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Genesis › We can't dance
12 titres - 71:23 min
- 1/ No Son of Mine (6:39)
- 2/ Jesus He Knows Me (4:16)
- 3/ Driving the Last Spike (10:08)
- 4/ I Can't Dance (4:01)
- 5/ Never a Time (3:50)
- 6/ Dreaming While You Sleep (7:16)
- 7/ Tell Me Why (4:58)
- 8/ Living Forever (5:41)
- 9/ Hold on My Heart (4:37)
- 10/ Way of the World (5:39)
- 11/ Since I Lost You (4:09)
- 12/ Fading Lights (10:17)
informations
The Farm, Surrey, Angleterre, 1990-1991
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Tony Banks (claviers, chœurs), Phil Collins (batterie, percussions, chant), Mike Rutherford (guitares, basse, chœurs)
chronique
La stature imposante de ce Genesis transfiguré ne pouvait l'amener qu'à l'implosion pure et simple. Pourtant, soutenu par une énorme tournée mondiale, le groupe du trio Banks/Collins/Rutherford réalise encore un carton. Le recrutement de Nick Davis (Marillion) au poste de producteur permettra un retour à un son plus acoustique, mais il s'agit là d'un moindre mal. Le principal défaut de ce "We Can't Dance" est sa longueur : 71 minutes et une quantité impressionante de titres dispensables. Parmi ceux-ci, on pointera "Tell Me Why" et "Way of The World", inspirés par la soudaine prise de conscience d'un Collins multi-milliardaire, qui s'émeut désormais des sans-abris, et qui s'occupe de récolter à leur place des fonds supplémentaires dans des chansons exploitant le filon du misérabilisme. Pour contenter la horde de fans qui pleurent plus que jamais la disparition de l'âme progressive du groupe, Genesis nous balance trois longues pièces, aussi poussives les unes que les autres ("Driving the Last Spike", "Dreaming While You Sleep" et "Fading Lights" dont l'atmosphère nocturne est littéralement pompée au groupe The Blue Nile). Seul, "Living Forever" se démarque du reste de la production, coincé dans des tentatives réussies de faire perdurer le succès avec des ersatz de leurs tubes passés ("No Son of Mine" pour "Mama", "Jesus He Know Me" pour "Anything She Does", "I Can't Dance" pour "Land of Confusion" et "Hold On My Heart" pour "In Too Deep"). Genesis est devenu une machine bien plus lourde à manier que celle qui effraya déjà en son temps Peter Gabriel, et qui le poussa à tout abandonner. Phil Collins aura ce même sursaut. On peut juste déplorer qu'une décision aussi sage n'ait pu être prise (beaucoup) plus tôt.
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- Code-12 › Envoyez un message privé àCode-12
Merci Dane pour ce rappel. C'est tout a fait cela : j'aime tellement 'Jesus he knows me' que, à force, j'en avais occulté 'No son of mine'.
Je suis de ton avis : 'No son of mine' est des rares titres réussis de 'We can't dance'. Mais je lui préfère quand même 'Jesus he knows me' car les couplets mid-tempo affaiblissent un peu la force des refrains et car il tire un peu trop en longueur pour rien. Mais cela reste un bon titre avec un refrain réussi et plein d'énergie.
- Dane › Envoyez un message privé àDane
J'allais te dire que tu devais tellement aimer ce titre que tu en as sauté "No Son Of Mine" et que du coup tu n'y pensais plus. Donc je l'ai réécouté... Effectivement c'est pas "Mama" et il me fait moins d'impressions qu'à l'époque.
- Code-12 › Envoyez un message privé àCode-12
Rien que pour le titre 'Jésus He knows me', cet album mérite l'intérêt. Le reste des titres me laisse totalement indifférent voire m'agace ('I can't dance' ou 'Hold on my heart', insupportables). Mais 'Jésus he knows me' est vraiment très sympa : enfin un titre up-tempo où l'on retrouve de l'énergie et de l'envie. Et le thème et les paroles sont bien trouvés.
Que cela vaut-il par rapport à la période au cours de laquelle il jouait du progressif ? Peu m'importe, je n'ai jamais apprécié la période 'progressif' de Genesis et j'ai toujours adopté quelqu'uns de leurs tubes pour ce que j'en prenais (des titres légers, sympas mais pas marquants et isolés d'une quelconque carrière ou d'un quelconque ensemble plus vaste).
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Comme un long trajet d'ascenseur dans l'immeuble de Patrick Bateman.
- Walter Smoke › Envoyez un message privé àWalter Smoke
Pour être franc, le principal problème de We Can't Dance, c'est sa longueur. Plus de septante minutes, c'est beaucoup trop (déjà que dans le pop-rock, un skeud de plus de 50 minutes, j'ai de plus en plus de mal avec - et c'est là l'un des deux seuls points positifs des vinyles, les artistes étaient bridés à l'époque). Il y a aussi du navet, comme le moralisateur "Tell me Why" - dans la même veine, "Another Day in Paradise" était plus pertinent - ou le chiantissime "Never a Time".
Du reste, il n'y a que du tout bon. Je retiens en particulier les quatre premières chansons plus "Dreaming while you're sleep", soit les preuves que Genesis a toujours été un grand groupe doué.- Note donnée au disque :