, lors d’une fête monumentale. En clôture de cette apothéose, enfin, Genesis, magistral, optera pour la simplicité absolue, sans perdre de son ampleur… comme le jour qui se lève après cette nuit sorcière. Puisque se tourne maintenant la page la plus importante de l’histoire de Genesis, celle de l’excellence, il faut rendre à César ce qui appartient à César, et le progressif à Progmonster… « Unquiet Slumber for the Sleepers / In that Quiet Earth / Afterglow" fait partie de ces moments de magie qui font qu'on ne peut pas dénigrer totalement le progressif. C'est avec des titres comme ça qu'il mérite son titre de noblesse… »
note Publiée le mardi 18 juin 2002
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
C'est bizarre, c'est album que n'écoute pas souvent alors qu'il devrait avoir tout pour me plaire, moi qui suit un grand fan de prog (et notamment de la période Gabriel). Je crois que je lui préfère Duke malgré les sonorités 80's de ce dernier. Par contre, quand je reviens à cet album, j'enchaine souvent avec Trick of the tail, les 2 étant indissociable pour moi.
Message édité le 28-05-2023 à 18:11 par Aladdin_Sane
- Tallis › Envoyez un message privé àTallis
Oui, clairement le dernier "grand" Genesis.
- ProgPsychIndus › Envoyez un message privé àProgPsychIndus
je ne m'étais pas intéressé au Genesis post P Gabriel , mais effectivement celui à est vraiment beau , et oui "A trick of the tail" est sympa aussi , après j'ai vraiment beaucoup de mal.
- Note donnée au disque :
- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
le dernier grand Genesis
- Note donnée au disque :
- magnu › Envoyez un message privé àmagnu
Mon premier contact avec le groupe, que je détestais à l'époque. Je me souviens du 33 tours de la frangine, avec cette si belle pochette, que j'adore toujours. Et les paroles traduites en français dedans. Un album que j'adore écouter en hiver. Steve Hackett et Tony Banks au top sur cet album.
- Note donnée au disque :