Vous êtes ici › Les groupes / artistes › S › The Stranglers › Dreamtime
The Stranglers › Dreamtime
- 1986 • Epic Records CDEPC 26648 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Always the sun
- 2Dreamtime
- 3Was It You?
- 4You'll always reap what you sow
- 5Ghost Train
- 6Nice in Nice
- 7Big in America
- 8Shakin' like a leaf
- 9Mayan Skies
- 10Too precious
extraits vidéo
informations
line up
Hugh Cornwell (chant, guitare), Jean-Jacques Burnel (basse, chant), Jet Black (batterie, percussions), Dave Greenfield (claviers, choeurs)
Musiciens additionnels : Alex Gifford (saxophone), Hilary Kops, Martin Veysey (trompette), BJ Cole (Steel guitar), Simon Morton (percussions additionnelles)
chronique
Ca ne va pas être de la tarte avec celui-ci…Je pourrais jouer la carte nostalgie puisque j’ai découvert les Stranglers avec ce disque; le souci, c’est que j’ai ensuite écouté le reste de la discographie, notamment ce qui précède, du coup cet argument ne pèsera pas lourd dans la balance. Pourquoi ne pas sortir alors la mitraillette et descendre purement et simplement le skeud sans état d’âme ? Même sur leurs disques les plus faibles, les Etrangleurs parviennent toujours à planquer quelques bonnes choses, ça ne marchera pas non plus. Bien sûr, on arguera qu’à cette époque divers facteurs ont joué: impossibilité de travailler avec le producteur de ‘Aural sculpture’, une entente pas au beau fixe entre Cornwell et Burnel, volonté de percer plus…Trêve de billevesées, que ‘Dreamtime’ soit très pop, très dans l’air du temps n’est pas le souci, il est surtout relativement creux. Pas entièrement dénué d’intérêt puisqu’il inclut quand même le tubesque ‘Always the sun’, une pièce de grande classe assez douce mais finement ciselée niveau mélodie et arrangements. Je retiens aussi ‘Nice in nice’ plus percutant, plus lambda dans sa production aussi (bien meilleur quand il est interprété sur scène) trop typée FM des 80’s. Mais l’injuste perdant selon moi, c’est la chanson ‘Dreamtime’. Voilà du tube, voilà du groove, avec une légère note inquiète en filigrane pour épicer et un refrain sexy as fuck. Elle dégage une véritable atmosphère sur une galette qui n’en développe que peu. Pour le reste, que pouic à sauver. Bien sûr, ‘Big in America’ groove volontiers, témoigne de l’aspect caustique des Stranglers mais version second couteau; c’est plaisant mais aisément jetable. Plus difficile de se farcir le long, pénible, et sirupeux (sauf les paroles) ‘You always reap what you sow’, idem pour ‘Ghost train’ certes entraînant en apparence mais totalement vide émotionnellement. Et que dire de ‘Shakin’ like a leaf’ ? Du swing de pacotille ? C’est ça. Et ‘Mayan skies’ ? Une atroce pop synthétique bateau à souhait avec ses arrangements convenus, son chant niais (étonnamment, ce sont les cuivres ‘Morriconniens’ qui lui confèrent un minimum de mordant). Rien n’est clair dans ce disque, quelle est la part de la guitare ? Le rôle des cuivres (je ne les aime pas sur ‘Aura sculpture’ mais ils revendiquent au moins leur existence) ? Le jeu de clavier est très banal, sert d’accompagnement à la limite et la basse de Burnel ne fait plus rêver. Comme si le combo s’était dépouillé de tous ses atours. Reste le chant qui, lui, demeure un atout fiable, grave et sensuel quand c’est celui de Cornwell, plus direct quand c’est Burnel. Au final, la vraie réussite de cet album, c’est la pochette ! 2,5/6
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Dreamtime" en ce moment.
notes
Note moyenne 6 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Dreamtime".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Dreamtime".
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
J'attendais une grenadine plus corsée de la part des Etrangleurs ^^
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Faut aimer la grenadine c'est sûr. Chez moi il passe, ma foi, comme un bon petit Lavilliers 80's façon "poster des îles dans les chiottes"... ou du Men at Work ! Ambiance plutôt raccord avec la pochette.
- Note donnée au disque :
- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Le suivant est bien pire... Sur celui-ci effectivement trois titres à sauver, un seul ( et encore ) sur le suivant
- Note donnée au disque :