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The Stranglers › Norflok Coast

cd • 11 titres

  • 1Norfolk Coast
  • 2Big thing coming
  • 3Long black veil
  • 4I've been wild
  • 5Dutch moon
  • 6Lost control
  • 7Into the fire
  • 8Tucker's grave
  • 9I don't ggree
  • 10Sanfte Kuss
  • 11Mine all mine

informations

Good Luck Studios, South London, Grande-Bretagne

line up

Paul Roberts (chant, percussions), J.J. Burnel (basse, chant), Jet Black (batterie, percussions), Baz Warne (guitare, choeurs), Dave Greenfield (claviers, choeurs)

Musiciens additionnels : David Ruffy, Mark Wallis (programmation), Jon Sevink (violon)

chronique

Mais non, j’étais pas fâché avec les Stranglers (même si mes dernières chros pouvaient le laisser supposer), j’avais juste besoin d’une pause parce que parfois, certains de leurs disques, il faut quand même se les enfiler…Quoiqu’il en soit, comme le dit l’adage, les mauvaises herbes ont la vie dure et nos lascars en noir aussi. Après le départ de John Ellis, un nouveau gratteux rejoint les rangs en la personne de Baz Warne (punk ayant brièvement passé chez les Toy Dolls). Est-ce sa venue ? Les cinq ans de silence ? Tout ça ? Sans parler de miracle, il y a de quoi sabler le champagne car ce disque est bon et inspiré. Il sonne conquérant et incisif au point que l’on songe parfois à une version moins sombre de New Model Army avec les refrains estampillés Stranglers (I’ve been wild’, ‘Norfolk Coast’, ‘Lost control’). Il ne se présente pourtant pas d’un bloc; hors des compositions pêchues, les Etrangleurs nous surprennent par un ‘Sanfte Kuss’ graveleux entre jazz et musique manouche (avec du français dans les textes), un ‘Dutch Moon’ plus bluesy (Paul Roberts y est si au top vocalement qu’on oublie complètement le spectre de Cornwell), un ‘Tucker’s grave’ aux relents de U2…Le combo a définitivement retrouvé une qualité d’écriture proche des débuts (l’audace en moins mais ne chipotons pas), quel plaisir que ces belles lignes de basses, ce clavier clairement au second plan mais fort bien positionné. De prime abord, Warne semble un guitariste plus adapté au groupe (son passé punk ?) avec un jeu énergique, volontiers âpre au besoin mais aussi plus triste sur les ambiances tranquilles. Néanmoins, celui à qui je tire mon chapeau demeure Paul Roberts. Ce chanteur aura été celui qui aura duré presque aussi longtemps que Cornwell dans les rangs des Hommes en Noir et si son époque n’est pas marquée par des albums inoubliables, il aura toujours mouillé sa chemise. Il est d’ailleurs regrettable que ce ‘Norfolk Coast’ qui le voit atteindre son plein potentiel vocal soit le dernier qu’il enregistrera pour le groupe (son départ n’a d’ailleurs jamais été comblé depuis, avouons-le). Pour l’heure, on y va, on déguste, parce les Stranglers de ce niveau-là, on n’avait pas connu, n’ayons pas peur, depuis ‘Aural Sculpture’, ‘La Folie' même peut-être…Comme quoi, quand on tombe dans la fosse septique, on en ressort d’un bond !

Très bon
      
Publiée le mardi 7 janvier 2020

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