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Vince Clark (claviers jusqu'en 1981), Andrew Fletcher (clavier), Dave Gahan (chant), Martin Gore (claviers, guitare, chant), Alan Wilder (claviers, percussions)
Une nouvelle édition est sortie avec une couverture différente.
Les compilations par ordre chronologique ont l'intéret pour qui découvre un groupe de lui permettre d'avoir un apperçu rapide de son évolution. C'est le cas avec cette collection des singles de Depeche Mode et particulièrement avec le premier volume. Que de chemin parcouru, de la synthie pop dansante de 'Dreaming of me' ou 'New life' à la new wave sombre et torturée de 'Shake the disease' ou 'Master and servant'. L'évolution se manifeste non seulement dans les structures qui passent de lignes éléctro somme toute assez banales à une audace plus poussée dans la composition, l'arrangement des rythmes qui deviennent moins binaires, les atmosphères qui se plombent mais surtout, au niveau du travail des sonorités. Selon moi, le véritable éveil de Depeche Mode débute avec 'Construction time again' qui démontre l'extraordinaire travail d'échantillonnage de Martin Gore secondé d'un Alan Wilder pas vraiment manchot non plus dans le domaine de la production. Le premier single qui en est extrait, 'Everything counts', marque une coupure assez nette sur la compilation; exit les sons électro bip bip à la OMD, la texture sonore s'enrichit, prend des directions surprenantes (percussions plus lourdes, sons plus malsains, plus métalliques, témoins du goût de Martin Gore pour l'industriel...). Le chant de Dave Gahan trouve lui aussi progressivement sa maturité, abandonnant son timbre adolescent pour une voix plus adulte, grave et profonde, indisociable de l'efficacité des morceaux. S'ensuit une collection de hits extraordinaires et indémodables, 'People are people', 'Master and servant', 'Blasphemous rumours', 'Shake the disease', 'It's called a heart' qui montrent que les thèmes abordés sont également moins naïfs: ambiguité sexuelle, religion...Petite exception, 'Somebody' interpreté par Martin Gore avec piano plus proche d'une ballade traditionnelle. De simple combo d'adolescents, il aura fallu trois ans à Depeche Mode pour gagner ses gallons de groupe incontournable.
note Publiée le dimanche 21 mars 2004
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On aligne les perles et en plus, il y a Shake the disease.
Le best of est fait pour faire découvrir le groupe à ceux qui voudraient si mettre où aussi a ceux qui veules que les tubes. Best of fort sympathique.
J'adore "Ice Machine" aussi, une excellente chanson qui surclasse tout leur premier album (à part "Just Can't Get Enough" évidemment). Un autre B-side qui m'avait collé une petite baffe c'est "Kaleid", B-side de "Policy of Truth" il me semble, un instrumental un peu cyberpunk bien puissant.
Comme c'était dit plus bas, ce truc est super si on souhaite découvrir tout cela:
http://www.discogs.com/Depeche-Mode-B-Sides-Instrumentals-8198/release/790001
Je suis moyennement convaincu par leurs instrumentaux par contre. Même s'il y en a des superbes, notamment ceux de la période Ultra (Painkiller bordel !).
il faut acheter quasiment tout les vieux maxis de depeche mode, ils sont bourés d'inédits et de versions remix ! on les trouve pour peu cher !!! "Ice Machine" est l'un de mes morceaux préféré de depeche mode, les bonus de little 15 ou la version de enjoy the silence néo classique, "Sea Of Sin" !!! les inédits des maxis de Ultra ect .. tout ça est a posseder !