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Paul Roland › Lair of the white worm

cd • 16 titres

  • 1Year of the harlot, year of the whore
  • 2Interlude #1
  • 3Solemn Angel (The tenderest strain)
  • 4Master Boil and Mistress Sore
  • 5Prophetess, sybil and seer
  • 6Leda and the swan
  • 7Interlude #2
  • 8Moon child
  • 9Interlude #3
  • 10In memory of a time traveller
  • 11Bewitched
  • 12Sister, why sit by the window and weep?
  • 13Madman's lullaby
  • 14Into the Lair of the White Worm (Baroque acoustic version)
  • 15Interlude #4
  • 16Into the Lair of the White Worm (Reprise)

informations

Half-ton Studios, Cambridge, Angleterre.

https://darkcompanionrecords.bandcamp.com/album/lair-of-the-white-worm

line up

Paul Roland (chant, guitare sèche, violon, bois, orgue, percussions)

Musiciens additionnels : Joshua Roland (basse), Violet the Cannibal (batterie), Mick Crossley (guitare), Annie Barbazza (choeurs), Joran Elane (choeurs éthérés)

chronique

Avec des artistes tels que Paul Roland, on ne déguste pas seulement de la musique, si on est curieux(euse), on fait des recherches sur les titres, les diverses allusions aux personnages mentionnés… ‘Le repaire du ver blanc’ ? Un roman de Bram Stoker, on n’arrête pas de s’instruire, merci Paulo. Voilà un disque plutôt électrique, typique du bonhomme, entre énergie et instruments acoustiques (le violon notamment) mais ponctué d’une ou deux pièces plus calmes et, voilà qui est plus étonnant (ne s’agissant pas d’un disque conceptuel), de divers interludes instrumentaux avant d’arriver à ‘la pièce de résistance’, le fameux Ver Blanc décliné en deux versions. Comment exprimer ça correctement ? Avec cet opus, on a l’impression de retourner aux débuts de la carrière de l’Anglais, époque ‘Danse Macabre’ tant on retrouve ce patchwork labellisé Roland d’influences rock psychédéliques sombres, de goût pour le baroque minimal, de songwriting traditionnel. On frise même la redite sur ‘Master Boil and Mistress Sore’ dont les accords de base, les arrangements, évoquent fortement ‘The Hanging judge’. C’est pas du plagiat mais le lien entre les deux époques s’instaure instinctivement et même si ‘The Lair of the white worm’ est un bon travail (notre Anglais n’a jamais sorti de disque pourri), il ne tient pas la route face aux éblouissants ‘Danse Macabre’ ou ‘Duel’. Passé ce constat acerbe, il est très agréable à parcourir, du narcotique ‘Moon child’, son orgue, ses percussions orientales, aux très électriques et burnés ‘Year of the harlot, year of the whore’ et ‘Bewitched’ en serpentant entre les interludes plus folk (‘Solemn angel’), des accents gothiques (un ‘Prophetess, sybil, seer’ de belle facture), sans oublier le mélancolique et baroque (‘In memory of a time traveller’). Contrairement à ce que laisserait penser mon début de chronique, quelques éléments supplémentaires ont été développés, notamment le rôle très pertinent des choeurs féminins, une meilleure maîtrise des titres 100% électriques et puis, un peu comme Tony Wakeford, Paul Roland bien que limité vocalement parvient toujours à en tirer le meilleur avec ses mélodies immédiates mais riches quant à l’instrumentation. Ce cru 2020 est donc bon, certes connu pour qui a suivi la carrière de l’Anglais mais qui se limiterait à boire une seule bouteille d’un vin délicieux au cours des années ? Il en va de même en musique et en disques… Le cépage Roland est fiable.

note       Publiée le jeudi 13 avril 2023

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    Le film de Ken Russel adapté du même roman vaut le coup d'œil, aussi... L'approche est assez sarcastique, les effets spéciaux sont bien nanardeux - manip vidéo versant 1988, et sans doute pas le même budget qu'un truc comme The Devils, du même Russel - mais dans leur côté too-much et arrachement de rétine, les quelques scènes hallu/cauchemars/visions sont bien triplées. Et les acteurs s'en donnent à cœur joie dans un certain cabotinage maîtrisé (dont Hugh Grant en lord de campagne et Peter Capaldi, un des futurs Dr Who, en jeune archéologue écossais un poil bêta, plutôt marrant alors qu'il pourrait n'être QUE agaçant... Et la dénommée Amanda Donohoe en prêtresse maléfique BDSM et éternelle, bien sûr, avec ou sans ses crochets).

    Message édité le 14-04-2023 à 16:09 par dioneo