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Paradise Lost › In Requiem

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le.cardinal      samedi 14 novembre 2020 - 00:01
Pierre-Arnaud      mardi 22 août 2023 - 13:57
Ghoul Master      vendredi 10 février 2023 - 11:42
Shelleyan      mardi 18 octobre 2022 - 18:22
stickgrozeil      jeudi 20 octobre 2022 - 08:11
Klozer      vendredi 4 décembre 2020 - 23:47
taliesin      lundi 26 mars 2018 - 08:40
torquemada      lundi 26 mars 2018 - 08:25
Rastignac      lundi 26 mars 2018 - 06:50
Raven      vendredi 4 novembre 2022 - 02:09
born to gulo      lundi 26 mars 2018 - 07:51

cd • 11 titres • 45:04 min

  • 1Never for the Damned05:02
  • 2Ash & Debris04:16
  • 3The Enemy03:39
  • 4Praise Lamented Shade04:02
  • 5Requiem04:25
  • 6Unreachable03:38
  • 7Prelude to Descent04:11
  • 8Fallen Children03:38
  • 9Beneath Black Skies04:12
  • 10Sedative God03:59
  • 11Your Own Reality04:02

informations

Enregistré par Paradise Lost au Chapel Studio, Lincolnshire, Royaume-Uni, et au Strait Sound, Gibsons, Colombie Britannique, Canada. Mixé par Mike Frazer à la Warehouse, Vancouver, Colombie Britannique, Canada. Masterisé par U.E. Nastasi au Sterling Sound, New York, Etats-Unis d'Amérique.

Sorti en cd, vinyle, box vinyle (7 pouces) ou cd en édition limitée. Réédité en 2012 puis 2016 en vinyle + CD par Century Media. Illustration par Spiros Antoniou.

line up

Nick Holmes (voix, paroles), Gregor Mackintosh (guitare, claviers, musique), Aaron Aedy (guitare), Stephen Edmondson (basse), Jeff Singer (batterie)

chronique

Après une ballade réussie vers des domaines plus "popisants" avec tous les guillemets qu'il faut pour que ça rentre, petit à petit, peut-être sous la pression du zeitgeist, nos chers anglais remettent un pied dans le métal, enfin dans le métal le plus accessible, le plus formaté pour la radio, le plus Metallica ; ça s'entendait déjà dans le précédent dont l'écoute fut plus douloureuse que d'hab chez Bibi, mais ici les intonations de Nick Holmes prennent sévèrement les intonations d'Hetfield, pas celui qui hurlait "Whiplash!", plutôt celui qui s'est coupé les cheveux et foutu de la gomina depuis Load et Reload... ça, c'est qui m'a le plus sauté aux oreilles, qu'est ce que vous voulez, on ne peut se débarrasser facilement de tous les gros signes incrustés en nous... mais sur In Requiem, premier album chez Century Media qui restera leur label jusqu'à très récemment, Paradise Lost rend encore une fois hommage à la musique sombre non métallique, quand on laisse les sonorités charmer nos sens déjà bien, encore, formatés par les canons de ces genres-là : synthés qui pleurent, ambiances de cathédrale froide, répétitivité toute nappée de brouillard ; et ici, les sonorités plus métal semblent bien plus en accord avec ce propos sombre et dégoulinant de mélancolie, beaucoup plus que sur "Paradise Lost" qui lui penchait vraiment vers un mauvais goût pop métal plutôt que vers les ténèbres métal pop... vous suivez ? Oui, je sais, on coupe les cheveux en quatre quand on écrit sur Paradise Lost, le groupe restant toujours original mais dans des limites tellement établies par eux mais aussi par le doom, le goth, le post-punk, le métal "atmosphérique", que finalement on se retrouve devant une sorte de rubikub : selon les décennies, avec le recul qu'on peut avoir aujourd'hui, on verra l'objet se couvrir de bleu sur une face, ou de noire, ou même de rouge... difficile donc de ne pas faire de redite, mais difficile aussi de détester cet album, ayant grandi en même temps que ce groupe et qu'un moment de ma vie fut très imprégné de métal léger type The Gathering ou A Perfect Circle. Vous tenez donc ici un "In Requiem" bien dans les clous, parfois un peu pénible quand il en fait vraiment trop des tonnes pour toutes les Fun Radios du monde mais qui arrive à chaque détour à me remettre dans la confiance par ces jolis mélodies McKintoshiennes qui s'enchainent et cette finalement toujours juste vision de ce qu'est le désespoir et la dépression quotidienne...

note       Publiée le lundi 26 mars 2018

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Note moyenne        11 votes

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Hé ben, je crois qu'il se profile pour atterrir dans mon top 3, voir top 2 du groupe. Je l'écoute beaucoup ces temps et il résonne complètement en adéquation avec mon état d'esprit.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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L'a un swag vraiment bancal celui-ci, pas au point, enfin punchy et catchy mais qui convainc pas, on le sent gaillard mais surtout glandu. On se sent comme sa pochette avec cet ange dépité qui fait la manche, ou plutôt réclame son produit, en faisant le geste adéquat des dix doigts, avec un petit sourire narquois (regardez bien) parce qu'on sait qu'il peut faire mieux - "vazy Péhèle aboule les bonnes chansons, fais pas ta pute avec ton gros son blingoth blingoth si t'as pas de tubes, fréro, j't'ai payé dix zeuros et c'est tout c'que tu m'donnes, sur ma chienne de vie ?! wéééééh". Je dirais pour résumer mon seum à sa réécoute, que c'est un album efficace comme du Guillaume Canet.

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Pour celui-là et le suivant, je trouve que PL est en pilotage automatique. C'est pas mauvais mais pas non plus hyper mémorable.

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Dane Envoyez un message privé àDane

J'ai personnellement lâché à partir de Host que je n'avais pas écouté à l'époque alors que j'adorais One Second mais je cherchais autre chose.
C'est ce In Requiem qui m'a remis le pied à l'étrier. J'ai donc découvert Host plus tard et c'est un de mes préférés.
Mis à part Shades of god je trouve que de Gothic à Host c'est parfait avec Icon peut-être un peu au-dessus.
Dernièrement je vous conseille le groupe Strigoi de Gregor Mackintosh.

Message édité le 20-10-2022 à 22:54 par dane

saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Même en étant un inconditionnel des trois périodes (ouais), je dois avouer que le dernier trio m'a vraiment laissé sur le cul également. D'ailleurs, il n'y a que ce "In requiem" et l'éponyme qui ne trouvent pas (encore) faveur chez moi