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The Stranglers › Written in red

  • 1998 • Eagle records EAMCD001 -GAS 0000001 EAM, EDL EAG • 1 CD

cd • 11 titres

  • 1Valley of the birds
  • 2In heaven she walks
  • 3In a while
  • 4Silver into blue
  • 5Blue sky
  • 6Here
  • 7Joy de viva
  • 8Miss you
  • 9Daddy'sriding the range
  • 10Summer in the city
  • 11Wondeful land

extraits vidéo

informations

line up

Paul Roberts (chant, percussions), John Ellis (guitare, choeurs), J.-J. Burnell (basse, choeurs), Dave Greenfield (claviers, choeurs), Jet Black (batterie)

chronique

Cette fois ça suffit ! Y en marre à la fin, on ne va pas non plus passer des siècles à défendre un groupe qui semble ne plus y croire lui-même. J’ai toujours été le premier à admettre qu’une carrière connaît des pics et des creux, qu’il n’est pas facile de gérer ce qui, pour des professionnels, représente leur gagne-pain mais arrive un moment où la bonne volonté ne suffit plus. Etonnant comme les titres des disques des Stranglers au cours des 90’s auront été lucides. ‘About time’, oui, un bon album qui faisait reprendre confiance…Ca n’aura pas duré longtemps. Deux ans pour sortir son successeur pourtant produit par rien de moins que le gratteux de Gang of Four Andy Gill pour plonger dans le rouge. J’en veux surtout à Burnell (Greenfield et Black n’ont jamais été des piliers de l’écriture) qui semblait alors n’en avoir plus grand chose à carrer de son groupe et a finalement laissé les nouveaux prendre une part quasi exclusive à l’écriture. Un peu trop ? Difficile à dire, comment se mettre à la place de ceux qui oeuvrent dans une formation de légende dont les membres originels sont en perte totale d’inspiration et de motivation…On eût pu espérer une correction la part du producteur mais contre toute attente, celui-ci n’a pas opté pour un son abrasif, plutôt quelque chose en accord avec les critères de l’époque (l’affreux ‘Joy de viva’ et ses cordes à la Verve). Le ton est léger, beaucoup trop, les mélodies convenues et mille fois entendues (‘Valley of the birds’ qui sonne comme n’importe quel premier titre d’ouverture d’un disque des Stranglers depuis presque dix ans); plus grave, les Etrangleurs paraissent perdre leur identité à mesure que s’écoule ‘Written in red’: ‘In heaven she walks’ semble singer Simple Minds, ‘Here’ et ‘Blue sky’ parodient Depeche Mode, avec ‘Miss you’, c’est le pire de Inxs qu’on s’enfile…Les quelques morceaux au goût de Stranglers manquent tellement de saveur qu’ils ne stimulent pas beaucoup l’appétit. A tel point que la reprise iconoclaste de ‘Summer in the city’ paraît l’une des rares ‘réussites’ du cd; c’est à des années-lumières des Stranglers mais du moins voilà quelque chose qui tente du neuf (on en est donc arrivés là ?). C’est un peu comme si on avait pris un mauvais maxi du groupe, qu’on avait récolté plusieurs autres pièces dans le studio, qu’on les avait ajoutées dans le panier pour le remplir à tout prix…Un disque sans cohérence, sans consistance, véritable patchwork de merde…Je vous laisse deviner pour le suivant avec son tire ? 1,5/6

note       Publiée le jeudi 5 septembre 2019

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