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Genesis › BBC broadcasts
- 2023 • EMI records 00602435686417 • 5 CD digipack
cd 1 • 11 titres • 73:43 min
- Night Ride, February 1970
- 1Pacidy05:45
- 2Shepherd04:02
- 3Let us now make love06:13
- In Concert, March 1972
- 4The fountain of Salmacis07:50
- 5The musical box10:32
- Sounds of the 70s, May 1971
- 6Stagnation08:55
- Sounds of the 70s, January 1972
- 7Harlequin02:47
- Top Gear, September 1972
- 8Get 'em out by Friday08:47
- Sounds of the 70s, January 1972
- 9Harold the barrel02:58
- Top Gear, September 1972
- 10Twilight alehouse08:04
- In Concert, April 1975
- 11Watcher of the skies07:47
cd 2 • 15 titres • 79:25 min
- Knebworth Festival, June 1978
- 1Squonk07:21
- 2Burning rope07:27
- 3Dance on a volcano04:25
- 4Drum duet01:18
- 5Los endos05:56
- Lyceum Theatre, May 1980
- 6Deep in the motherlode06:00
- 7Dancing with the moonlit knight (opening section)01:52
- 8The carpet crawlers05:31
- 9One for the vine11:10
- 10Behind the lines05:39
- 11Duchess06:56
- 12Guide vocal01:28
- 13Turn it on again04:47
- 14Duke's travels07:18
- 15Duke's end02:14
cd 3 • 11 titres • 73:30 min
- Lyceum Theatre, May 1980
- 1Say it's alright Joe07:58
- 2The lady lies06:22
- 3Ripples...10:05
- 4In the cage07:35
- 5The colony of slippermen: The raven01:07
- 6Afterglow04:35
- 7Follow you follow me04:39
- 8I know what I like09:35
- 9The knife03:52
- Wembley Stadium, July 1987
- 10Mama06:30
- 11Domino11:09
cd 4 • 9 titres • 60:31 min
- Wembley Stadium, July 1987
- 1That's all04:59
- 2The Brazilian05:17 [06:48]
- 3Home by the sea05:19
- 4Second home by the sea06:38
- 5Invisible touch05:14
- 6Drum duet05:54
- 7Los endos07:00
- NEC Arena, February 1998
- 8Not about us03:08
- 9The dividing line10:11
cd 5 • 6 titres • 62:49 min
- Knebworth Festival, August 1992
- 1No son of mine07:12
- 2Driving the last spike10:27
- 3Old medley19:56
- 4Fading lights10:54
- 5Hold on my heart06:03
- 6I can't dance08:14
informations
Enregistré live entre 1970 et 1998
line up
Tony Banks (claviers, chant), Phil Collins (chant [disques 2, 3 et 5 ; disque 1 - titres 4 à 11 ; disque 4 - titres 1 à 8], batterie [disque 4 - titres 4 à 11, disque 2 - titres 4, 5, 9 14, 15, disque 4 - titres 2, 7, 8]), Anthony Drennan (basse, guitares [disque 4 - titres 9 et 10]), Peter Gabriel (chant, flûte [disque 1]), Steve Hackett (guitares [disque 1 - titres 4 à 11]), John Mayhew (batterie [disque 1 - titres 1 à 3]), Anthony Phillips (guitares, chant [disque 1 - titres 1 à 3]), Mike Rutherford (basse, guitares, chant), Daryl Stueremer (guitares, basse [disque 2, 3 et 5 ; disque 4 - titres 1 à 8]), Chester Thompson (batterie [disques 2, 3 et 5 ; disque 4 - titres 1 à 8]), Ray Wilson (chant [disque 4 - titres 9 et 10]), Nir Zidkyahu (batterie [disque 4 - titres 9 et 10])
chronique
Genesis a connu une carrière d'une rare instabilité avec de nombreuses périodes totalement différentes. Les changements de line-up furent légions, surtout dans les années 70, et ont montré des facettes particulièrement intéressantes artistiquement. Mais pas que... On peut d'ailleurs noter chez eux un fait assez particulier, c'est la corrélation négative entre leur succès populaire et leur intérêt artistique ! En gros, quand ils ont fait le plus de fric, leurs albums s'apparentaient plus à de la soupe qu'autre chose. Sur les 25 dernières années, le groupe est resté très discret avec de simples reformations ponctuelles pour quelques concerts/tournées, mais sans aucune prise de risque ni nouveautés discographiques (autre que des lives) depuis 1997. Quand on voit le niveau de ce qu'ils ont sorti lors des 15 années précédentes, c'est peut-être mieux ainsi. En 2022, le groupe a donné ses derniers concerts et, vu l'état physique de Phil Collins lors de cette tournée, on peut légitimement penser qu'ils ne remonteront plus sur les planches, en tout cas avec lui. Quelques mois plus tard, Tony Banks s'est attelé à mettre un boîte certains enregistrements de la BBC s'étalant sur toute la carrière discographique du groupe, de 1970 à 1998 (incluant même la période furtive avec Ray Wilson à la fin des années 90). Le résultat de ce travail est donc cette box 5 CD intitulée "BBC broadcasts" présentant des performances live captées par la célèbre société de radiodiffusion britannique, responsable de nombreux enregistrements légendaires de groupes depuis une bonne soixantaine d'années. Au programme, nous avons donc des extraits de performances réalisées dans le cadre d'émissions de radio pendant les années 70, une partie du concert de Knebworth 1978, le concert complet au Lyceum Theatre de 1980 et celui de Wembley en 1987 (ces deux-là étaient déjà disponibles en vidéo), puis celui de Knebworth en 1992 ainsi que deux titres de la tournée avec Ray Wilson de 1998. Seule la période avec le quatuor Hackett-Rutherford-Collins-Banks a été occultée ici. Cependant, on peut dire qu'on a ici un témoignage relativement complet (y'a quand même 5 CD pour près de 6 heures de musique !) et représentatif de la diversité de la carrière de Genesis. Outre la période Hackett, on aurait peut-être apprécié des enregistrements plus récents des reformations pour être quasiment exhaustif, mais ne boudons pas notre plaisir, on a de base une box qui a de la gueule. Fatalement j'aurais envie de dire, le CD 1 est le plus intéressant. Ce n'est une surprise pour personne. J'en vois déjà au fond qui vont dire que c'est le seul CD sur les 5 à valoir le coup... Je n'irai pas si vite en besogne. Sur ce CD, on retrouve Peter Gabriel. On a droit à des performances hétéroclites allant de début 1970, dans leur période plus pop 60's pré-Collins et pré-Trespass, jusqu'à la tournée "The lamb lies down on Broadway" de 1975. Ça commence d'ailleurs par trois morceaux ne se trouvant pas sur le premier album du groupe, ni même sur les suivants, tout à fait dans le style champêtre de leurs débuts avec un son typique de l'époque mais déjà avec l'envie de créer une petite atmosphère singulière tout en gardant des structures de morceaux sans trop de complexité. La suite monte d'un cran avec des titres des trois albums suivants, et là, on est dans le cœur de ce qui est le plus aventureux, intéressant et transcendant de cette box. Cela montre à nouveau la facilité qu'avait cette formation à proposer des morceaux théâtraux, recherchés, parfois loufoques, mais si attachants avec des mélodies imparables et un Peter Gabriel si charismatique. On peut regretter de ne pas avoir un concert complet ou un programme cohérent, mais il faut prendre cela comme une sorte de best of live de la BBC sur plus d'une heure de la période 70-75 avec quelques jolis morceaux de bravoure comme "The musical box", "The fountain of Salmacis" ou bien "Watcher of the skies", seul extrait de la tournée "The lamb lies down on Broadway". Dès le deuxième CD, on attaque déjà la formation trio. Je commence à me dire que cette box ne va valoir le coup que pour son premier CD... On a droit à quelques morceaux d'un concert de 1978 de la tournée de l'album "...and then there were three...". On est à la croisée des chemins, il reste toujours cette ambiance feutrée seventies qu'on avait déjà sur "Wind and wuthering" et qui se trouve toujours sur le dernier album. Les morceaux choisis viennent de l'excellent "A trick of the tail", sauf "Burning rope" du dernier album. Le propos est toujours quand même bien tourné vers le progressif et je trouve le rendu vraiment bon. Le synthés fait un peu daté mais ne rend pas aussi kitsch que ces sonorités eighties vraiment pourries. C'est un peu comme si on avait "A trick of a tail" (donc un sacré haut niveau !) avec le son du dernier album et franchement, c'est largement écoutable et appréciable. Ca enchaîne ensuite sur le concert complet du groupe au Lyceum Theatre de Londres en mai 1980, donc pendant le Duke Tour. C'est un peu le plat de résistance de la box prenant en plus de la deuxième partie du CD, quasiment l'intégralité du troisième. Je suis là aussi agréablement surpris du résultat. On sent plus que le groupe change petit à petit de registre et l'aspect grande salle accentue ce fait. Le son est un peu plus propre, mais garde encore des réminiscences du passé. J'avais vraiment peur du résultat parce que vu que "Three sides live" avait été en partie capté pendant cette tournée, j'appréhendais un son trop froid et synthétique avec que des morceaux récents. Au final, on a un bon équilibre entre les périodes. Je retrouve vraiment ce Genesis à mi-chemin entre tournée des stades sur fond de pop et les années 70 bien plus intéressantes et riches musicalement. Entre "The carpet crawlers", "I know what I like", "Ripples..." (si beau !), le profond "Afterglow" ou le déterrage de leurs débuts avec "The knife", il y a clairement de quoi faire pour les fans nostalgiques de la première heure. En plus, Phil Collins chante vraiment bien. C'est vraiment ce genre de concerts qu'ils auraient dû sortir à l'époque plutôt que ce "Three sides live" focalisé sur les titres du début des années 80 et bien fade. On a ici sur une même galette un bon mélange qui correspond bien à Genesis je trouve, du rock progressif facile d'accès avec de belles mélodies et un côté pop plus grand public. Une sorte de compromis des deux mondes, si j'ose dire... Et là, je me dis que j'ai bien fait de prendre cette box, parce que sur ces 3 premiers CD, on a quand même du tout bon. C'est après que ça se gâte... Wembley Stadium en 1987... Là, c'est fini, grand stade, son synthétique, morceaux pop. Même si l'entame avec "Mama" maintient le peu d'espoir qu'on avait, la suite est trop laborieuse. Ça enchaîne les morceaux des deux derniers albums, "Genesis" et "Invisible touch", et là, on oublie tout, le rock (progressif ou non), les belles mélodies bien construites, même le final sur "Los endos" est mauvais (même en comparaison avec la version de 1980 au Lyceum). On a ensuite deux morceaux de 1998 avec Ray Wilson. Et là, la transition est brutale, je n'ai pas l'impression d'entendre le même groupe, comme s'il s'agissait d'autre chose que Genesis, ça ne va pas ensemble tout simplement. Je reste circonspect. Je ne connaissais pas l'album, mais là, cela ne m'a même pas donné envie de creuser plus, de la pop certes plus sombre et moins dansante, mais sans aucun génie. Enfin, pour terminer cette box, impossible (hélas...) de ne pas mettre un extrait de leur plus grosse tournée (en terme de popularité j'entends bien !), de leur climax, le We Can't Dance Tour en août 1992, avec que des morceaux du dernier album avec Phil Collins, "I can't dance", justement plus dansant que ça, tu ne peux pas, avec au milieu un infâme medley des années 70 ou comment massacrer sur 20 minutes des joyaux incroyables. Là aussi, on se dit qu'en fait, on a affaire à un autre groupe et qu'on a vraiment touché le fond. En fait, cette compil', je la trouve super intéressante pour comprendre l'évolution du groupe. On suit bien le cheminement vers le succès populaire. Autant avant, je ne me focalisais que sur les périodes Gabriel et Hackett, autant là, j'ai découvert qu'il y avait encore de belles choses sur la version trio. Mais c'est vraiment en 1983 et avec l'album "Genesis" (éponyme pour nouvelle naissance ?) que ça part vraiment en sucette. Là, ils auraient vraiment dû changer de nom. Parce que jusque là, on avait un groupe vivant qui évoluait, doucement, progressivement mais en gardant une vraie part de créativité. Au final, cette belle box est très intéressante avec que de l'inédit en CD et de beaux moments, surtout si on se focalise sur les trois premiers CD. Un bel objet pour clore la fin de carrière d'un groupe, malgré tout, d'exception.
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
C'est découpé n'importe comment ? Copie tout sur ton skeudur puis remonte-le à ton goût. J'ai dû faire ça pour quelques dixes d'Henri Texier.
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Je l'attendais ce coffret. Le problème, c'est qu'il est découpé n'importe comment, des lives se retrouvent sur différents CD, c'est un peu dommage si on souhaite écouter un concert dans sa continuité. Bon, on a enfin en version officielle le superbe Live at Lyceum Theatre (1980), c'est le genre de concert, avec une playlist d'enfer, auquel j'aurai aimé assister. Ce qui est dommage aussi, ce sont les 2 pauvres titres de période de Wilson dont on se demande ce qu'ils foutent là, c'est un peu insultant pour la fin de carrière du groupe et ce chanteur qui n'était pas si mauvais au final.
- Note donnée au disque :
- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
Il est sorti en mars dernier.
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Et bien ! J’avais absolument pas entendu parler de ce coffret.