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Mike Oldfield › Crises

  • 1983 • Virgin CDV 2262 • 1 CD
  • 2013 • Mercury 374 044-5 • Remaster • 1 CD

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Membre Note Date
Aladdin_Sane      samedi 28 septembre 2013 - 13:47
GrahamBondSwing      lundi 26 décembre 2022 - 18:44
Alfred le Pingouin      samedi 20 novembre 2021 - 11:59
taliesin      jeudi 2 septembre 2021 - 10:40
Wotzenknecht      jeudi 21 mai 2020 - 20:00
Dead26      jeudi 21 mai 2020 - 18:51
zugal21      jeudi 13 juillet 2017 - 16:54
Chris      jeudi 23 avril 2020 - 16:49
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 10:42

cd • 13 titres • 37:39 min

  • 1Crises20:53
  • 2Moonlight Shadow3:38
  • 3In High Places3:34
  • 4Foreign Affair3:52
  • 5Taurus III4:17
  • 6Shadow on the Wall3:10
  • Titres supplémentaires de l'édition 2013
  • 7Moonlight Shadow3:35 [Unplugged mix]
  • 8Shadow on the Wall3:21 [Unplugged mix]
  • 9Mistake2:56 [A-side of single]
  • 10Crime of Passion4:10 [Extended version]
  • 11Jungle Gardenia2:46 [A & B sides of single]
  • 12Monlight Shadow5:15 [12 inch single version]
  • 13Shadow on the Wall5:09 [12 inch single version]

informations

Enregistré entre Novembre 82 et Avril 83, à Denham, Angleterre

line up

Jon Anderson (vocaux sur In High Places), Rick Fenn (guitare sur Crises), Pierre Moerlen (vibraphone sur In High Places), Mike Oldfield (guitares, mandolin, banjo, harpe, basses, batteries, percussion, percussions Shaker, clochettes, tambourines, claviers, synthétiseurs et voix), Anthony Phillips (guitare sur Crises et Shadow on the Wall), Simon Phillips (batterie et percussions), Maggie Reilly (vocaux sur Moonlight Shadow et Foreign Affair), Phil Spalding (basse sur Crises et Moonllight Shadow), Roger Chapman (vocaux sur Shadow on the Wall)

chronique

Sans être vraiment mauvais, Crises n’est plus ni moins qu’une extension de Five Miles Out. C’est bon, mais il n’y a pas la spontanéité que l’on retrouvait sur son prédécesseur. Si Five Miles Out donnait l’impression d’être anarchiquement mélodieux, Crises semble avoir été l’objet d’une couvée musicale bien structurée, nous éloignant de cette douce folie, si l’on peut dire, des œuvres antérieures de Mike Oldfield qui, pourtant, ressent le besoin d’y jouer la presque totalité des instruments, contrairement à Five Miles Out. Et c’est de cette façon qu’il faut approcher Crises; comme l’œuvre d’un homme qui se questionne et se cherche toujours, d’où les brefs moments de perdition cérébrales.
Un synthé trompette, accouplé à une cloche semi tibétaine, souffle au loin. Elle annonce le début scintillant d’une aventure musicale qui miroite d’une approche harmonieusement limpide où la guitare du mythique Irlandais s’étale avec une tendre poésie sonore. Mélangeant les structures tant éthérées que rock (même hard) et progressives, Crises progresse dans une ambiguïté musicale où la complexité schizoïde et la dualité des harmonies vont de pair avec les multiples approches et structures que le guitariste de Reading élaborent avec son sens du minimalisme. Un long titre plus près des odeurs de synthés que de guitares dont les rebondissements teintés d’hésitations latentes nous amènent dans les méandres perturbés d’Oldfield : ‘’Crises, crises you can’t get away’’ entend-on sur une rythmique grugée par une bonne basse et de solides percussions, ainsi que de cette guitare à la fois tendre et criante qui parfume ce merveilleux paradoxe qu’est le multi instrumentiste d’Irlande. Entre la douceur et la dureté musicale, Crises évolue dans une tourmente aux rythmes hybrides jusqu’à sa percutante finale où les tambours roulent à perdent leurs peaux dans un délire percutant et percussionné qui défonce les tympans, tout en éraflant la peinture des murs. Sans doute le point fort de Crises, avec Taurus III et sa fougueuse guitare acoustique.
Après ce long titre aux sinuosités attachantes, le reste de Crises est une mixtion de pop, rock et de vapes éthérées qui débute avec Moonlight Shadow; le premier véritable succès radiophonique d’Oldfield. Une belle chanson pop, chauffée par la superbe voix de Maggie Reilly sur un rythme qui balance entre du country céleste et du pop fragile dont les riffs de la guitare acoustique serviront de prémices à Taurus III. In High Places nous fait entendre la voix angélique de Jon Anderson sur une structure hésitante qui dévie en une sorte de musique des îles sur un tempo soutenu. Un beau morceau qui doit son qualificatif à la présence d’Anderson. Foreign Affair est l’affaire de Maggie Reilly. Sa voix donne une profondeur unique à une structure flottante, voire éthérée, dont le tempo avoisine celui d’In High Places, mais avec une structure plus aérée. C’est beau, mignon et ça passe bien en voiture. Je dois avouer que j’aime bien. Contrairement à Shadow on the Wall et la voix criarde de Roger Chapman qui s’époumone sur une structure très rock, enveloppé d’un synthé aux strates hachurées et de bonnes percussions.
Crises est le début d’une longue et lente descente de Mike Oldfield dans les terroirs de la Pop Music. Une descente qui n’a rien apporté au bonhomme, si ce n’est que la conviction qu’il est désormais capable d’écrire de courtes pièces musicales avec un certain succès. Succès qui arrivera parcimonieusement avec des tires aussi insipides et sans convictions qui ne feront qu’ajouter à la tourmente de l’homme. Certes, Oldfield a encore du beau matériel à offrir. Il le fera parmi des albums divisés entre le commercial et le contemporain (Islands, TB II, etc…) tout en oubliant ses racines. Ses œuvres d’origines. Un peu comme si le blondinet guitariste en avait une honte qu’il n’arrivera jamais à remettre en musique…. Jusqu’au délicieux Amarok. Mais, un petit tour et puis s’en vont!

note       Publiée le mardi 29 décembre 2009

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Note moyenne        9 votes

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Moonlight shadow, ce classique folk instantané, fonctionne toujours pour moi.

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Chris Envoyez un message privé àChris
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Sacrément médiocre, à part un ou deux tubes pas trop mal branlés, la majorité du disque semble complètement inutile...

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Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Les hits du père Oldfield ont vraiment une silhouette particulière... Même un truc comme Moonlight Shadow, qu'on entend même au mariage de sa cousine ou sur RTL2 planqué entre un Coldplay et un Téléphone, ben y a toujours quelque chose dans la prod, un peu sèche, espacée, presque froide (très peu de reverb il aime pas ça Mike on dirait), évidemment dans son jeu de guitare très liquide, dans les mélodies quand même loin d'être con-con (c'est pas A la queue leu leu on va dire)

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Je me disais bien que j’avais déjà entendu la voix du dernier morceau : dans le deuxième album de Box of Frogs.

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Aussi pour 'In High Place's & 'Foreign Affair' !! Si 'Family Man' avait été ici c'eût été que du bonheur. Reste encore 'North Point' à venir, et 'To France' qui n'est pas sorti sur album. Il savait y faire ses ballades pop eighties, le Michou.

L'instru de Foreign Affair m'hypnotise vraiment. C'est fait exprès, disait-il dans un interview.

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