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Lou Reed › Transformer

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Progmonster      dimanche 29 janvier 2006 - 23:09
Trimalcion      lundi 19 décembre 2005 - 14:30

cd • 11 titres

  • 1Vicious2:55
  • 2Andy's chest3:17
  • 3Perfect day3:43
  • 4Hangin' round3:39
  • 5Walk on the wild side4:12
  • 6Make up2:58
  • 7Satellite of love3:40
  • 8Wagon wheel3:19
  • 9New-York telephone conversation1:31
  • 10I'm so free3:07
  • 11Goodnight ladies4:19

informations

Trident Studios, Londres, Royaume-Uni, 1972.

line up

David Bowie, Herbie Flowers (basse, tuba), John Halsey (batterie), Lou Reed (voix, guitare), Mick Ronson (guitare, piano, chœurs), Thunderthigs (chœurs), Klaus Voorman (basse), Barry DeSouza, Ritchie Dharma, Ronnie Ross (saxophones)

chronique

  • glam vicieux

Après avoir plaqué le Velvet Underground sans même prendre le temps d'assister au mixage de Loaded, dont les compos signées par lui allaient pourtant largement contribuer à sa légende, Lou Reed sort un premier album éponyme dont les titres inégaux et la production en demi-teinte entérinent l'échec, et se retrouve véritablement au fond du trou. C'est alors que David Bowie, inconnu encore aux Etats-Unis mais star du glam en Grande-Bretagne grâce à Hunky-Dory et Ziggy Stardust, lui tend une perche juste avant la noyade. Il l'a dit lui-même, il n'aurait pas fait de rock sans le Velvet. Et puis le groupe qui a si bien su chanter des odes à la drogue, à la sexualité déviante, et aux bas-fonds de la société, commence doucement mais sûrement à devenir mythique. Il faut en sauver le prédicateur. C'est la survie du rock 'n' roll qui est en jeu. Lou Reed se plaît à jouer ce rôle de poète maudit/underground qu'on lui a assigné. La production de ce disque renforce bien évidemment cet aspect théâtral et un brin caricatural. Si les guitares électriques cisaillent bien comme il faut, souvent, les choeurs, le piano, les cuivres et les cordes, c'est quand même un peu too much . Mais peu importe à Lou : c'est fait pour. Et il rafle la mise (énorme succès), qui va lui permettre ensuite de s'adonner à toutes ses fantaisies. Reste que cet album, avec les défauts suscités dus aux circonstances qui l'ont vu naître, est malgré tout un classique, qui résiste fort bien aux outrages du temps. S'il n'est plus temps de vous parler de l'hymne doux et pervers "Walk on the Wild Side", il faut aussi rappeler que ce disque s'ouvre de manière bien saignante avec "Vicious", que "Perfect day" laisse accroire que l'âme de notre héros pourra être sauvée, que "Satellite of love" porte la délicieuse signature du meilleur Bowie, et que les derniers titres, "New-York telephone conversation" et "Goodnight ladies", même s'ils sont entrecoupés par le hargneux "I'm so free", terminent cet album en le marquant pour ce qu'il est : une comédie musicale. Paraît qu'ils en ont pas voulu à Broadway. Dommage...

note       Publiée le lundi 19 décembre 2005

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Note moyenne        37 votes

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bangster Envoyez un message privé àbangster

"You gotta live your life as though you're number one ... and make a point of having some fun", Lou tord le cou à ses détracteurs qui le taxaient de misérabiliste et de déprimé de première grandeur. Rien qu'avec cette phrase et la chanson qui va avec Wagon Wheel, il écrit le bel hymne à la vie qui soit, et nous défie de profiter de la balade de la vie aussi longtemps qu'on pourra le faire. Sur le disque, il sort les paillettes, les plûmes et le make up, pour nous emmener direction Christopher Street, déambuler dans le new york de la nuit sulfureux et S & M, avec une sacrée dose d'humour à chaque ligne, cocainé à donf' qui prend son pied comme jamais. Le final track donne la banane à chaque fois où hilare je l'imagine inviter woody allen à jouer de la clarinette pour balancer ce solo enjoué sur une ballade un peu mélancolique. Transformer, un chef d'oeuvre, un disque qui lui va comme un gant.

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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L'autre jour je regardais l'introduction au panthéon US du rock de Zappa. C'était Lou Reed au micro pour le speech nécro-fame. Il se fait huer en rentrant, c'est fendard. Ce qui m'a rappelé que ce gars fut autant adulé que détesté... apparemment. Donc je m'écoute ceux que j'ai l'habitude d'écouter. Celui-là par exemple, il me colle des ritournelles en tête comme peu d'autres disques tous genres confondus. Le truc calibré pour toutes les radios du monde et qui parle en même temps de choses qui pourraient faire hurler de douleur les gens à cheval sur les règles, notamment sexuelles. über cool comme dirait quelqu'un, sûrement, quelque part.

Solvant Envoyez un message privé àSolvant

Merci Lou, merci pour tout. Rest in peace comme on dit.

Note donnée au disque :       
Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Marrant que vous en parlez, je l'ai découvert hier celui là (Walk on the wild side putain, je savais même pas que c'était de lui) alors que je connais le Velvet depuis pas mal de temps. Si les albums suivants sont aussi bons que ce Transformer, ça donne envie d'approfondir.

Note donnée au disque :       
stankey Envoyez un message privé àstankey

Dans ce cas nowyouknow, si tu aimes ça, écoute donc le 'Live MCMXCIII' du Velvet Underground. Malgré l'appelation, c'est plus du Lou Reed qu'autre chose, et ça envoie du steak ! ( Oui, le double 'Live 1969' est mieux, on sait, mais par contre dans ce cas là, c'est vraiment du Velvet ^^...)