Vous êtes ici › Les groupes / artistesDDepeche Mode › 101

Depeche Mode › 101

cd1 • 9 titres

  • 1Pimpf
  • 2Behind the wheel
  • 3Strangelove
  • 4Sacred
  • 5Something to do
  • 6Blaspehmous rumours
  • 7Stripped
  • 8Somebody
  • 9Things you said

cd2 • 11 titres

  • 1Black clebration
  • 2Shake the disease
  • 3Nothing
  • 4Pleasure little treasure
  • 5People are people
  • 6A question of time
  • 7Never let me down again
  • 8A question of lust
  • 9Master and servant
  • 10Jus can't get enough
  • 11Everything counts

extraits vidéo

informations

Enregistré live le 18 juin 1988 au Rose Bowl de Pasadenas, USA. Mixé à Londres

line up

Andrew Fletcher (choeurs, synthés), Dave Gahan (chant), Martin Gore (chant, synthés, percussions), Alan Wilder (choeurs, synthés, percussions)

chronique

Route 66 ? Bon pour les bikers post-hippies, ceux qui se croient un blase de Peter Fonda et voient la liberté dans le fait de rouler sans casque. En 1988, c’est Depeche Mode qui sillonnent les USA et ça fait autrement plus de bruit qu’un tuyau d’échappement. Autant vous avertir, demeurer objectif va être ardu en ce qui me concerne tant ce disque aura bercé nos 18 ans (et les années d’après pour ma part) avec le pote alors que nous nous morfondions dans le Sud de la France à crever de chaud dans nos fringues noires. Il faut dire que nos quatre Britons sont alors à un zénith de leur carrière après avoir frappé un ultime grand coup en sortant ‘Music for the masses’, les vidéos de Corbijn qui vont avec, histoire d’entériner un succès croissant depuis leurs débuts. Pourquoi ne pas immortaliser ça avec un premier live ? Après une tournée marathon débutée en Europe avant de suivre au Japon, revenir sur le Vieux Continent (Est compris) et de se conclure par une traversée des USA (avec deux dates au Canada en passant), le combo opte pour leur 101ème et ultime date, Pasadenas le 18 juin 1988 (en plus, c’est la date de mon anniversaire !). Vingt titres répartis sur deux cds, rien que ça, un DVD, un concours filmé permettant à quelques jeunes fans américains de se rendre au concert avec traitement V.I.P…C’est vous dire si on est dans le titanesque. Le pari était courageux, comment livrer un bon concert alors qu’on tourne depuis presque deux ans à un rythme effréné ? A moins qu’il ne s’agisse de l’ultime poussée d’adrénaline ? Avec un combo de la trempe de Depeche Mode, c’est la seconde solution qui s’impose. Et tout aura été mis en oeuvre. le son est excellent, la play-list du tonnerre en proposant la quasi intégralité de ‘Music for the masses’ accompagnée de la plupart des plus grand succès précédents. 75.000 fans en délire, c’est dire si l’ambiance est électrique et Dave Gahan, showman de première, ne fera rien pour la laisser retomber. Il remercie chaleureusement le public à maintes reprises, dynamise les troupes entre les morceaux…Oui, oui, super, mais Depeche Mode est un groupe électronique qui ne joue que des bandes préenregistrées, donc les voir sur scène…Sauf que non, Martin Gore a toujours composé comme un vieux, avec sa guitare et son piano, la recherche sur les sons vient ensuite; de plus, Dave, non content d’être un chanteur hors-paire, se sent chez lui sur scène et le montre (votre serviteur était à la date de Besançon de la fameuse tournée et peut témoigner, surtout qu’il s’agissait du tout premier concert pour sa petite crête crêpée et ses rangers pourries). Avec la puissance du son, une approche légèrement plus dépouillées des orchestrations mettant les percussions et leur touche industrielle spécialement en valeur, les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment même si effectivement, les chansons ne dévient pas fortement de ce que l’on trouve sur album (quoique le final ou ‘Just can’t get enough’ bien plus dynamique que la version studio). Toujours est-il qu’écouter ce double à plein tube au casque, c’est comme se sentir le 75001ème spectateur de cette soirée. Et cette play-list ? Vous avez vu ? On frise le best of de l’époque si l’on avait pu remplacer le mièvre ‘Somebody’ par ‘Pipeline’ (ou 'Pimpf dans son intégralité et non l'intro tronquée ici présente) mais je chipote. Madeleine de Proust ? Pas uniquement, je crois. Le groupe aura attendu 9 ans et six albums pour sortir son premier live, ce n’est pas pour rien. Le choix d’un stand de merchandising pour la pochette démontre aussi le recul des musiciens sur eux-mêmes. Comme l’expliquait Dave à propos du DVD, montrer les vendeurs avec leurs cartons remplis de dollars après la vente de merchandising était un choix avisé du réalisateur, inutile de cacher cet aspect du métier aux fans; Depeche Mode selon lui a toujours travaillé dur et mérite l’argent gagné. Vu la magie unique distillée par le combo, je ne puis lui donner tort.

note       Publiée le mercredi 13 février 2019

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "101" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "101".

notes

Note moyenne        12 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "101".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "101".

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
avatar

J’ai maintenant en tête des images de Gahan et Gore qui dansent à roland garros en sautillant à la queu leu leu au rythme de la chanson «  ed is dead ».

C’est particulier.

GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Attendez, on n'se moque pas de Yannick Noah comme ça ! Un peu de respect, il aurait fallu un accident stupide vers 1992 et hop, direction le club des 32 (cherchez pas, j'viens de l'inventer), il serait culte aujourd'hui... ça s'est jouait à rien, vraiment ! Rappelons qu'il a à son actif, deux albums en anglais (dont le second particulièrement maudit : il n'est même pas dispo sur spotify) injustement oubliés suite à son virage commercial au tournant des années 2000.

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Franck Black, dans un discours avec Robert Smith ? Allons, allons... Un peu de sérieux, ou je fais évacuer la salle.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
avatar

Tu oublies Yanick Noah (licencié dans les deux disciplines, qui plus est).

GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

A un moment il faut le dire : dans le tennis on a eu le trio Federer-Djoko-Nadal et dans la musique pendant une certaine période il y avait Martin Gore - Robert Smith - Prince. Précision : je parle de songwriting. Précision bis : l'ordre n'a pas d'importance.

Hein ? Franck Black ?... je le met où ? Allez on va dire que c'est Andy Murray : le génie était bien là mais sur la durée le physique a lâché.

Note donnée au disque :