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Paradise Lost › Believe in nothing

cd • 12 titres • 46:01 min

  • 1I Am Nothing
  • 2Mouth
  • 3Fader
  • 4Look At Me Now
  • 5Illuminations
  • 6Something Real
  • 7Divided
  • 8Sell It To The World
  • 9Never Again
  • 10Control
  • 11No Reason
  • 12World Pretending

informations

Albert studio, Londres avril-juin 2000, Strongroom, Londres juin 2000, Chapel studios, Lines, septembre 2000

line up

Nick Holmes (chant), Greg Mackintosh (guitare, claviers), Aaron Aedy (guitare), Stephen Edmonson (basse), Lee Morris (batterie)

chronique

La presse spécialisée avait à l'époque parlé de renouvellement pour One Second et Host. Believe In Nothing, pour reprendre un autre terme usuel, est un aboutissement. L'aboutissement pop-goth-metal indissociable des deux précédents et surpassant sans problème ne serait-ce qu'en termes de mélodies et de refrains tout ce qu'ils ont pu sortir après. La gelée royale de Paradise Lost ? Sans nul doute. Believe In Nothing, ah nostalgie... ce que j'ai pu écouter "I Am Nothing" quand c'est sorti ! Je ne connaissais que One Second et Icon, et à ma connaissance Paradise Lost n'avait jamais rien fait d'aussi gothiquement et britishement classieux que ce morceau. J'ai donc usé mon sampler Hard Rock magazine en attendant d'avoir l'album, imaginant un chef d'oeuvre. Avec dix ans de recul mon amour pour ce titre reste intact, et il reste peut-être mon préféré du groupe. Pour l'album, je serai sans doute moins pincé au coeur, mais ma sympathie initiale s'est muée en attachement au fil des années, et j'ai fini par comprendre que c'était - peut-être - leur meilleur album, se situant au point d'équilibre parfait entre le passé et le présent d'un groupe qui n'a jamais trop sû comment se gérer, entre métal à gros bouc vulgaire et envies de célestes horizons pop. Des morceaux les plus tape-à-l'oeil pour lesquels je me serai damné (comme le rutilant "Divided", pompeux et émouvant comme un speech de Gladiator - ou "Something Real") à ceux plus huileux, que j'avais du mal à encaisser, versions métalleuse du Tears For Fears première période ne pouvant parler qu'aux amateurs de mélancolie déodorant fraîcheur, en plus ronflant et fait par des métalleux ("Sell It To The World" me gavait beaucoup avant, elle était en teaser sur un sampler Elegy celle-là, je crois ; maintenant c'est une de mes préférées) mais toujours si proche de Type O Negative, (même si on est à des miles question humour, épaisseur et virilité, autant que le sont géographiquement Halifax et le Brooklyn Bridge, les deux groupes partagent un son très personnel, coloré et envoûtant que personne n'a jamais pu leur copier). Moins ouvertement Dave Gahan que sur le mentholé Host, moins effrontément James Hetflied que sur l'empoté Symbol of Life, Nick Holmes est impérial, inondant nos âmes de refrains new wave proprement épiques (ô somptueux "Something Real"), et son groupe jouit d'un état de grâce adulte... avec aussi un peu de néo-métal aux entournures il faut bien le dire, dans le sens kornien du terme ("Look at Me Now", "Mouth"). Du début à la fin la brise fraîcheur émane, ébahit, absorbe, emporte... Les arrangements sont au top, les guitares plus turquoises que jamais : Believe In Nothing c'est du gros disque avec des grosses ficelles, oui, mais c'est aussi quelque chose de classieux. Du gothic-metal de haute-noblesse, avec manucure, oeil séducteur et patte de jaguar.

note       Publiée le dimanche 2 septembre 2012

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Note moyenne        26 votes

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yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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C'est ca... quelques singles qui passent (le costaud "I am nothing" en ouverture, ou "Sell it to the world" mais déjà là, faut être d'humeur) pour un ensemble bien plat. J'ai décroché pendant longtemps après celui là, jusqu'à un concert à Genève pour la tournée Medusa, qui m'avait bien scotché.

Message édité le 20-10-2022 à 10:58 par yog sothoth

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
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Moi non plus, nouveau mix ou pas...

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Bon, bah, toujours pas.

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Tiens, pour la peine, je vais me le réécouter, si j'arrive à le trouver sous la couche de poussière. De mémoire, la grande majorité des titres était loin d'être terrible, un nouveau mix ne changera sûrement pas l'affaire...

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Attention, com 'mix & production' : je viens enfin de découvrir la version remixée en 2018 (celle avec une abeille crucifiée sur la pochette). Visiblement pas satisfaits de l'originale, nos gaillards, nos loulous, que dis-je nos pépères, se sont amusés à mettre les aigus à fond et emballer ce tuning express avec deux bonus pour vendre la camelote ("Gone" est pas mal l'autre insignifiante). Le son est certes plus "clair", dans le sens où les instruments sont sensés être plus distincts, mais surtout plus dur, et irritant. Comme s'ils avaient voulu le booster dans ce sens, façon loudness war, et qu'au final ce soit juste pénible. L'ambiance singulière de Believe in Nothing en prend même un méchant coup, et les ajouts comme les chœurs et la basse plus saillante sur "Sell it to the world" ne m'empêchent pas de trouver ce ravalement de façade fort vilain... On y gagne donc pas au change, du tout, en ce qui me concerne.

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