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The Stranglers › Live at the Hope and Anchor

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Shelleyan      mardi 3 septembre 2019 - 18:23

cd • 19 titres

  • 1Tits
  • 2Choosey Susie
  • 3Goodbye Toulouse
  • 4Bitching
  • 5Mean to me
  • 6School mam
  • 7Peasant in the big shitty
  • 8On the shadows
  • 9Walk on by
  • 10Princess of the streets
  • 11Go buddy go
  • 12No more heroes
  • 13Straighten out
  • 14Peaches
  • 15Hanging around
  • 16Dagenham Dave
  • 17Sometimes
  • 18Bring on the nubiles
  • 19London Lady

informations

Enregistré live au Hope and Ahcor, Londres, Grande-Bretagne, le 22 novembre 1977.

line up

Hugh Cornwell (chant, guitare), J.-J. Burnell (chant, basse), Dave Greenfield (clavier, Hammond, choeurs), Jett Black (batterie)

chronique

Hé hé hé, tiens, tiens, comme par hasard, la période suivant le départ de Cornwell, va être suivie par un paquet de disques live, ce qui n’est jamais très bon signe dans la carrière d’un groupe. Le premier est la sortie d’un concert donné en 1977 au légendaire Hope & Anchor de Londres. Pas si surprenant. Pour une formation ayant connu tant de renommée malgré tout, les temps sont durs, les albums ont été médiocres, les labels et les critiques ne suivent pas; seul le public aux concerts permet aux musiciens d’y croire encore. Ressusciter les fantômes glorieux des débuts demeure un bon moyen de raviver la flamme. De fait, la magie opère dès les quelques premières notes; le son de basse étant bien poussé au mixage, on devine qu’on va retrouver quelque chose. Les Etrangleurs semblent effectivement au top, burnés et virils, avec quelques-uns de leurs hits bien misogynes (‘Tits’, ‘Bitching’, ’Choosey Susie’…’Faire l’amour toute la nuit, tu vois c’que j’veux dire’ ?, lance un Burnell tout en voix et en couilles), communicatifs avec le public, Dave Greenfield déchaîné en Manzarek punky. Le son est très bon, la play-list groupant exclusivement des morceaux des deux premiers disques ne peut dès lors inclure aucune réelle faiblesse. Vu l’état du groupe en 1992, une telle sortie ne peut que se comprendre. Ecoutez le magique bassiste sur ‘School mam’ , ‘No more heroes’ ou ‘In the shadows’ (entre autres), Cornwell le showman (parfait en faux décadent flippant sur ‘Peasant in the big shitty’) qui tient le public dans sa main, ces parties de Hammond folles…Voilà ce qui nous a fait aimer les Stranglers au départ, cette combinaison de rock seventies post-Doors et de méchanceté punk, la touche expérimentale en bonus, le tout voilé d’un zeste d’obscurité. L’interprétation est très bonne sans en faire des caisses (mention à ‘Peasant in the big shitty’, ‘Walk on by’, 'Bring on the nubiles' et ‘Hanging round’, proprement diaboliques). Celui ou ceux qui ont été à l’origine de cette sortie ont eu le nez fin et le public y gagne. Une magie envolée mais laissez rouler les bons temps, comme ils disent au Canada.

note       Publiée le mardi 3 septembre 2019

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