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Paul Roland › Duel

cd • 19 titres

  • 1Knights
  • 2The crimes of Dr Cream
  • 3Reptile house
  • 4Spring Heeled Jack
  • 5Nosferatu
  • 6At the edge of the world
  • 7Alice's house
  • 8Menagerie
  • 9The king must die: a) Over the hills and far away b) The king must die c) The king is dead
  • 10Witchfinder general
  • 11Madame Guillotine
  • 12Death or glory
  • 13Cairo
  • 14Twilight of the gods
  • 15Gabrielle
  • 16Blades of Battendurg
  • 17Knights
  • 18Crimes of Dr Cream
  • 19The king is dead

extraits vidéo

informations

Elswehere Studios, Kent, Angleterre, novembre 1988 - janvier 1989, sauf 'Alice's house' enregistré aux Oakwood Studios de Canterbury, Angleterre. Remasterisé par Paul Roland de novembre à décembre 2002.

Il s'agit ici de la rééditon remasterisée avec un livret enrichi de photos et de commentaires sur les titres. Les titres 10 à 19 sont des bonus.

line up

Geoffrey Alexander (luth), Paul Roland (chant, guitare sèche), Derek Heffernan (guitares), John Tracey (basse), Simon Jeffrey (batterie), Chris Randall (claviers), Piers Mortimer (viola), jenny Benwell (violons), John Callagher (violoncelle), Michael Smith (hautbois), Dave Crosby (flûte), Jeremy Mortimer (sons)

chronique

'Duel' est l'un des albums les plus électriques de Paul Roland mais comme toujours dans ses compositions, les instruments acoustiques ne sont jamais loin. Ce disque répond en tous points aux attentes des fans de l'excentrique Anglais, tant dans les mélodies que les arrangements, sans oublier les thèmes abordés. A oublier donc toute forme de mode ou de volonté de coller à son époque, les guitares sonnent limite hard rock dans leurs soli et elles se mêlent sans la moindre gêne au violon ('The crimes of Dr. Cream'), à l'orgue
('Nosferatu') ou aux hautbois ('The king must die'); kitsch ? Oui, probablement mais Paul Roland, c'est un univers dans lequel il faut entrer, un peu comme dans un conte de fée morbide ou un livre d'histoire décalé. L'artiste nous réserve également quelques pièces plus tranquilles et acoustiques comme le mélancolique 'Reptile house', typique de l'humour mordant de notre dandy, ou encore son imaginaire rencontre manquée avec Alice ('Alice's house'), sans oublier 'Menagerie' où prédominent les cordes et le hautbois. Avant de poursuivre, je dois vous révéler qu'il s'agit de la nouvelle version de 'Duel'; plusieurs titres sont présents dans leur enregistrement original mais Paul s'est permis de corriger quelques points dont il n'était pas satisfait comme il l'explique dans le livret enrichi, ainsi il a doublé les choeurs du gothique 'Nosferatu' (mon favori de l'album), renforcé les batteries de 'Knights' et orchestré une petite intro médiévale pour la trilogie de 'King is dead' afin que la chanson démarre de manière moins abrupte. Aussi surprenant que cela puisse sembler, Paul Roland avoue n'avoir que peu de goût pour l'âge de la chevalerie d'où une certaine difficulté d'écriture des paroles avant qu'il ne décide de tourner les choses à la manière d'une comédie noire, ce qui explique le thème récurrent du déclin. Il explique également qu'à peine le disque terminé, ses musiciens et lui ont enregistré la track-list de leur tournée en une prise pour la préparer. Cette session est ici ajoutée en bonus. Je doute que 'Duel' convertisse les sceptiques, moi, il m'enchante encore et encore, comme tout ce que compose notre ménestrel contemporain...N'aurait-il pas inventé la pop du XIXème avec un siècle de retard ? Baudelaire, Edgar Allan Poe ou Sheridan Le Fanu auraient sûrement compté parmi ses fans.

note       Publiée le jeudi 30 avril 2009

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